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lundi 6 janvier 2014
Une éclosion du virus de l'influenza H1N1 a fait six morts en Alberta et en Ontario au cours des dernières semaines. 

Jeudi, de longues files d'attente ont été constatées à un centre de vaccination qui était ouvert à Calgary.

Cinq personnes sont décédées en Alberta, dont deux à Edmonton et deux autres à Calgary, ont confirmé les autorités de la santé publique. La grippe y a fait 965 malades déclarés, parmi lesquels 270 ont dû être hospitalisés. 

À Toronto, un malade a succombé au virus H1N1, aussi appelé « grippe porcine ». Deux autres personnes infectées par le virus pourraient également en être mortes mais ces cas font toujours l'objet d'une enquête. 

Les autorités sanitaires de la métropole ontarienne ont signalé un pourcentage de cas déclarés de H1N1 plus élevé cette année. Ainsi, 36 % des 210 cas déclarés d'influenza étaient, en fait, des cas de grippe porcine. L'an dernier, on ne comptait que 3,0 % de cas de cette grippe à la même période.

La porte-parole du Bureau de santé publique de Toronto, Kris Scheuer, a indiqué qu'il était difficile de prédire quel type de grippe ferait le plus de ravage cette année. Elle a toutefois noté que l'an dernier, le nombre de cas d'influenza enregistrés pendant la saison grippale avait doublé. 

Et alors que les Albertains se précipitent vers les centres de vaccination dans plusieurs localités de la province, les autorités sanitaires de Toronto invitent les résidants de leur région à en faire de même. Le vaccin dispensé cette année contient une souche pour protéger les patients contre le virus H1N1. 

Le ministère albertain de la Santé avait annoncé l'ouverture de nombreux centres de vaccination à travers la province. De longues files d'attente étaient d'ailleurs signalées jeudi à un centre de vaccination ouvert à Calgary. 

Si le vaccin contre l'influenza est déjà offert dans la plupart des pharmacies et des cabinets de médecins, les enfants de moins de neuf ans ne peuvent être vaccinés en pharmacie. Les plus vulnérables à ce type de virus sont d'ailleurs les enfants de moins de cinq ans, selon une récente étude de chercheurs du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique. 

Un haut fonctionnaire de la santé publique de l'Alberta, le docteur Gerry Predy, a expliqué que la plupart des cas de grippe s'étaient manifestés au cours des trois dernières semaines, ce qui n'est pas étonnant puisque la saison des Fêtes est propice à la transmission des virus. 

Il a ajouté que les autorités seraient particulièrement attentives lors de la prochaine rentrée scolaire. 

Environ 41% des Canadiens disent avoir reçu le vaccin contre la grippe l'an dernier, conclut un sondage de la firme Harris-Décima mené pour La Presse Canadienne. Cette année, 44 % disent l'avoir déjà reçu, tandis que 33 % affirment avoir l'intention de se faire vacciner.

Source: © Jeff McIntosh, La Presse Canadienne


...Pub...ben vi ...va ...c'est sain...


Le volcan Sinabung en Indonésie a explosé à plus de 60 reprises ces derniers jours, obligeant les habitants de la région à fuir les coulées de lave et autres projections volcaniques.

Le vice-ministre de la Santé, Eduardo Espinoza, a souligné au cours d'une conférence de presse à San Salvador le danger constitué par l'inhalation de dioxyde de carbone ou de dioxyde de soufre. 

"Le dioxyde de carbone est incolore et inodore, les gens ne peuvent pas le percevoir, et si de grandes quantités en sont produites et restent sur place, les gens peuvent mourir bêtement", a déclaré le vice-ministre. Quant au dioxyde de soufre, "il peut causer des brûlures lorsqu'on en respire", a dit M. Espinoza.

En éruption depuis plusieurs mois, un volcan de l'ouest de l'Indonésie a provoqué au total l'évacuation de plus de 20.000 habitants en raison de gerbes de lave. 

Le volcan Sinabung, situé dans le nord de l'île de Sumatra, et entré en éruption à la mi-septembre, a rejeté des flots de lave jusqu'à 4.000 mètres d'altitude, a indiqué un porte-parole de l'agence chargée de la prévention des catastrophes naturelles. Endormi depuis près d'un siècle, le volcan s'était déjà réveillé en août dernier et en septembre 2010.

L'Indonésie, située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, est le pays comptant le plus de volcans en activité au monde (129). Le Merapi, sur l'île centrale de Java, avait provoqué la mort de 350 personnes fin 2010.



L'archevêque de Naples, le cardinal Crescenzio Sepe, et les évêques des régions du sud de l'Italie où la mafia locale a enfoui des tonnes de déchets hautement toxiques ont supplié les autorités de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation, qu'ils considèrent comme un «véritable drame humanitaire».

«Agissez rapidement. Nous appelons les autorités à intervenir et à faire preuve de décision afin de mettre fin à l'augmentation de l'angoisse, des craintes et des maladies», ont écrit les prélats dans une lettre ouverte au président Giorgio Napolitano, envoyée vendredi et publiée samedi sur les sites internet des médias italiens.

La mafia locale, la Camorra, a brûlé et enfoui illégalement depuis des décennies des millions de tonnes de déchets dans les zones rurales de la Campanie, mais l'ampleur du problème n'a été révélée que récemment, suscitant l'indignation de la population qui exige des mesures du gouvernement.

L'enfouissement des déchets, notamment industriels, a empoisonné la terre et les nappes phréatiques et entraîné une hausse importante du nombre de cancers.

«Même si les quelques mesures déjà prises étaient nécessaires et importantes, on discute encore de quelle autre mesure devant être prise», déplorent  les prélats.

En décembre, le gouvernement du premier ministre Enrico Letta a adopté un décret déclarant que brûler les déchets est illégal. Mais selon des associations, il faut encore identifier et purifier les sources d'eau et les terres empoisonnées dans les régions de Naples et de Caserte, et à cet égard, l'action des pouvoirs publics est insuffisante.

Dénonçant un «véritable drame humanitaire», les signataires demandent des  opérations de nettoyage, des contrôles médicaux et la mise sous séquestre des terrains pollués.

«Trop de personnes payent le prix de l'arrogance, de l'incivilité, de l'avidité et de la stupidité de criminels, qui sans se soucier même de leurs propres enfants, n'ont pas hésité à vendre leurs terres à des gens aussi malhonnêtes qu'eux, l'empoisonnant avec des déchets hautement toxiques et dangereux», s'indignent les prélats.

Selon l'association de protection de l'environnement Legambiente, 10 millions de tonnes de déchets industriels ont été brûlées ou enfouies entre 1991 et 2013 dans cette zone, baptisée «triangle de la mort».

Selon l'institut national d'oncologie Pascale, le nombre de tumeurs a augmenté de 40% chez les femmes de la région, de 47% chez les hommes. De nombreux enfants sont morts, comme on peut le constater dans les cimetières locaux.

Source: © AFP




jeudi 28 novembre 2013
Un nouveau cas d'infection humaine au virus de la grippe aviaire H7N9 a été rapporté dans la province du Zhejiang (est), le cinquième depuis cet automne en Chine, a annoncé jeudi le Département provincial de la santé. 

Un homme de 57 ans nommé Zhang et habitant le district d'Anji a été testé positif au virus H7N9 mercredi après s'être rendu à l'Hôpital N°1 affilié à la faculté de médecine de l'Université du Zhejiang pour recevoir un traitement contre la fièvre, a précisé le département. 

Il a ensuite souffert d'une insuffisance respiratoire et est actuellement dans un état critique, a indiqué l'hôpital. 

Il s'agit du troisième cas rapporté en novembre, après le premier confirmé le 4 novembre au Zhejiang et le deuxième signalé le 5 novembre au Guangdong (sud). 

Deux nouveaux cas d'infection humaine au virus de la grippe aviaire ont été rapportés en octobre et aucun en septembre. 

La Chine avait rapporté 134 cas fin août, dont 45 cas mortels, selon la Commission nationale de la santé et de la planification familiale. 

Source © Xinhua
jeudi 4 avril 2013
En 2010 1 230 000 personnes ont perdu la vie en raison de la pollution de l'air en Chine. Ce chiffre incroyable représente 15 pour cent du total des décès enregistrés dans le pays en 2010. L'information a été révélée par un groupe d'étude de l'Université de Tsinghua le 31 Mars.

Les chercheurs affirment que les polluants tels que les micro-particules (particules inférieures à 2,5 micromètres) pénètrent dans le sang à chaque fois qu'elles sont inhalées, causant des dommages irréversibles au système respiratoire, ainsi que des affections cérébrales et cardiaques.

Depuis le début de l'année, une brume de pollution dense contenant des substances toxiques touche 25 pour cent de la partie continentale de Chine, affectant près de la moitié de la population du pays, soit 600 millions de personnes.

En 2013 il faudra probablement s'attendre à l'augmentation des statistiques de 2010
, enfin je dis ça parce qu' il convient seulement d'observer les messages dans leurs formes choisies.

© Nature Alerte


mercredi 20 février 2013
Les Londoniens sont avertis que pollution de l'air a atteint des niveaux exceptionnellement élevés et que les exercices en plein air ne sont pas souhaitable.

Les personnes souffrant d'asthme et de problèmes cardiaques sont invités à éviter de sortir en ville à cause de pollution de l'air actuelle de la capitale.


Un document du gouvernement publié en Décembre dernier a montré que que 9% des décès dans les zones les plus polluées de la capitale anglaise sont le résultat de la pollution atmosphérique.

Selon Simon Birkett, fondateur de l'ONG "Campaigners Clean Air in London", Londres a les plus fortes concentrations de dioxyde d'azote (NO2), un gaz toxique, de n'importe quelle capitale de l'Europe."

Les citadins de Londres peuvent trouver les dernières statistiques de la qualité de l'air sur le site de "londonair.org.uk" - créé par des chercheurs du Kings College de Londres.

© Nature Alerte
mardi 19 février 2013
Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. C'est ce qui ressort d'une étude inédite de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).

Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.

Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse
, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).


Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!


Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs, le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone. 

Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains. 

Source © lexpress.fr

Télécharger la synthése de l'étude ici en cliquant sur ce lien 

Et déjà en 2011



mardi 14 août 2012
Des papillons vivant aux alentours de la centrale de Fukushima ont souffert de mutations génétiques sur trois générations à cause de la radioactivité, ont découvert des chercheurs japonais. 

Environ 12 % de petits papillons bleus de la famille des lycénidés exposés à la radioactivité à l'état de larves lors de la catastrophe nucléaire de mars 2011 ont développé des anomalies, notamment des ailes plus petites et une malformation des yeux, ont expliqué des chercheurs.

Ces insectes, attrapés non loin de la centrale accidentée Fukushima Daiichi en mai, soit deux mois après l'accident, ont ensuite été élevés en laboratoires à des fins de reproduction. Quelque 18 % de la génération suivante a développé des problèmes similaires, a souligné Joji Otaki, professeur à l'université Ryukyu d'Okinawa (sud), interrogé par l'AFP.

La proportion a encore grimpé (à 34 %) pour la troisième génération, alors que les scientifiques avaient pris soin de choisir un papillon sain d'une autre région pour l'accoupler avec un papillon de Fukushima. Six mois après le désastre, un nouveau lot de papillons a été attrapé près de Fukushima Daiichi et, cette fois, le taux d'anomalie de la génération suivante a été mesuré à 52 %, a précisé M. Otaki.

DES ÉTUDES À VENIR SUR D'AUTRES ANIMAUX

Les scientifiques ont aussi réalisé une expérience test sur une population de papillons non affectés. Ils les ont exposés en laboratoire à de faibles doses de radioactivité et ont constaté la même proportion d'anomalies que chez la première génération de papillons de Fukushima. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Scientific Reports, un journal sur Internet diffusé par l'éditeur du magazine Nature.

"Nous en avons tiré la conclusion claire que les radiations dégagées par la centrale Fukushima Daiichi avaient endommagé les gènes des papillons"
, a souligné M. Otaki. Il a toutefois prévenu que ces résultats devaient être pris avec précaution, précisant que l'effet observé n'était avéré à l'heure actuelle que sur les papillons et sur aucune autre espèce animale ni sur l'homme.


Son équipe va mener de nouvelles expériences sur d'autres animaux.

Aucune personne n'est morte directement du fait des radiations provoquées par l'accident de Fukushima, mais les habitants de la région et les travailleurs qui interviennent sur la centrale endommagée redoutent toujours des effets à long terme. Des associations affirment que des effets de la radioactivité se sont transmis sur plusieurs générations à Hiroshima et Nagasaki (sud-ouest), après le lancement de bombes atomiques par les Etats-Unis en août 1945 à la fin de la seconde guerre mondiale.


Source: © Le Monde

mercredi 1 août 2012
Une grande enquête a été lancée en Corse pour recenser les victimes dans l'île de la catastrophe nucléaire de la centrale ukrainienne de Tchernobyl de 1986, a annoncé mercredi la Collectivité territoriale de Corse (CTC).

La CTC a diffusé un appel à la population pour recenser les pathologies déclarées après le passage du nuage radioactif et susceptibles d'avoir été causées par celui-ci: maladies du sang (hémopathies malignes, lymphomes ou leucémies) et maladies de la thyroïde.

La CTC a précisé dans un communiqué que ces données seraient transmises à l'hôpital Galliera de Gênes (Italie) dans le cadre d'une étude épidémiologique sur les retombées du nuage radioactif de Tchernobyl.

Alors que le gouvernement français de l'époque avait indiqué que cette catastrophe n'avait pas eu de conséquences en France, l'appel de la CTC s'adresse aux personnes ayant résidé en Corse à partir de 1975 et ayant contracté ce type de maladies entre 1980 et 2010.

Pour la CTC, il sera particulièrement important de déboucher sur un état des lieux le plus complet possible et à cet effet la coopération de la population est vivement souhaitée.

La CTC a indiqué profiter de la saison estivale pour contacter le plus grand nombre de population possible.


La population, selon le communiqué, est appelée à contacter directement l'équipe du professeur italien Paolo Cremonesi de l'hôpital Galliera de Gênes, par téléphone (06.85.39.63.39.) et par e-mail (tchernobyl.corsica@gmail.com).


Source ©AFP



2ème partie : http://www.youtube.com/watch?v=RrSTv2rSTI0 

3ème partie : http://www.youtube.com/watch?v=j_wyTmSHxAw 

4ème partie : http://www.youtube.com/watch?v=XvrQHb1symk 

 (Source : France 3 Corse Via Stella)
mercredi 13 juin 2012
Les émissions de carbone de la Chine pourraient être 20 % plus élevées que ce qui avait été auparavant évalué, selon une nouvelle analyse de données chinoises officielles. 

Le changement climatique mondial pourrait ainsi être plus rapide que ce qui a été préalablement estimé. 

La Chine représente à elle seule le quart de la pollution carbone de la planète.

 Obtenir un bilan objectif de ces émissions de gaz à effet de serre est toutefois difficile puisque de nouvelles recherches scientifiques démontrent l’inexactitude des données officielles fournies par la Chine. 

Une équipe de scientifiques chinois, britanniques et américains ont réalisé une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, dans laquelle ils ont comparé deux jeux de données du Bureau national des statistiques chinois : l’usage énergétique du pays et l’usage énergétique province par province entre 1997 et 2010. 

En cumulant les données des provinces, les scientifiques ont démontré que 1.4 milliard de tonnes d’émissions de gaz avait été omis dans le résultat national fourni par le bureau des statistiques en 2010. Ce chiffre représente 5% des émissions actuelles de tous les pays du globe, ou l’ensemble des émissions du Japon, quatrième pays émetteur de gaz à effet de serre. 

Toujours selon le quotidien, les autorités chinoises n’auraient pas "délibérément triché, les données étant publiques et l’étude ayant été en partie financées par les autorités chinoises". Reste que ces nouvelles données auront un véritable impact sur l’avenir climatique mondial, déjà fortement menacé. 

"Si on se trompe sur les émissions à ce point, beaucoup de choses sont remises en cause. Les scénarios pour le futur qui sont avancés actuellement doivent avoir un décalage de plusieurs années", explique Hervé Le Treut de l’Institut Pierre-Simon Laplace. 

Source Le Vif.be 


...mais aussi ...




Le magazine Caijing consacre sa Une à la pollution des sols urbains en Chine, contamination souvent ignorée des personnes qui vivent sur ces terrains toxiques. De notre partenaire Chine Plus.

« Personne n’aimerait habiter près d’une décharge, mais peut-être vivez-vous, en ce moment même, sur un terrain bien plus nocif encore. » C’est en ces termes que les journalistes Gao Shengke et Wang Kai introduisent le dossier spécial d’une dizaine de pages, qui fait la Une du magazine Caijing de cette semaine. Ces dernières années, de nombreux « terrains empoisonnés » 毒地 révèle l’hebdomadaire ont été recyclés en parcelles immobilières.

Dans le même temps, de nombreux cas d’empoisonnement graves (1) n’ont cessé d’alarmer les citadins de la dangerosité du sol qui se cache sous le bitume. Mais pour Chen Tongchan de l’Académie des Sciences de Chine cité par le magazine, un danger encore plus inquiétant - car latent - guette les personnes qui vivent sur ces sols contaminés. « Les empoisonnements sont des cas extrêmes, cela montre que la pollution a déjà atteint un niveau très sévère. Or, pour les habitants – bien plus nombreux – qui habitent sur ces terrains, le risque est l’intoxication chronique dont les effets néfastes sur la santé pourraient mettre cinq, dix ans voire plusieurs dizaines d’années avant de se déclarer. »

Des friches industrielles en centre ville

En 2001, une politique restructuration industrielle (“退二进三”) incite les usines les plus polluantes - et en premier lieu celles des grandes zones industrielles du Nord-Est, du delta du Yangzi et du delta de la rivière des Perles - à s’éloigner des centres urbains. L’article cite une étude de Luo Yongming, un chercheur à l’Académie des sciences de Chine, qui estime qu’en 2008, plusieurs milliers d’entreprises avaient été déplacées, rendant vacants plus de 20 000 hectares de terrain. Souvent, ces entreprises ont laissé derrière elles des sols dépassant de 100 à 1 000 fois les normes en matière de pollution.
Caijing liste quatre facteurs de pollution majeurs : les métaux lourds, les déchets électroniques, les polluants pétrochimiques et les polluants organiques persistants. Parfois, les matériaux polluants ont été déversés directement sur le site ou enterrés à 5 ou 6 mètres de profondeur - dans certains cas plus d’une dizaine de mètres, ce qui a provoqué une double pollution du sol et des eaux souterraines, précisent les journalistes

L’ampleur exacte du phénomène reste cependant difficile à mesurer. Sur ces sites, très convoités par les agences immobilières, de nouveaux immeubles sont très vite sortis de terre. Jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement chinois n’a pourtant « reconnu qu’une centaine de cas de pollution des sols », affirme - dans les colonnes de Caijing - Jiang Lin, de l’institut de protection environnemental de la municipalité de Pékin. Un autre expert estime pour sa part que le nombre de terrains contaminés atteindrait des dizaines de milliers, chiffre plus réaliste si on prend pour élément de comparaison la situation dans les anciens pays industrialisés (près de cinquante mille sites contaminés sont répertoriés aux États-Unis).

Qui doit payer la facture ?

Chen Mengfang, un autre expert cité au cours du reportage, indique que, dans de nombreux cas, aucune démarche de dépollution n’a été entreprise et que les terrains ont été réutilisés tels quels. Les journalistes écrivent que face à ce « nouveau problème », il manque une « procédure contraignante d’analyse de la pollution préalablement au déménagement des industries ». Généralement les autorités font face « de façon passive » au problème, poursuit l’article, réglant les problèmes au cas-par-cas « à mesure qu’ils apparaissent ».

Certaines municipalités cependant ont commencé à se donner les moyens de s’attaquer au problème. La ville de Wuhan a ainsi entamé en mai 2011 un programme de réhabilitation des sols qui, selon les premières estimations, s’élèverait à 4 milliards de yuans. L’article indique que la ville recherche activement un soutien financier de la part du gouvernement central. « Qui doit régler la facture ? », s’interroge enfin Caijing. L’hebdomadaire souligne la difficulté de poursuivre les « pollueurs historiques » et de faire appliquer le principe du « pollueur-payeur ». La situation est encore plus complexe lorsque la friche industrielle est une ancienne entreprise d’État qui a mis la clé sous la porte, comme c’est le cas de la majorité des usines hautement polluantes, déplacées ou démantelées ces dernières années.

Pour l’hebdomadaire, la distinction claire des responsabilités est un prérequis essentiel qui « influera directement sur le succès ou l’échec des opérations de réhabilitation des terrains. »

(1) Caijing évoque une affaire survenue en 2004 lors de la construction de la station de métro Songjiazhuang au sud-est de Pékin. Trois ouvriers travaillant sous terre ont dû être conduit d’urgence à l’hôpital pour cause d’intoxication grave. Ils se trouvaient à l’emplacement de l’ancien site d’une usine de pesticide, en activité dans les années 70 et 80, quand est survenu l’accident.

Source CAIJING
mercredi 23 mai 2012
Le white spot syndrome virus est apparu pour la première fois dans notre sous-région au Mozambique l’année dernière.


Il vient d’être détecté cette fois à Madagascar.


La maladie tue les crustacés, notamment les crevettes d’élevage. Les fermes aquacoles touchées chiffrent les pertes en millions d’euros le White spot syndrome virus (WSSV) ou maladie des points blancs..


Jusqu’en 2011, l’océan Indien était l’une des dernières régions au monde épargnée par cette épizootie qui touche plus de quarante espèces de crustacés sur la planète. Aujourd’hui, notre sous-région Indien est bel et bien contaminée à son tour. Les premiers cas ont été signalés fin août, l’an dernier, dans une ferme réunionnaise installée dans la région de Quélimane, au Mozambique.

La structure implantée par Aquapesca (groupe Océinde) s’est vue contrainte de stopper net sa production de crevettes bio. Cette information communiquée à l’Organisation mondiale de la santé animale avait à l’époque fortement inquiété les autorités de Madagascar, à juste titre puisque la filière crevettes s’est développée dans les mangroves de la côte ouest de la Grande Ile, à moins de 700 km des côtes mozambicaines. Le gouvernement malgache avait immédiatement interdit toute importation de crustacés du Mozambique ainsi que toute introduction de produits transformés ou de matériels ayant servi à leur manipulation. 

Mais la barrière douanière n’aura pas eu l’effet escompté. Le laboratoire de pathologie aquacole de l’Université d’Arizona (Etats-Unis) vient en effet de confirmer le premier cas malgache. Le virus a été détecté le 5 mai dans une ferme du Menabe, proche de Morondava, propriété du groupe Aquamen EF, l’un des deux poids lourds du secteur sur la Grande île aux côtés du groupe Unima. 

Un désastre potentiel pour la filière. Car le virus est mortel pour les crevettes à plus de 75%. « Nous avons dû isoler la ferme et pêcher 100% des crevettes pour les brûler » explique un responsable de la ferme du Manabe. 

« Nous avons perdu un cycle complet, soit environ 300 tonnes. C’est comme une catastrophe climatique ». Estimation des pertes selon le magazine économique Marchés Tropicaux et Méditerranéens : plus de 3,5 millions d’euros. 


3 milliards de dollars de pertes par an Le white spot syndrome virus n’est pas la seule maladie susceptible de contaminer les élevages aquacoles mais elle est certainement l’une des plus coûteuses. 

En 2002, un rapport international estimait les pertes à plus de 3 milliards de dollars par an sur la planète. Certains pays précédemment touchés comme Taiwan ont vu leur production divisée par trois après la contamination. Les enjeux financiers de la bio-sécurité sont donc très importants pour la filière. A titre indicatif, les crustacés ne représentent que 10 % du volume des produits de la mer du Mozambique mais contribuent en valeur à 75 % des exportations et représentent tout de même un chiffre d’affaires annuel de 51,8 millions de dollars. 

En 2010 à Madagascar, la sous-filière crevettière a généré à l’export environ 50 millions de dollars de recettes. Elle représentait cette même année plus de 3500 emplois directs. 

Source Madagascar environnement




Une équipe médicale franco-brésilienne a mis en évidence une prévalence anormalement élevée de micropénis chez des nouveau-nés mâles, dans une région du Nordeste, au Brésil, où l'usage des pesticides est intensif.

Les auteurs de l'article, mis en ligne sur le site de l'International Journal of Andrology, estiment que leurs données "accroissent les soupçons sur le rôle joué par une exposition prénatale aux perturbateurs endocriniens dans les malformations génitales masculines externes, en particulier les micropénis."

Certaines malformations génitales sont d'origine génétique, mais il est bien établi que des polluants ayant des propriétés similaires aux hormones féminines (œstrogènes) ou antagonistes à celles des hormones masculines (antiandrogènes) les favorisent également. Beaucoup de ces perturbateurs endocriniens peuvent s'accumuler dans le tissu adipeux et être transmis au fœtus à travers la barrière placentaire.

L'équipe dirigée par le professeur Charles Sultan (CHU et université de Montpellier) a mené son étude pendant deux ans dans les hôpitaux de Campina Grande, la deuxième ville de l'Etat du Paraiba, qui compte 400 000 habitants. Beaucoup d'entre eux vivent dans des favelas dépourvues d'égouts, où pullulent les insectes. D'où un recours massif aux insecticides dans leur domicile, sans compter les expositions liées à la profession exercée par les parents.

L'étude avait trois objectifs : établir l'incidence des trois principales malformations génitales masculines, identifier les facteurs pouvant en être à l'origine et étudier le rôle potentiel d'une contamination prénatale par des perturbateurs endocriniens, en lien avec une exposition parentale environnementale ou professionnelle.

Les anomalies génitales recherchées étaient l'absence de descente des testicules dans les bourses (cryptorchidie), la position anormale du méat urinaire (hypospadias) et le micropénis (défini comme de morphologie normale mais mesurant moins de 31 mm, par rapport à la moyenne qui est de 47 mm dans cette population).

Un total de 2 710 garçons a été examiné dans les quarante-huit heures suivant l'accouchement. Tous les cas d'anomalie détectés ont été étudiés par des pédiatres endocrinologues pour confirmer le diagnostic et pratiquer notamment un dosage de la testostérone et des analyses génétiques.

En tout, 56 cas de malformations génitales ont été identifiés : 23 cas de cryptorchidie (0,85 % des garçons), 15 cas d'hypospadias (0,55 %) et 18 cas de micropénis (0,66 %). Si la fréquence des deux premières anomalies n'est que légèrement supérieure à la moyenne observée à travers le monde, il n'en va pas de même pour les micropénis : le taux est 44 fois plus élevé que dans une étude épidémiologique menée aux Etats-Unis à la fin des années 1990, plus de 11 fois supérieur à la prévalence signalée en 2010 en Egypte, et le double de celui constaté par les mêmes chercheurs dans la région de Montpellier.

Pour évaluer l'exposition prénatale, l'équipe a interrogé les parents au moyen d'un questionnaire. Au Brésil, les insecticides employés sont principalement des organophosphorés, des carbamates et des pyréthroïdes, tous autorisés, mais aussi des produits interdits, comme le DDT. Les mères ont été interrogées sur le recours à des insecticides au domicile, ainsi que l'exposition à d'autres produits domestiques contenant des perturbateurs endocriniens. Les activités professionnelles pouvant impliquer un contact avec des pesticides ont également été détaillées.

Restait à déterminer l'origine des malformations. Les chercheurs ont pu écarter l'hypothèse d'une anomalie génétique, d'un défaut de production hormonale ou d'une réponse anormale à l'action des androgènes. Ils ont constaté que 92 % des garçons présentant une malformation génitale avaient subi une exposition durant la période fœtale : la quasi-totalité de leurs mères avait fait un usage domestique d'insecticide. De plus, 80 % des mères et 58 % des pères avaient eu une ou plusieurs activités professionnelles impliquant l'usage de pesticides ou d'autres perturbateurs endocriniens.

Source
© Paul Benkimoun/ LE MONDE du 19/05/2012


jeudi 10 mai 2012
En dix ans, seule une poignée d'agriculteurs ont obtenu la reconnaissance de leur maladie comme professionnelle et causée par les pesticides.

C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. 


Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie - seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer - et l'usage des pesticides.

Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Et à porter ses fruits. En février, la victoire d'un céréaliculteur charentais, Paul François, qui avait intenté un procès contre le géant américain Monsanto, a constitué une première en France. La firme a été jugée responsable de l'intoxication de l'agriculteur par les vapeurs d'un de ses herbicides, le Lasso - retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans.

Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. Leurs revendications : le classement des affections liées à l'usage des pesticides en maladies professionnelles et le retrait des produits dangereux.

Le 30 avril, c'est une autre décision, celle de la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction (Civi) d'Epinal, qui est venu apporter de l'eau au moulin : ce jour-là, l'Etat a été condamné à indemniser un agriculteur céréalier de Meurthe-et-Moselle souffrant d'un syndrome myéloprolifératif. D'abord reconnue comme maladie professionnelle, la pathologie est alors associée par la Civi à l'usage de produits contenant notamment du benzène.

UN DÉCRET "TRÈS ATTENDU"

Dans ce paysage qui commence doucement à évoluer, le décret concernant la reconnaissance de la maladie de Parkinson était donc "très attendu", note Guillaume Petit. L'agriculteur appartient à l'association Phyto-victimes, créée en mars 2011, et avec laquelle Paul François a, l'un des premiers, brisé le silence en attaquant Monsanto. Lui a attendu quatre ans avant de voir sa pathologie reconnue comme maladie professionnelle. "Combien voient leur demande refusée ? Combien aussi y renoncent, devant la difficulté ?", interrogeait-il lors de la création de cette association.
 

L'entrée de la maladie de Parkinson dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole facilitera donc les démarches pour les agriculteurs chez qui cette pathologie aura été diagnostiquée moins d'un an après l'usage de pesticides - le texte ne précise pas lesquels. 

"C'est une reconnaissance officielle qui est, déjà, importante sur un plan symbolique, note Guillaume Petit. Mais c'est aussi le moyen, pour l'agriculteur, d'être pris en charge financièrement, en fonction de son taux d'incapacité à poursuivre son travail."

EN DIX ANS, CINQ MALADIES LIÉES AUX PESTICIDES RECONNUES

Jusqu'ici, selon Yves Cosset, médecin du travail national adjoint à la Mutuelle de la santé des agriculteurs (MSA), seuls vingt cas de maladies de Parkinson ont été rapportés aux comités de reconnaissance des maladies professionnelles en dix ans. Dix ont été acceptés, dix refusés. Dans la même période, seuls quatre ou cinq cas de maladies ont été officiellement reconnus comme causés par les pesticides.


Au total, ce sont 4 900 pathologies qui sont reconnues chaque année comme maladies professionnelles chez les agriculteurs. Mais plus de 90 % d'entre elles sont des TMS (troubles musculo-squelettiques), le reste des cas étant principalement liés aux animaux et à la poussière de bois ou d'amiante, selon Yves Cosset.

Dans les tableaux des maladies professionnelles du régime agricole, on trouve ainsi, par exemple, la maladie de Lyme - causée par les tiques -, le tétanos ou encore les hépatites. Mais aussi quelques pathologies liées aux produits phytosanitaires. Est notamment cité, depuis 1955, l'arsenic, responsable d'une large gamme d'affections - irritations, intoxications ou cancers. Ou encore le benzène, classé comme cancérogène certain, et le pentachlorophénol (PCP), interdit dans les pesticides depuis 2003.

Mais, rappelle Yves Cosset, "ces tableaux évoluent au fur et à mesure des connaissances de la science. Or, la plupart des pathologies liées aux pesticides apparaissent de manière différée, dix, vingt, voire trente ans après le début de leur usage. Dans la médecine du travail, on a commencé à parler de l'amiante dans les années 1960, et ce produit n'a été mentionné dans ces tableaux qu'en 1998 pour les cancers. Il n'est donc pas exclu que d'autres pathologies émergent et soient reconnues dans les années à venir..."

 
Source Le Monde.fr/ © Angela Bolis

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mardi 21 février 2012
Chaque jour, de nouveaux éleveurs constatent les dégâts du virus de Schmallenberg sur leurs agneaux, et désormais sur les veaux qui viennent de naître.

Ces nouveaux cas témoignent l'étendue de l’épidémie sur le territoire français et européen avec plus d’un millier d’élevages touchés.

Les dernières informations disponibles montrent que la Lorraine, le Nord-Pas de Calais, la Normandie et la région Sud-Est de Poitiers sont touchés par le virus de Schmallenberg.

D’après le ministère de l’Agriculture, au 16 février, 152 élevages dans 25 départements sont contaminés par l'agent infectieux. Trois cas ont été identifiés sur bovins, en Seine-Maritime, dans le Pas-de-Calais ainsi qu’en Moselle.

En Europe, plus de 1.000 élevages ont vu se manifester les symptômes du virus : fièvre, chute de production et malformations à la naissance.

Face au virus de Schmallernberg, les solutions techniques ne sont pas encore disponibles. Le laboratoire pharmaceutique du Réseau français pour la santé animale (Rfsa) sont chargés de mettre au point un test sérologique et un vaccin dans les meilleurs délais. D’ores et déjà, le laboratoire de l’Anses à Maison-Alfort est en capacité de réaliser le diagnostic.

Rajout à 21h30

L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a annoncé lundi soir que les autorités luxembourgeoise et italienne ont déclaré chacune un foyer de maladie de Schmallenberg sur leur territoire. Ces deux cas ont été détectés au début de février 2012 et confirmés par analyse à la fin de la semaine dernière.

Le Luxemboug précise que l'animal appartient à la catégorie des ovins et caprins et qu'il est mort. En Italie, c'est une chèvre et un bovin qui ont été touchés. La chèvre est morte. Le bovin provient d'un autre élevage italien.

En Italie, « les caprins se trouvant dans l'élevage sont nés le 1er février 2011 et y ont été introduits le 27 avril 2011. Aucun autre déplacement aucun autre fœtus malformé ou avorté n'ont été récemment signalés ».


samedi 10 décembre 2011
Les cheminées des aciéries ne cessent de cracher une épaisse fumée se transformant en un couvercle gris et impénétrable qui pèse lourdement sur Ostrava, la troisième ville de la République tchèque.

Le régime communiste disparu en 1989 la surnommait le coeur d'acier de la république. Aujourd'hui, cette cité de 300.000 habitants doit en assumer le triste héritage.

Dans certains quartiers, les bébés nécessitent en moyenne quatre traitements médicaux rien qu'au cours de la première année de leur vie, à cause de maladies respiratoires dues à des substances toxiques véhiculées par la poussière.

Les enfants sont beaucoup plus souvent malades ici en comparaison avec d'autres endroits, déplore Eva Schallerova, une pédiatre dans un de ces quartiers, Radvanice.

Le danger principal, c'est le benzo(a)pyrène (BaP). Attachée à des particules de poussière, cette substance a été définie par l'Organisation Mondiale de la Santé comme l'un des plus puissants cancérogènes.

Le BaP endommage le matériel génétique, affecte le foetus et le sperme, provoque des maladies cardiovasculaires et accélère le processus de vieillissement.

Une directive européenne fixe la limite de 1 nanogramme de BaP par mètre cube, à partir du 31 décembre 2012. En 2008, des scientifiques avaient enregistré à Ostrava un niveau de 92 nanogrammes par mètre cube.

La découverte du charbon au 18e siècle fut suivie en 1828 par la création d'une première aciérie.Les nombreuses aciéries construites après 1949 sous le régime communiste, sont aujourd'hui gérées par ArcelorMittal.

Le mouvement écologiste Arnica épingle le géant de l'acier comme principal pollueur dans la région en termes de BaP, de poussières, d'émissions de gaz à effet de serre et de dioxines.Vitkovice Steel, détenu par le russe Evraz et le hongrois Borsodchem, figurent aussi au tableau.

ArcelorMittal a mis en place des installations de dépoussiérage, mais certains de ses projets écologiques s'étendent au delà de 2015.

Dans cette ville où le taux de chômage (11%) dépasse largement la moyenne nationale (7,9%), nombreux sont ceux qui tolèrent la pollution par crainte de perdre leur emploi.Ceux qui ont un travail ne veulent pas le perdre. La santé n'est pas leur premier souci, constate Mme Schallerova. L'adjoint au maire en charge de l'environnement, Dalibor Madej, ne met pas la pression sur les pollueurs.

Je ne dis pas que l'environnement n'est pas important, mais la perte du travail se répercute beaucoup plus durement sur la qualité de la vie, donc aussi sur la santé, affirme-t-il.

Ce langage est loin de plaire à un groupe de quatre scientifiques venus de Prague, dirigés par Radim Sram, chercheur en toxicologie génétique. Ils affirment que leur organisme a subi des dommages génétiques suite à leur séjour de trois semaines à Ostrava.

La région d'Ostrava est probablement la zone la plus polluée de l'UE, soulignent-ils dans le magazine Mutagenesis de l'Université d'Oxford.

L'adjoint au maire affirme que quatre personnes ce n'est pas important du point de vue statistique. Mais il n'est pas nécessaire de voir cent personnes intoxiquées par l'amanite pour conclure qu'elle est dangereuse, argue Mme Schallerova.

L'UE a permis à Prague d'utiliser 6 milliards de couronnes (237 M EUR) pour aider à réduire les émissions des principaux polluants. Mais l'avenir s'annonce maussade.

La situation actuelle aura une incidence sur les gens pendant les 20 à 30 années à venir, prévient M. Sram. Selon lui, des dommages génétiques sont à craindre aussi par des générations futures.


Source © AFP
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dimanche 29 mai 2011
Le nombre de morts attribués à la bactérie E.coli enterohémorragique (Eceh), qui continue à se propager en Allemagne, est grimpé à 10 samedi, avec quatre nouveaux décès recensés dans le nord du pays.

L'Institut Robert Koch (RKI), établissement fédéral chargé du contrôle sanitaire et de la lutte contre les maladies, n'a cependant pas actualisé samedi son décompte officiel, qui reste de deux décès directement imputables à la bactérie.

Vendredi, quatre décès étaient déjà attribués par des institutions régionales à la bactéries, mais sans confirmation du RKI.

Quatre nouveaux décès se sont ajoutés samedi, deux dans le Schleswig-Holstein et deux dans une clinique universitaire près de Hambourg, portant à aux moins dix le nombre de victimes possibles de l'infection.

Les victimes recensées samedi sont toutes des femmes, trois octogénaires et une trentenaire. Au total, une seule des dix victimes est un homme.

Les analyses pour établir avec certitude la cause des décès peuvent prendre quelques jours. A plusieurs reprises déjà, des décès imputés dans un premier temps aux troubles digestifs et rénaux graves causés par la bactérie se sont finalement révélés sans lien direct.

Par ailleurs, la clinique universitaire d'Eppendorf, à côté de Hambourg, où a été enregistré l'un des décès de samedi, a annoncé avoir mis en place un nouveau traitement pour les patients les plus sévèrement touchés.

Il s'agit d'un anticorps qui doit mieux lutter contre les modifications neurologiques et les dommages infligés aux reins, a expliqué le professeur Rolf Stahl dans un communiqué, tout en reconnaissant qu'il ne saura que dans quelque semaines si ce traitement est efficace.

Le fait que le nombre de patients présentant des symptômes graves continue de grimper laisse à penser que la source d'infection est encore active, ont indiqué des spécialistes.

Samedi soir, la France a annoncé avoir découvert trois cas suspects d'intoxication alimentaire, en lien avec une épidémie en Allemagne, qui sont en cours d'investigation.

Les autorités françaises ont ordonné le retrait du marché d'un lot de concombres jugés suspects, mais aucun des cas identifiés ne peut être reliés à ce lot, ont-elles assuré.

Vingt-cinq cas de contamination par l'Eceh ont été dénombrés en Suède, sept au Danemark, trois en Grande-Bretagne, deux en Autriche, un aux Pays-Bas et un en Suisse.

En Espagne, des échantillons issus des exploitations agricoles au sud du pays, d'où provenaient des concombres sur lesquels la bactérie avait été détectée, ont été envoyés à un laboratoire en Galice (nord-ouest) et de premiers résultats seront connus lundi.

A Bruxelles, la commission européenne a indiqué que les autorités allemandes faisaient des tests pour voir si la contamination a eu lieu ailleurs sur la chaîne de distribution.

On ne sait pas où la contamination a eu lieu, si cela a été sur les sites (espagnols) ou le long de la chaîne de distribution, a-t-il dit.

Propagée notamment par la consommation de légumes crus, l'E.coli enterohémorragique (Eceh) peut provoquer de simples diarrhées ou des diarrhées hémorragiques, jusqu'à des atteintes rénales sévères voire mortelles appelées syndrome hémolytique et urémique (SHU).


Source : ©AFP
vendredi 27 mai 2011
La Commission européenne a confirmé jeudi soir le déclenchement de son système d'alerte rapide dans l'ensemble des Etats membres après l'identification d'une source de contamination de la bactérie E-coli, qui a déjà tué au moins deux personnes en Allemagne.

Concombres espagnols

Les autorités allemandes ont informé jeudi soir la Commission européenne de la présence de ladite bactérie sur des concombres biologiques produits dans les provinces espagnoles d'Almeria et Malaga et importés en Allemagne.

Les recherches se poursuivent outre-Rhin pour identifier d'autres sources potentielles, alors qu'un troisième lot de concombres produits aux Pays-Bas et commercialisés en Allemagne est actuellement soumis à examen.

Selon la Commission européenne, les autorités espagnoles tentent pour l'heure d'identifier le site exact où les concombres contaminés ont été cultivés.

Mortelle
L'apparition de la bactérie E. Coli a déjà provoqué deux décès en Allemagne parmi 214 cas décelés, essentiellement dans la région d'Hambourg (nord), parmi lesquels figurent 68% de femmes, selon la Commission.

La Suède a également fait état de dix cas avérés de contamination, le Danemark quatre, la Grande-Bretagne trois, et les Pays-Bas un.

La Commission européenne invite toutes les personnes s'étant rendues récemment en Allemagne à être particulièrement vigilantes envers les symptômes de l'affection, comme des diarrhées chargées de sang notamment, et de contacter un médecin au besoin.


Source: © AFP 26/05/11 19h20



vendredi 29 avril 2011
Nature Alerte relaie l'appel d'Avaaz.org

Dans 2 jours, l'Union Européenne va interdire une grande partie des remèdes à base de plantes, obligeant certains d'entre nous à prendre des médicaments chimiques qui gonflent les profits de l'industrie pharmaceutique.

La directive européenne érige des barrières d'accès importantes à tout remède à base de plantes qui n'aurait pas été sur le marché depuis 30 ans, ce qui inclut pratiquement tous les remèdes traditionnels chinois, ayurvédiques et africains. C'est un changement draconien qui donne un avantage aux grandes entreprises pharmaceutiques et ignore des milliers d'années de connaissances médicales.

Nous devons faire entendre un gigantesque appel contre ces mesures. Ensemble, nos voix peuvent faire pression sur la Commission Européenne pour qu'elle révise la directive et sur nos gouvernements pour qu'ils refusent de l'appliquer, tout en apportant une légitimité à un recours devant les tribunaux.

Signez la pétition (cliquez sur le lien) , faites suivre ce message à tous et allons jusqu'à un million de voix pour sauver les remèdes à base de plantes.

Source : Avaaz.org
mercredi 16 mars 2011
Les résultats d’une étude de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) font froid dans le dos. Le niveau de pesticides présents dans le sang des Français serait largement supérieur à celui des Allemands et des Américains. Inquiétant !

L’InVS publie les premiers résultats du volet environnemental de l’Etude nationale Nutrition Santé (ENNS) réalisée en 2006-2007. Les niveaux de plomb, de cadmium, de mercure, d’arsenic sont stables ou en baisse. « La plombémie a fortement diminué (de l’ordre de 60%) depuis l’étude réalisée chez les adultes en 1995, ce qui traduit les efforts de réduction des expositions au plomb en France », explique l’InVS.

Quant au mercure, la population française présente des niveaux supérieurs aux Allemands et aux Américains, mais inférieurs aux Espagnols. « Ces écarts s’expliquent par la différence de consommation de poisson dans ces pays, puisqu’il constitue le principal apport de mercure par l’alimentation ».

Du côté des pesticides, en revanche, les résultats sont plus qu’inquiétants. Les pyréthrinoïdes utilisés dans l’agriculture, l’horticulture et dans les produits d’entretien sont présents à des niveaux élevés en France. Tout comme le paradichlorobenzène, une substance que l’on retrouve dans les antimites et les désodorisants de toilettes. Même constat pour les polychlorobiphényle (PCB). « Les causes de ces écarts observés entre l’imprégnation de la population française et à l’étranger méritent d’être élucidées », souligne l’InVS.

Source : InVS, 14 mars 2011

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