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vendredi 8 juin 2012
20:13
Nicole Bricq a décidé de procéder à la mise en ligne, sur le site du ministère, de l’intégralité des permis de recherche d’hydrocarbures -pétrole et gaz- accordés ou en cours d’instruction.
"La règle en matière de permis de recherche d’hydrocarbures doit être la transparence."
Selon la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie « L’information du public est, dans le code minier, absente de la procédure d’attribution des permis de recherche. C’est intolérable car chacun a le droit de connaître avec précision l’activité minière en cours ou en projet à côté de chez lui. J’ai également tenu à ce que cette information soit la plus claire possible car il ne suffit pas de rendre des données accessibles encore faut-il qu’elles soient compréhensibles par tous ».
Une carte de France recense l’ensemble des permis
Une carte de France permet, en un simple clic, de trouver, département par département, les demandes de permis de recherche en cours d’instruction ou déjà attribués.
Chaque demande de permis est accompagnée d’une fiche d’identité qui comprend : le nom de la société demandeuse, le ou les départements concernés, la carte de localisation de la demande, le type d’hydrocarbure recherché et l’état d’avancement du dossier (demande déposée, instruction en cours, décision).
Chaque fiche sera complétée au fur et à mesure de l’avancement de la numérisation des dossiers et actualisée en fonction de l’instruction des projets.
Pour Nicole Bricq « cette publication est une étape importante qui permet de remettre à plat toutes les demandes de permis et de rassurer les populations et les élus concernés. Elle doit être suivie dans les plus brefs délais par une réforme en profondeur du code minier. L’articulation entre droit de l’environnement et droit minier dans notre réglementation doit devenir une réalité concrète. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et ce n’est pas acceptable ».
Source Ministère de développement durable
"La règle en matière de permis de recherche d’hydrocarbures doit être la transparence."
Selon la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie « L’information du public est, dans le code minier, absente de la procédure d’attribution des permis de recherche. C’est intolérable car chacun a le droit de connaître avec précision l’activité minière en cours ou en projet à côté de chez lui. J’ai également tenu à ce que cette information soit la plus claire possible car il ne suffit pas de rendre des données accessibles encore faut-il qu’elles soient compréhensibles par tous ».
Une carte de France recense l’ensemble des permis
Une carte de France permet, en un simple clic, de trouver, département par département, les demandes de permis de recherche en cours d’instruction ou déjà attribués.
Chaque demande de permis est accompagnée d’une fiche d’identité qui comprend : le nom de la société demandeuse, le ou les départements concernés, la carte de localisation de la demande, le type d’hydrocarbure recherché et l’état d’avancement du dossier (demande déposée, instruction en cours, décision).
Chaque fiche sera complétée au fur et à mesure de l’avancement de la numérisation des dossiers et actualisée en fonction de l’instruction des projets.
Pour Nicole Bricq « cette publication est une étape importante qui permet de remettre à plat toutes les demandes de permis et de rassurer les populations et les élus concernés. Elle doit être suivie dans les plus brefs délais par une réforme en profondeur du code minier. L’articulation entre droit de l’environnement et droit minier dans notre réglementation doit devenir une réalité concrète. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et ce n’est pas acceptable ».
Source Ministère de développement durable
Et bien voilà c'est dit
le gaz de schiste
C'est ....OUI...
...bien sûr vous avez le droit de croire
que tout sur cette carte y sera révélé en toute transparence...
...mais, vu les subtilités de communication appliquées
et comme un homme
averti en vaut deux,
gare tout de même...
Cliquez sur l'image pour accéder à la carte intéractive
19:58
Fukushima l'a dramatiquement prouvé : les centrales électriques sont impuissantes face aux éléments naturels.
De manière bien moins violente, mais tout aussi inquiétante, elles se révèlent de plus en plus vulnérables alors que le climat se réchauffe. L'augmentation de la température des eaux et la réduction du débit des fleuves, dans lesquels elles puisent d'importants volumes pour se refroidir, vont ainsi menacer à l'avenir le fonctionnement des centrales nucléaires et au charbon d'Europe et des Etats-Unis, confirme une nouvelle étude publiée lundi dans la revue Nature Climate change et citée par Reuters.
L'équipe de chercheurs européens et américains a mesuré les températures actuelles des eaux et effectué des projections jusqu'au milieu du siècle. Ils ont ainsi estimé que les jours où l'eau des lacs et des rivières atteindra des températures considérées aujourd'hui comme extrêmement élevées seront trois fois plus nombreux.
Dans ce monde plus chaud, des pénuries d'eau de refroidissement se produiront de deux manières. Tout d'abord, de nombreuses rivières verront leur débit réduit. Or, les centrales thermoélectriques, qui fournissent 91 % de l’électricité aux Etats-Unis et 78 % en Europe, représentent respectivement 40 % et 50 % de la consommation d’eau douce de ces pays, à la fois pour produire de la vapeur d'eau qui va alimenter les turbines et pour refroidir ces dernières.
Le volume d'eau pompée étant strictement défini par des standards environnementaux, les centrales pourront être amenées à manquer d'eau. En France, déjà, lorsque le débit de la Loire descend sous 60 mètres cubes par seconde, en cas de forte chaleur, les quatre centrales, qui puisent à plein régime entre 3 et 10 mètres cubes par seconde, doivent se coordonner pour maintenir un niveau d'eau suffisant sur le fleuve.
Les projections effectuées par l'étude de variations du débit des rivières :
Ensuite, la température de l'eau va augmenter, la rendant impropre au refroidissement des centrales électriques. Aux Etats-Unis et en Europe, les centrales ont pour obligation de ne pas dépasser une certaine température dans les rivières (située autour de 28° C en France...de la folie ajout NA) lorsqu'elles rejettent l'eau venant des circuits de refroidissement. Si cette température est atteinte, la centrale doit réduire voire arrêter la puissance de ses réacteurs.
Les projections d'augmentation des températures des rivières :
Conséquence : la capacité de production électrique des centrales nucléaires et au charbon devrait chuter de 4 à 16 % aux Etats-Unis et de 6 à 19 % en Europe entre 2030 et 2060. Et la probabilité d'une diminution extrême de la production électrique (- 90 %), conduisant à une fermeture totale ou partielle des infrastructures, devrait presque tripler.
"Cette étude suggère que notre dépendance au refroidissement thermique est quelque chose que nous devrons revoir, notamment au regard d'une demande d'électricité croissante", assure Dennis Lettenmaier, co-auteur du rapport et professeur d’ingénierie civile et environnementale à l’université de Washington à Seattle.
Des solutions existent néanmoins pour minimiser le problème. L'étude conseille ainsi de fabriquer des centrales électriques moins dépendantes de l'eau douce, en utilisant l'eau salée des mers - dont le réchauffement se fera plus lentement. Les centrales au gaz naturel les plus récentes, par ailleurs, nécessitent moins d'eau que celles à charbon ou nucléaires.
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De manière bien moins violente, mais tout aussi inquiétante, elles se révèlent de plus en plus vulnérables alors que le climat se réchauffe. L'augmentation de la température des eaux et la réduction du débit des fleuves, dans lesquels elles puisent d'importants volumes pour se refroidir, vont ainsi menacer à l'avenir le fonctionnement des centrales nucléaires et au charbon d'Europe et des Etats-Unis, confirme une nouvelle étude publiée lundi dans la revue Nature Climate change et citée par Reuters.
L'équipe de chercheurs européens et américains a mesuré les températures actuelles des eaux et effectué des projections jusqu'au milieu du siècle. Ils ont ainsi estimé que les jours où l'eau des lacs et des rivières atteindra des températures considérées aujourd'hui comme extrêmement élevées seront trois fois plus nombreux.
Dans ce monde plus chaud, des pénuries d'eau de refroidissement se produiront de deux manières. Tout d'abord, de nombreuses rivières verront leur débit réduit. Or, les centrales thermoélectriques, qui fournissent 91 % de l’électricité aux Etats-Unis et 78 % en Europe, représentent respectivement 40 % et 50 % de la consommation d’eau douce de ces pays, à la fois pour produire de la vapeur d'eau qui va alimenter les turbines et pour refroidir ces dernières.
Le volume d'eau pompée étant strictement défini par des standards environnementaux, les centrales pourront être amenées à manquer d'eau. En France, déjà, lorsque le débit de la Loire descend sous 60 mètres cubes par seconde, en cas de forte chaleur, les quatre centrales, qui puisent à plein régime entre 3 et 10 mètres cubes par seconde, doivent se coordonner pour maintenir un niveau d'eau suffisant sur le fleuve.
Les projections effectuées par l'étude de variations du débit des rivières :
Ensuite, la température de l'eau va augmenter, la rendant impropre au refroidissement des centrales électriques. Aux Etats-Unis et en Europe, les centrales ont pour obligation de ne pas dépasser une certaine température dans les rivières (située autour de 28° C en France...de la folie ajout NA) lorsqu'elles rejettent l'eau venant des circuits de refroidissement. Si cette température est atteinte, la centrale doit réduire voire arrêter la puissance de ses réacteurs.
Les projections d'augmentation des températures des rivières :
Conséquence : la capacité de production électrique des centrales nucléaires et au charbon devrait chuter de 4 à 16 % aux Etats-Unis et de 6 à 19 % en Europe entre 2030 et 2060. Et la probabilité d'une diminution extrême de la production électrique (- 90 %), conduisant à une fermeture totale ou partielle des infrastructures, devrait presque tripler.
"Cette étude suggère que notre dépendance au refroidissement thermique est quelque chose que nous devrons revoir, notamment au regard d'une demande d'électricité croissante", assure Dennis Lettenmaier, co-auteur du rapport et professeur d’ingénierie civile et environnementale à l’université de Washington à Seattle.
Des solutions existent néanmoins pour minimiser le problème. L'étude conseille ainsi de fabriquer des centrales électriques moins dépendantes de l'eau douce, en utilisant l'eau salée des mers - dont le réchauffement se fera plus lentement. Les centrales au gaz naturel les plus récentes, par ailleurs, nécessitent moins d'eau que celles à charbon ou nucléaires.
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19:45
Un ambitieux projet de réforme censé rendre le secteur de la pêche plus respectueux de l'environnement est sur le point d'être revu à la baisse sur plusieurs de ses grandes lignes par les gouvernements européens.
les ministres européens de la Pêche sont attendus mardi prochain à Luxembourg pour s'entendre sur les grandes lignes de cette réforme qui doit entrer en vigueur en 2014. Les 27 ministres devraient pouvoir "parvenir à un accord mardi" à Luxembourg, juge un diplomate européen.
Selon un diplomate, plusieurs points sont en passe d'être réglés à l'approche d'une réunion décisive mardi à Luxembourg des ministres européens de la Pêche, censée donner le ton des négociations qui vont s'ouvrir prochainement avec le Parlement européen.
La réforme doit entrer en vigueur en 2014 et la commissaire à la Pêche Maria Damanaki appelle régulièrement les États à oser franchir le pas de vrais changements par rapport au passé.
Selon elle, le statu quo conduira à l'épuisement des ressources, que les pêcheurs européens sont aujourd'hui contraints d'aller pêcher de plus en plus loin, souvent en dehors des eaux européennes.
Il y a urgence. Selon un rapport de la Commission publié jeudi, en mer Méditerranée, 80% des stocks de poisson sont victimes de la surpêche.
La situation s'améliore toutefois lentement dans les eaux européennes de l'Atlantique, où la proportion des stocks surpêchés est passée de 94% en 2005 à 63% en 2011, et 47% en 2012.
Mais les objections formulées par plusieurs grands Etats pêcheurs au projet de la Commission devraient avoir raison d'une de ses pierres angulaires: l'instauration d'un marché des quotas de pêche en Europe.
Accusée par ses détracteurs de vouloir introduire une forme de privatisation des mers, Maria Damanaki argue que cela permettrait de réguler le nombre de navires tout en responsabilisant les pêcheurs en les rendant propriétaires de ces concessions, monnayables sur le marché.
Le compromis sur la table prévoit que ces concessions de pêche transférables, qui existent déjà au Danemark par exemple, restent facultatives à l'avenir.
Autre élément clé de la proposition de la Commission, l'objectif de parvenir dès 2015 à ne pêcher que le strict nécessaire pour ne pas mettre en danger la reconstitution des stocks de poisson menacés: sur ce point également le calendrier qui commence à être largement accepté consiste à dire +2015, là où c'est possible, mais c'est plutôt au plus tard en 2020+, précise un négociateur.
Un des points encore en suspens concerne le projet d'interdiction, d'ici 2016, de tous les rejets.
Cette pratique consistant à passer par-dessus bord les poissons non commercialisables était jusqu'ici tolérée. Bruxelles propose d'obliger les pêcheurs à débarquer leurs rejets au port, de les déduire de leurs quotas pour encourager le recours à des méthodes de pêche plus sélectives, et de les transformer en farines pour l'alimentation animale.
Sur ce point, la discussion sera tendue, pronostique un diplomate, avec des pays comme la Belgique, la France, l'Espagne ou le Portugal qui ont jugé l'idée difficilement réalisable et ont encore des difficultés avec l’acceptation de cette proposition, et de l'autre de plus en plus d'Etats favorables au principe d'une élimination graduelle des rejets.
Mais au bout du compte, même les Français devraient pouvoir accepter le principe d'un calendrier graduel, juge un autre négociateur: les négociations porteront plutôt sur les détails de sa mise en oeuvre.
L'interdiction des rejets est particulièrement critiquée par les pêcheurs qui partent pour plusieurs jours en mer, et qui seraient ainsi obligés de remplir leurs cales de poisson invendable.
Les 27 ne trancheront en revanche pas encore sur la suppression proposée des primes à la casse de navires, une mesure dont l'efficacité a été critiquée par la Cour des Comptes, mais que les grands Etats pêcheurs souhaitent maintenir. Sur ce point, la discussion n'est pas encore mûre, juge un diplomate.
Source ©AFP
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les ministres européens de la Pêche sont attendus mardi prochain à Luxembourg pour s'entendre sur les grandes lignes de cette réforme qui doit entrer en vigueur en 2014. Les 27 ministres devraient pouvoir "parvenir à un accord mardi" à Luxembourg, juge un diplomate européen.
Selon un diplomate, plusieurs points sont en passe d'être réglés à l'approche d'une réunion décisive mardi à Luxembourg des ministres européens de la Pêche, censée donner le ton des négociations qui vont s'ouvrir prochainement avec le Parlement européen.
La réforme doit entrer en vigueur en 2014 et la commissaire à la Pêche Maria Damanaki appelle régulièrement les États à oser franchir le pas de vrais changements par rapport au passé.
Selon elle, le statu quo conduira à l'épuisement des ressources, que les pêcheurs européens sont aujourd'hui contraints d'aller pêcher de plus en plus loin, souvent en dehors des eaux européennes.
Il y a urgence. Selon un rapport de la Commission publié jeudi, en mer Méditerranée, 80% des stocks de poisson sont victimes de la surpêche.
La situation s'améliore toutefois lentement dans les eaux européennes de l'Atlantique, où la proportion des stocks surpêchés est passée de 94% en 2005 à 63% en 2011, et 47% en 2012.
Mais les objections formulées par plusieurs grands Etats pêcheurs au projet de la Commission devraient avoir raison d'une de ses pierres angulaires: l'instauration d'un marché des quotas de pêche en Europe.
Accusée par ses détracteurs de vouloir introduire une forme de privatisation des mers, Maria Damanaki argue que cela permettrait de réguler le nombre de navires tout en responsabilisant les pêcheurs en les rendant propriétaires de ces concessions, monnayables sur le marché.
Le compromis sur la table prévoit que ces concessions de pêche transférables, qui existent déjà au Danemark par exemple, restent facultatives à l'avenir.
Autre élément clé de la proposition de la Commission, l'objectif de parvenir dès 2015 à ne pêcher que le strict nécessaire pour ne pas mettre en danger la reconstitution des stocks de poisson menacés: sur ce point également le calendrier qui commence à être largement accepté consiste à dire +2015, là où c'est possible, mais c'est plutôt au plus tard en 2020+, précise un négociateur.
Un des points encore en suspens concerne le projet d'interdiction, d'ici 2016, de tous les rejets.
Cette pratique consistant à passer par-dessus bord les poissons non commercialisables était jusqu'ici tolérée. Bruxelles propose d'obliger les pêcheurs à débarquer leurs rejets au port, de les déduire de leurs quotas pour encourager le recours à des méthodes de pêche plus sélectives, et de les transformer en farines pour l'alimentation animale.
Sur ce point, la discussion sera tendue, pronostique un diplomate, avec des pays comme la Belgique, la France, l'Espagne ou le Portugal qui ont jugé l'idée difficilement réalisable et ont encore des difficultés avec l’acceptation de cette proposition, et de l'autre de plus en plus d'Etats favorables au principe d'une élimination graduelle des rejets.
Mais au bout du compte, même les Français devraient pouvoir accepter le principe d'un calendrier graduel, juge un autre négociateur: les négociations porteront plutôt sur les détails de sa mise en oeuvre.
L'interdiction des rejets est particulièrement critiquée par les pêcheurs qui partent pour plusieurs jours en mer, et qui seraient ainsi obligés de remplir leurs cales de poisson invendable.
Les 27 ne trancheront en revanche pas encore sur la suppression proposée des primes à la casse de navires, une mesure dont l'efficacité a été critiquée par la Cour des Comptes, mais que les grands Etats pêcheurs souhaitent maintenir. Sur ce point, la discussion n'est pas encore mûre, juge un diplomate.
Source ©AFP
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jeudi 7 juin 2012
18:35
Près de 28% des 576 espèces de crustacés d'eau douce de France métropolitaine, précieux indicateurs de la qualité des eaux, apparaissent menacés, ont indiqué jeudi l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et le Muséum national d'Histoire naturelle.
Les trois espèces d'écrevisses de métropole ont par exemple vu leurs effectifs s'effondrer suite à la dégradation des rivières par les aménagements et la propagation d'une maladie mortelle, la peste des écrevisses, ont-ils souligné dans un communiqué.
En compétition avec des écrevisses américaines introduites, qui répandent cette maladie, l'Ecrevisse à pattes blanches est considérée comme vulnérable, l'Ecrevisse à pattes rouges, en danger et l'Ecrevisse des torrents en danger critique, trois niveaux de menace plus ou moins importants.
Cet état des lieux a été mené dans le cadre de l'établissement d'une Liste rouge des espèces menacées pour la France.
Les crustacés comprennent des centaines d'espèces méconnues (copépodes, ostracodes, amphipodes, branchiopodes...), souvent microscopiques, présentes dans les mares, lacs, rivières ou eaux souterraines.
Ils jouent un rôle fondamental en tant que source d'alimentation importante pour les poissons, ou en contribuant à filtrer l'eau et à contrôler la prolifération des algues, rappellent l'IUCN et le Muséum.
Très sensibles aux pollutions chimiques, ils sont donc des indicateurs de la qualité des eaux.
La démoustication des plans d'eau menace un petit crustacé très rare, Chirocephalus spinicaudatus, classé En danger critique. D'autres crustacés rares sont menacés en raison de l'accroissement des prélèvements d'eau pour les activités humaines ou l'urbanisation.
Concernant les trois écrevisses de métropole, des actions de sensibilisation sont déjà en cours pour protéger leurs milieux de vie ou réglementer leur pêche, rappellent les organismes. Ils appellent toutefois à un renforcement de la protection des milieux naturels vis-à-vis des pollutions et des aménagements.
Source ©AFP
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Les trois espèces d'écrevisses de métropole ont par exemple vu leurs effectifs s'effondrer suite à la dégradation des rivières par les aménagements et la propagation d'une maladie mortelle, la peste des écrevisses, ont-ils souligné dans un communiqué.
En compétition avec des écrevisses américaines introduites, qui répandent cette maladie, l'Ecrevisse à pattes blanches est considérée comme vulnérable, l'Ecrevisse à pattes rouges, en danger et l'Ecrevisse des torrents en danger critique, trois niveaux de menace plus ou moins importants.
Cet état des lieux a été mené dans le cadre de l'établissement d'une Liste rouge des espèces menacées pour la France.
Les crustacés comprennent des centaines d'espèces méconnues (copépodes, ostracodes, amphipodes, branchiopodes...), souvent microscopiques, présentes dans les mares, lacs, rivières ou eaux souterraines.
Ils jouent un rôle fondamental en tant que source d'alimentation importante pour les poissons, ou en contribuant à filtrer l'eau et à contrôler la prolifération des algues, rappellent l'IUCN et le Muséum.
Très sensibles aux pollutions chimiques, ils sont donc des indicateurs de la qualité des eaux.
La démoustication des plans d'eau menace un petit crustacé très rare, Chirocephalus spinicaudatus, classé En danger critique. D'autres crustacés rares sont menacés en raison de l'accroissement des prélèvements d'eau pour les activités humaines ou l'urbanisation.
Concernant les trois écrevisses de métropole, des actions de sensibilisation sont déjà en cours pour protéger leurs milieux de vie ou réglementer leur pêche, rappellent les organismes. Ils appellent toutefois à un renforcement de la protection des milieux naturels vis-à-vis des pollutions et des aménagements.
Source ©AFP
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18:29
L'appétit insatiable des pays riches pour les produits comme le café ou le bois compromet la survie d'une espèce animale vulnérable sur trois dans les pays pauvres exportateurs, montre une étude australienne publiée jeudi dans la revue scientifique Nature.
Les scientifiques de l'Université de Sydney ont passé cinq ans à examiner plus de 5 milliards de chaînes d'approvisionnement reliant les consommateurs à plus de 15 000 produits dans 187 pays.
Ils ont étudié plus particulièrement le commerce mondial de biens associés à la perte de biodiversité comme le café, le cacao et le bois de construction, en croisant leurs données avec un registre de 25 000 espèces vulnérables.
L'étude met en évidence le fait que dans des pays comme Madagascar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sri Lanka et le Honduras, la production à l'exportation est responsable de la perte de biodiversité pour 50 à 60%.
L'habitat de l'atèle -ou singe-araignée- par exemple est lentement grignoté par les plantations de café et de cacao au Mexique et en Amérique centrale où il faut aussi construire des routes, au milieu des forêts, pour le transport des marchandises.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, 171 espèces, dont le marsupial "cuscus" (Spilocuscus rufoniger), et l'échidné de Barton (Zaglossus bartoni), sont menacées par l'exploitation minière et forestière destinée à une poignée de gros pays acheteurs.
Sur ces 171 espèces, pas moins de 60 pourraient disparaître à cause de la coupe de bois de construction pour le marché japonais, tandis qu'en Indonésie, les exportations agricoles mettent en péril quelque 294 espèces.
Source Belga
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Les scientifiques de l'Université de Sydney ont passé cinq ans à examiner plus de 5 milliards de chaînes d'approvisionnement reliant les consommateurs à plus de 15 000 produits dans 187 pays.
Ils ont étudié plus particulièrement le commerce mondial de biens associés à la perte de biodiversité comme le café, le cacao et le bois de construction, en croisant leurs données avec un registre de 25 000 espèces vulnérables.
L'étude met en évidence le fait que dans des pays comme Madagascar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sri Lanka et le Honduras, la production à l'exportation est responsable de la perte de biodiversité pour 50 à 60%.
L'habitat de l'atèle -ou singe-araignée- par exemple est lentement grignoté par les plantations de café et de cacao au Mexique et en Amérique centrale où il faut aussi construire des routes, au milieu des forêts, pour le transport des marchandises.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, 171 espèces, dont le marsupial "cuscus" (Spilocuscus rufoniger), et l'échidné de Barton (Zaglossus bartoni), sont menacées par l'exploitation minière et forestière destinée à une poignée de gros pays acheteurs.
Sur ces 171 espèces, pas moins de 60 pourraient disparaître à cause de la coupe de bois de construction pour le marché japonais, tandis qu'en Indonésie, les exportations agricoles mettent en péril quelque 294 espèces.
Source Belga
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18:09
Une nouvelle étude américaine utilisant les données du projet Grace (Gravity recovery and climate experiment) publiée le 29 mai 2012 dans une revue de l'académie des sciences américaine alerte sur l'importance de pratiques d'irrigation durables des cultures aux USA dans les hautes plaines et dans la Central Valley californienne, deux des principales régions agricoles nord-américaines.
Sans cela, le risque est de voir la sécurité alimentaire du pays gravement remise en cause, menacée par l'épuisement des réserves d'eaux souterraines.
L'étude donne une image temporelle et spatiale très précise de l'épuisement des eaux souterraines dans ces deux régions américaines qui ont produit ensemble pour près de 56 milliards de dollars de denrées agricoles en 2007 - soit une grande partie de la production alimentaire des Etats-Unis. Elles sont également responsables pour moitié de la diminution du niveau des eaux souterraines aux États-Unis, principalement à cause de l'irrigation des cultures, indiquent les chercheurs.
Les chercheurs de l'Université du Texas espèrent que ces observations conduiront à une utilisation plus durable de l'eau dans ces zones, bien qu'ils soient conscients de l'impossibilité de trouver des solutions durables en matière d'irrigation dans certaines parties de ces régions agricoles, comme dans la partie sud des hautes plaines.
Des phases de sécheresses répétées et une urbanisation croissante dans ces zones ne peuvent qu'aggraver l'état des nappes phréatiques, alertent les chercheurs.
De cette nouvelle étude américaine ressortent trois résultats qui interpellent.
Lors de la vague récente de sécheresse qui a touché la Central Valley en Californie entre 2006 et 2009, les agriculteurs du sud auraient appauvri les eaux souterraines du volume nécessaire pour remplir le plus grand réservoir artificiel des USA, le lac Mead près de Las Vegas. Autant dire à un niveau de prélèvement supérieur aux taux de recharge actuels des nappes aquifères, rien de bien durable donc.
Autre constat : dans les hautes plaines, un tiers de l'épuisement des eaux souterraines se produit dans seulement 4 % de la superficie de cette région.
Et si les tendances actuelles se poursuivent, les chercheurs craignent également que dans certaines zones du sud des hautes plaines, comme dans le nord du Texas (région du Panhandle) ou dans l'ouest du Kansas, tout recourt à l'irrigation des cultures deviennent tout simplement impossible d'ici quelques décennies.
Les chercheurs avancent quelques propositions pour rendre plus durables les pratiques d'irrigation sur les cultures dans ces zones, comme remplacer les systèmes d'irrigation par submersion (utilisés sur environ la moitié des cultures) par des systèmes d'irrigation par aspersion et de goutte à goutte plus efficaces, tout en développant la pratique des retenues collinaires (groundwater banking).
Mais les chercheurs ne s'attendent pas à ce que toutes ces positions techniques plus économes en eau d'irrigation résolvent le problème de la ressource en eau dans ces régions. Il faudra passer des cultures irriguées comme le maïs aux cultures non irriguées telles que le sorgho, ou aux pâturages, conseillent-ils. Avec l'impact économique que ces transitions peuvent avoir, les cultures non irriguées produisant environ moitié moins que les cultures irriguées.
Source © B.V. la francegricole
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Sans cela, le risque est de voir la sécurité alimentaire du pays gravement remise en cause, menacée par l'épuisement des réserves d'eaux souterraines.
L'étude donne une image temporelle et spatiale très précise de l'épuisement des eaux souterraines dans ces deux régions américaines qui ont produit ensemble pour près de 56 milliards de dollars de denrées agricoles en 2007 - soit une grande partie de la production alimentaire des Etats-Unis. Elles sont également responsables pour moitié de la diminution du niveau des eaux souterraines aux États-Unis, principalement à cause de l'irrigation des cultures, indiquent les chercheurs.
Les chercheurs de l'Université du Texas espèrent que ces observations conduiront à une utilisation plus durable de l'eau dans ces zones, bien qu'ils soient conscients de l'impossibilité de trouver des solutions durables en matière d'irrigation dans certaines parties de ces régions agricoles, comme dans la partie sud des hautes plaines.
Des phases de sécheresses répétées et une urbanisation croissante dans ces zones ne peuvent qu'aggraver l'état des nappes phréatiques, alertent les chercheurs.
De cette nouvelle étude américaine ressortent trois résultats qui interpellent.
Lors de la vague récente de sécheresse qui a touché la Central Valley en Californie entre 2006 et 2009, les agriculteurs du sud auraient appauvri les eaux souterraines du volume nécessaire pour remplir le plus grand réservoir artificiel des USA, le lac Mead près de Las Vegas. Autant dire à un niveau de prélèvement supérieur aux taux de recharge actuels des nappes aquifères, rien de bien durable donc.
Autre constat : dans les hautes plaines, un tiers de l'épuisement des eaux souterraines se produit dans seulement 4 % de la superficie de cette région.
Et si les tendances actuelles se poursuivent, les chercheurs craignent également que dans certaines zones du sud des hautes plaines, comme dans le nord du Texas (région du Panhandle) ou dans l'ouest du Kansas, tout recourt à l'irrigation des cultures deviennent tout simplement impossible d'ici quelques décennies.
Les chercheurs avancent quelques propositions pour rendre plus durables les pratiques d'irrigation sur les cultures dans ces zones, comme remplacer les systèmes d'irrigation par submersion (utilisés sur environ la moitié des cultures) par des systèmes d'irrigation par aspersion et de goutte à goutte plus efficaces, tout en développant la pratique des retenues collinaires (groundwater banking).
Mais les chercheurs ne s'attendent pas à ce que toutes ces positions techniques plus économes en eau d'irrigation résolvent le problème de la ressource en eau dans ces régions. Il faudra passer des cultures irriguées comme le maïs aux cultures non irriguées telles que le sorgho, ou aux pâturages, conseillent-ils. Avec l'impact économique que ces transitions peuvent avoir, les cultures non irriguées produisant environ moitié moins que les cultures irriguées.
Source © B.V. la francegricole
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17:45
Un quart de la végétation présente au fond des océans a disparu.
La déforestation terrestre, visible, est une plaie majeure pour notre planète, mais sachez que les "forêts" marines ne se portent pas mieux : 29% d'entre elles n’existent plus en raison de la pollution ou du changement climatique. Or, ne pas s'en occuper serait une erreur car les herbiers marins contribuent significativement à la régulation du CO2 atmosphérique.
En effet, selon une étude parue le 20 mai dans l’édition en ligne de Nature Geoscience, la végétation marine capterait deux fois et demi plus de carbone par kilomètre carré que les forêts terrestres. Pour chiffrer le phénomène, cela représente 83.000 tonnes métrique de carbone piégées par les plantes marines quand une forêt en absorbe 30.000. Même si ces végétaux ne tapissent que 0,2% des fonds marins, cela représente des surfaces non négligeables pour une planète recouverte d’océans au deux tiers.
Aussi, d’après les chercheurs ces plantes conserveraient le carbone beaucoup plus longtemps qu’un arbre "typique". Les recherches ont montré que certains herbiers analysés à travers le monde contenaient du carbone vieux de plusieurs milliers d’années. A l’heure actuelle, les scientifiques estiment que ces plantes marines capturent environ 27 millions de tonnes de carbone par an. Leur disparition progressive pourrait ainsi déstabiliser fortement les concentrations de CO2 atmosphérique.
Source © Maxiscience
17:39
Les glaciers côtiers de l'Antarctique sont de plus en plus minces... et cette évolution s'accélère dans certaines régions, comme celle de la mer d'Amundsen.
Cette observation qui vient confirmer que l'Antarctique est probablement en train de réagir au changement climatique en cours d'une manière qui n'était pas anticipée il y a une quinzaine d'années est l'un des legs scientifiques du satellite de l'Agence spatiale européenne Envisat, récemment perdu après dix ans de bons et loyaux services.
Le graphique ci-contre provient de l'étude de ses observations altimétriques des glaciers du continent blanc entre 2002 et 2010 par un doctorant du LEGOS à Toulouse, Thomas Flament et Frédérique Rémy, directeur de recherche au Cnrs, qui dirige l'équipe Cryosphère du Legos.
Voici sa présentation sur le site Aviso: «Variations de hauteur mesurées par l'altimètre d'Envisat entre sept. 2002 et oct. 2010. La plupart des variations d'altitude se situe entre -15 et +15 cm/an et elles sont souvent imputables aux variations inter-annuelles des conditions météorologiques (accumulation de neige, tassement du manteau neigeux...). Plus près des côtes en revanche, on observe des glaciers qui perdent jusqu'à plusieurs mètres d'épaisseur par an, surtout en Antarctique de l'Ouest. (Crédits LEGOS) . Anim glacier
Thomas Flament explique la nouveauté de ce travail: «nous avons pu utiliser des observations plus précises que les études antérieures, grace à l'altimètre radar d'Envisat, en bande Ku, qui couvre jusqu'à 81,5°de latitude nord et sud, qui fonctionne jour et nuit et se joue des nuages. L'instrument envoie une impulsion et mesure le temps aller et retour du signal. Pour avoir des séries de hauteurs, il faut comparer des endroits identiques, or, avec la dérive de l'orbite, Envisat voit sa trace dériver de quelques km entre deux tours de Terre. De ce fait, pour ce genre d'études, d'habitude on retient seulement les points de croisement des traces, ce qui assure d'avoir mesuré le même point au sol. Pour la première fois, nous avons fait des corrections de topographie qui permettent d'utiliser tous les points mesurés le long de la trace afin de pouvoir mesurer même dans des régions en pente. Jusqu'alors cette technique n'avait pas été utilisée. Elle permet de multiplier par 20 le nombre de points de mesure au sol par rapport aux seuls points de croisement, ce qui débouche sur une cartographie beaucoup Niveau marinplus précise des variations d'altitude.»
Ainsi, l'étude de Flament et Rémy conforte et précise celle publiée récemment sur les plate-formes de glace
Il faut noter que cette réaction des calottes polaires pourrait modifier sérieusement les projections sur le niveau marin futur s'il elle se confirme et s'amplifie
Il suffit de lire ce petit texte du site Aviso, écrit probablement il y a quelques années seulement, pour vérifier que cette perspective s'oppose à ce que les glaciologues pensaient il y a moins de dix ans. On y lit: «Quinze années de données des satellites ERS-1, ERS-2 et Envisat ont aussi permis de mesurer le bilan de masse des calottes. Les résultats montrent que la calotte polaire du Groenland s'amincit aux basses latitudes et s'épaissit en son centre. Une augmentation simultanée du taux d'accumulation aux hautes latitudes et une fonte aux basses latitudes sont fortement corrélées à un comportement théorique de la neige soumise à des modifications climatiques. En moyenne toutefois, la calotte polaire du Groenland semble s'épaissir légèrement à un taux qui correspond à une diminution du Jours fonte Groenlandniveau de la mer de 0.03 mm/an. Au contraire, l'Antarctique semble stable, bien que des diminutions ou des épaississements locaux soient observés : un large secteur à l'ouest semble diminuer d'épaisseur alors que plusieurs endroits à l'est semblent s'épaissir.»
Cette vision de calottes polaires en croissance ou stables est encore présente dans le dernier rapport du GIEC, paru en 2007 et fondé sur les connaissances d'avant 2005. Elle n'est plus de mise aujourd'hui et les spécialistes en sont plutôt à calculer des pertes de masse et des contributions à l'élévation du niveau marin
Thomas Flament ajoute toutefois que la durée d'observation n'est que de quelques années - 2002-2010 - ce qui rend délicat la mise en évidence d'une tendance de long terme relativement aux variations interannuelles ou à des évolutions de quelques années sans lien direct avec le changement climatique en cours. Les satellites permettront-ils d'observer avec autant de précision cette région dans le futur afin d'établir si une telle tendance existe et si elle peut se quantifier ?
Actuellement le satellite Cryosat fonctionne mais il n'a pas exactement la même orbite qu'Envisat, donc on ne pourra pas comparer directement leurs traces. L'avantage de Cryosat est qu'il "monte" à 88°de latitude et observe donc mieux les zones les plus proches des pôles, invisibles pour Envisat.
A l'automne 2002, il est prévu de lancer le satellite Saral (Franco/Indien) co-financé par le Cnes, avec l'altimètre Altika qui aura la même orbite qu'Envisat (dessin ci-dessus). Mais le programme pourrait prendre du retard. De son côté l'Agence spatiale européenne doit mettre sur orbite le satellite Sentinel-3... mais les discussions se tendent en Europe sur le financement du programme de satellites d'observation de la Terre et de leur utilisation (le programme GMES qui doit être financé par l'Union Européenne).
De manière plus générale, les scientifiques s'inquiètent de voir que les programmes d'observations de la Terre par satellites n'assurent pas une continuité de toutes les mesures, en raison des difficultés budgétaires des agences spatiales en Europe et aux AltimetrieEtats-Unis (Esa et Nasa) et de choix faits en faveurs des vols habités. Le satellite Jason-3, qui doit assurer la suite des Topex-Poséidon, Jason-1 et Jason-2 (dessin ci-contre illustrant leur mode de fonctionnement) pour mesurer les variations de hauteur des océans n'a toujours pas de lanceur désigné.
Ainsi, un rapport récent de la Nasa montre que sans décisions rapides l'Agence spatiale américaine pourrait se retrouver en 2020 avec seulement le quart de la flotte actuelle de satellites d'observation de la Terre. Il pourrait y avoir des "trous" dans la couverture des satellites météo en orbite polaire.
En outre, les échecs au lancement par des engins peu chers mais de fiabilité moyenne (comme le Taurus) ont provoqué la destruction lors du tir du satellite chargé de surveiller le gaz carbonique dans l'atmosphère (OCO) et de Glory qui devait observer les aérosols et l'énergie solaire arrivant sur Terre pour des buts de recherche climatique.
Source © blog science libération
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Cette observation qui vient confirmer que l'Antarctique est probablement en train de réagir au changement climatique en cours d'une manière qui n'était pas anticipée il y a une quinzaine d'années est l'un des legs scientifiques du satellite de l'Agence spatiale européenne Envisat, récemment perdu après dix ans de bons et loyaux services.
Le graphique ci-contre provient de l'étude de ses observations altimétriques des glaciers du continent blanc entre 2002 et 2010 par un doctorant du LEGOS à Toulouse, Thomas Flament et Frédérique Rémy, directeur de recherche au Cnrs, qui dirige l'équipe Cryosphère du Legos.
Voici sa présentation sur le site Aviso: «Variations de hauteur mesurées par l'altimètre d'Envisat entre sept. 2002 et oct. 2010. La plupart des variations d'altitude se situe entre -15 et +15 cm/an et elles sont souvent imputables aux variations inter-annuelles des conditions météorologiques (accumulation de neige, tassement du manteau neigeux...). Plus près des côtes en revanche, on observe des glaciers qui perdent jusqu'à plusieurs mètres d'épaisseur par an, surtout en Antarctique de l'Ouest. (Crédits LEGOS) . Anim glacier
Thomas Flament explique la nouveauté de ce travail: «nous avons pu utiliser des observations plus précises que les études antérieures, grace à l'altimètre radar d'Envisat, en bande Ku, qui couvre jusqu'à 81,5°de latitude nord et sud, qui fonctionne jour et nuit et se joue des nuages. L'instrument envoie une impulsion et mesure le temps aller et retour du signal. Pour avoir des séries de hauteurs, il faut comparer des endroits identiques, or, avec la dérive de l'orbite, Envisat voit sa trace dériver de quelques km entre deux tours de Terre. De ce fait, pour ce genre d'études, d'habitude on retient seulement les points de croisement des traces, ce qui assure d'avoir mesuré le même point au sol. Pour la première fois, nous avons fait des corrections de topographie qui permettent d'utiliser tous les points mesurés le long de la trace afin de pouvoir mesurer même dans des régions en pente. Jusqu'alors cette technique n'avait pas été utilisée. Elle permet de multiplier par 20 le nombre de points de mesure au sol par rapport aux seuls points de croisement, ce qui débouche sur une cartographie beaucoup Niveau marinplus précise des variations d'altitude.»
Ainsi, l'étude de Flament et Rémy conforte et précise celle publiée récemment sur les plate-formes de glace
Il faut noter que cette réaction des calottes polaires pourrait modifier sérieusement les projections sur le niveau marin futur s'il elle se confirme et s'amplifie
Il suffit de lire ce petit texte du site Aviso, écrit probablement il y a quelques années seulement, pour vérifier que cette perspective s'oppose à ce que les glaciologues pensaient il y a moins de dix ans. On y lit: «Quinze années de données des satellites ERS-1, ERS-2 et Envisat ont aussi permis de mesurer le bilan de masse des calottes. Les résultats montrent que la calotte polaire du Groenland s'amincit aux basses latitudes et s'épaissit en son centre. Une augmentation simultanée du taux d'accumulation aux hautes latitudes et une fonte aux basses latitudes sont fortement corrélées à un comportement théorique de la neige soumise à des modifications climatiques. En moyenne toutefois, la calotte polaire du Groenland semble s'épaissir légèrement à un taux qui correspond à une diminution du Jours fonte Groenlandniveau de la mer de 0.03 mm/an. Au contraire, l'Antarctique semble stable, bien que des diminutions ou des épaississements locaux soient observés : un large secteur à l'ouest semble diminuer d'épaisseur alors que plusieurs endroits à l'est semblent s'épaissir.»
Cette vision de calottes polaires en croissance ou stables est encore présente dans le dernier rapport du GIEC, paru en 2007 et fondé sur les connaissances d'avant 2005. Elle n'est plus de mise aujourd'hui et les spécialistes en sont plutôt à calculer des pertes de masse et des contributions à l'élévation du niveau marin
Thomas Flament ajoute toutefois que la durée d'observation n'est que de quelques années - 2002-2010 - ce qui rend délicat la mise en évidence d'une tendance de long terme relativement aux variations interannuelles ou à des évolutions de quelques années sans lien direct avec le changement climatique en cours. Les satellites permettront-ils d'observer avec autant de précision cette région dans le futur afin d'établir si une telle tendance existe et si elle peut se quantifier ?
Actuellement le satellite Cryosat fonctionne mais il n'a pas exactement la même orbite qu'Envisat, donc on ne pourra pas comparer directement leurs traces. L'avantage de Cryosat est qu'il "monte" à 88°de latitude et observe donc mieux les zones les plus proches des pôles, invisibles pour Envisat.
A l'automne 2002, il est prévu de lancer le satellite Saral (Franco/Indien) co-financé par le Cnes, avec l'altimètre Altika qui aura la même orbite qu'Envisat (dessin ci-dessus). Mais le programme pourrait prendre du retard. De son côté l'Agence spatiale européenne doit mettre sur orbite le satellite Sentinel-3... mais les discussions se tendent en Europe sur le financement du programme de satellites d'observation de la Terre et de leur utilisation (le programme GMES qui doit être financé par l'Union Européenne).
De manière plus générale, les scientifiques s'inquiètent de voir que les programmes d'observations de la Terre par satellites n'assurent pas une continuité de toutes les mesures, en raison des difficultés budgétaires des agences spatiales en Europe et aux AltimetrieEtats-Unis (Esa et Nasa) et de choix faits en faveurs des vols habités. Le satellite Jason-3, qui doit assurer la suite des Topex-Poséidon, Jason-1 et Jason-2 (dessin ci-contre illustrant leur mode de fonctionnement) pour mesurer les variations de hauteur des océans n'a toujours pas de lanceur désigné.
Ainsi, un rapport récent de la Nasa montre que sans décisions rapides l'Agence spatiale américaine pourrait se retrouver en 2020 avec seulement le quart de la flotte actuelle de satellites d'observation de la Terre. Il pourrait y avoir des "trous" dans la couverture des satellites météo en orbite polaire.
En outre, les échecs au lancement par des engins peu chers mais de fiabilité moyenne (comme le Taurus) ont provoqué la destruction lors du tir du satellite chargé de surveiller le gaz carbonique dans l'atmosphère (OCO) et de Glory qui devait observer les aérosols et l'énergie solaire arrivant sur Terre pour des buts de recherche climatique.
Source © blog science libération
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17:27
Environnement Canada confirme qu'une tornade a touché le sol mardi soir près de Taber, au sud-est de Calgary. L'organisme enquête également sur le signalement de trois autres tornades qui seraient survenues dans la nuit de mardi à mercredi.
La première tornade a été observée à huit kilomètres au sud de la municipalité de Taber, vers 20 h 30 mardi.
Un autre tourbillon a ensuite été signalé peu avant 23 h, à environ 10 kilomètres au nord de Brooks.
Le maire de Taber, Ray Bryant, a confirmé que la première tornade avait provoqué une panne de courant et plongé la moitié de la ville dans la noirceur.
Des bâtiments ont subi des dommages et des arbres ont été déracinés dans la ville. On ne déplore pas de blessés.
Les dommages à la production agricole locale n'ont pas encore été compilés dans la ville, qui produit entre autres du maïs.
La police de Taber s'est dite submergée par les appels d'urgence. Elle a mis en garde les citoyens : ils ne doivent pas composer le 9-1-1 à moins qu'il ne s'agisse d'une urgence mettant leur vie en danger ou d'un crime.
Pour sa part, la ville de Calgary a reçu d'importantes précipitations de pluie et de grêle, en plus d'orages violents. Certaines résidences ont été inondées. Les services d'urgence ont répondu à quelque 150 appels en six heures.
Les autorités disent surveiller le niveau des rivières avoisinantes.
Source Radio Canada
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La première tornade a été observée à huit kilomètres au sud de la municipalité de Taber, vers 20 h 30 mardi.
Un autre tourbillon a ensuite été signalé peu avant 23 h, à environ 10 kilomètres au nord de Brooks.
Le maire de Taber, Ray Bryant, a confirmé que la première tornade avait provoqué une panne de courant et plongé la moitié de la ville dans la noirceur.
Des bâtiments ont subi des dommages et des arbres ont été déracinés dans la ville. On ne déplore pas de blessés.
Les dommages à la production agricole locale n'ont pas encore été compilés dans la ville, qui produit entre autres du maïs.
La police de Taber s'est dite submergée par les appels d'urgence. Elle a mis en garde les citoyens : ils ne doivent pas composer le 9-1-1 à moins qu'il ne s'agisse d'une urgence mettant leur vie en danger ou d'un crime.
Pour sa part, la ville de Calgary a reçu d'importantes précipitations de pluie et de grêle, en plus d'orages violents. Certaines résidences ont été inondées. Les services d'urgence ont répondu à quelque 150 appels en six heures.
Les autorités disent surveiller le niveau des rivières avoisinantes.
Source Radio Canada
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mercredi 6 juin 2012
20:08
Incroyable la Hongrie touchée par une tornade
Le 2 juin dernier une tornade inattendue dans ces régions a touché le sol dans le petit village de Nyíracsád.
C'est les vidéos postées sur Youtube par les habitants qui ont donné l’alerte
Beaucoup de dégâts ont été recensé. Des arbres ont été déracinés et des pylônes électriques sont tombées . Plus de 30 maisons ont été gravement endommagés.
© Nature Alerte
...pour en savoir plus c'est ici mais en Hongrois...
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20:02
Hier plus de 5000 poissons ont été retrouvé morts dans l'étang de Madeley dans le Staffordshire en Angleterre
Ralph Parsons, le président du Club de Pêche , qui gère l'étang, a déclaré: "Nous avons normalement entre 7.000 et 10.000 poissons dans l'étang au moins 5.000 d'entre eux sont morts aujourd'hui.
Un épandage agricole s'est répandu par mégarde dans un ruisseau en amont, cela semble être la cause de la pollution qui a touché l'étang assure l'agence de l'environnement (EA)
Déjà en 2004 l'étang avait connu une situation similaire et des milliers de poissons avaient péris, mais à l'époque l'affaire avait été classé dans les dossiers des hécatombes mystérieuses,.
La prise de conscience de la nécessaire révélation de la vérité sur la raison de ces hécatombes semble enfin , petit à petit, du moins seulement en Angleterre se réveiller , et encore tout n'est pas dit.
© Nature Alerte
Le même jour aux États Unis c'est dans le lac impérial de Mulberry en Floride que des milliers de poissons ont été retrouvé le ventre à l'air en dégageant une odeur insupportable pour les riverains.
Et là comme d'habitude c'est la faute à pas de chance, aux "c'est pas moi c'est ma sœur ", aux algues, aux ovnis, à la fin du monde, à la bible, aux pipi dans l'eau, au manque d’oxygène, aux algues tueuses...etc...etc...
Bref on sait cultiver le mystère depuis bien longtemps lorsqu'il y a hécatombe animal outre atlantique, pays paradis pour les agricultures intensives et pour des milliers de puits d'extraction.... de gaz de shit... euh de schiste... bien sûrs.
© Nature Alerte
Ralph Parsons, le président du Club de Pêche , qui gère l'étang, a déclaré: "Nous avons normalement entre 7.000 et 10.000 poissons dans l'étang au moins 5.000 d'entre eux sont morts aujourd'hui.
Un épandage agricole s'est répandu par mégarde dans un ruisseau en amont, cela semble être la cause de la pollution qui a touché l'étang assure l'agence de l'environnement (EA)
Déjà en 2004 l'étang avait connu une situation similaire et des milliers de poissons avaient péris, mais à l'époque l'affaire avait été classé dans les dossiers des hécatombes mystérieuses,.
La prise de conscience de la nécessaire révélation de la vérité sur la raison de ces hécatombes semble enfin , petit à petit, du moins seulement en Angleterre se réveiller , et encore tout n'est pas dit.
© Nature Alerte
Le même jour aux États Unis c'est dans le lac impérial de Mulberry en Floride que des milliers de poissons ont été retrouvé le ventre à l'air en dégageant une odeur insupportable pour les riverains.
Et là comme d'habitude c'est la faute à pas de chance, aux "c'est pas moi c'est ma sœur ", aux algues, aux ovnis, à la fin du monde, à la bible, aux pipi dans l'eau, au manque d’oxygène, aux algues tueuses...etc...etc...
Bref on sait cultiver le mystère depuis bien longtemps lorsqu'il y a hécatombe animal outre atlantique, pays paradis pour les agricultures intensives et pour des milliers de puits d'extraction.... de gaz de shit... euh de schiste... bien sûrs.
© Nature Alerte
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19:48
C'est une terrible canicule qui s'est abattue dimanche dans l'Andhra Pradesh en Inde, 30 personnes y ont trouvé la mort , 20 dans le district de East Godavari, majoritairement des ouvriers de la société MGNREGS, et 10 autres personnes dans le district de Vishakhapatnam.
Samedi dernier le mercure est monté à plus de 45 degrés Celsius dans les secteurs côtiers de l'Andhra Pradesh. Cette vague de chaleur a touché les villages de Kakinada, Khammam, Adilabad et Rentachintala, à Guntur ont a même enregistré 47 degrés à l'ombre.
Le gouvernement a ordonné la mise en place de stands d'eau potable dans les villes et l'acheminement urgent de camions-citernes dans les zones rurales.
La région a également été frappé par de nombreuses coupures d’électricité, elle a donc connu ce weekend une flambée record des prix de vente des groupes électrogènes qui tentent désespérément d'alimenter les ventilateurs devenus indispensables à la population pour supporter la chaleur insoutenable. ils se vendaient hier à environ 2000 roupies pièce au lieu de 800 au cour normal.
Par ailleurs le prix des bières et des crèmes glacées a terriblement augmenté en quelques jours.
Quatre autres personnes sont mortes dans le district de Kolkata portant a 16 le nombre de décès dans ce district depuis le début de la vague de chaleur.
Les services météo indiens annoncent une augmentation possible de la température dans ces régions dans les jours à venir, le Bengale du Sud pourrait être touché et atteindre lui aussi les 45 degrés Celsius.
85 personnes ont déjà trouvé la mort depuis le début de cette canicule.
© Nature Alerte
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Samedi dernier le mercure est monté à plus de 45 degrés Celsius dans les secteurs côtiers de l'Andhra Pradesh. Cette vague de chaleur a touché les villages de Kakinada, Khammam, Adilabad et Rentachintala, à Guntur ont a même enregistré 47 degrés à l'ombre.
Le gouvernement a ordonné la mise en place de stands d'eau potable dans les villes et l'acheminement urgent de camions-citernes dans les zones rurales.
La région a également été frappé par de nombreuses coupures d’électricité, elle a donc connu ce weekend une flambée record des prix de vente des groupes électrogènes qui tentent désespérément d'alimenter les ventilateurs devenus indispensables à la population pour supporter la chaleur insoutenable. ils se vendaient hier à environ 2000 roupies pièce au lieu de 800 au cour normal.
Par ailleurs le prix des bières et des crèmes glacées a terriblement augmenté en quelques jours.
Quatre autres personnes sont mortes dans le district de Kolkata portant a 16 le nombre de décès dans ce district depuis le début de la vague de chaleur.
Les services météo indiens annoncent une augmentation possible de la température dans ces régions dans les jours à venir, le Bengale du Sud pourrait être touché et atteindre lui aussi les 45 degrés Celsius.
85 personnes ont déjà trouvé la mort depuis le début de cette canicule.
© Nature Alerte
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19:41
La superficie des incendies de forêt en Sibérie a augmenté de 1.150 hectares en 24 heures, nous informe l'agence ITAR-TASS.
Neuf pompiers ont péri mercredi en luttant contre les feux dans la république russe de Touva (sud de la Sibérie), rapporte les services forestiers.
Un groupe de 13 pompiers-parachutistes participait aux opérations, quatre sont sortis de la zone en feu, neuf sont morts", a indiqué le service forestier russe, cité par Interfax.
Ce mercredi matin, une centaine de feux étaient répartis dans neuf régions sibériennes: sur les 48 foyers qui ont déjà ravagé 3.806 hectares quinze ont pu être circonscrits. La situation la plus dangereuse reste Touva, 13 incendies sont en cours sur 2.895 ha, trois y sont particulièrement énormes, ils couvrent 2.060 hectares.
Dans le Territoire de Krasnoïarsk, les incendies se sont propagés sur 711 ha. , ils sont difficiles à éteindre car inaccessibles par les voies terrestres.
90 hectares de taïga dans la République de l'Altaï, 83 hectares dans la région de Tomsk. Quelques autres petits incendies sont recensés dans les forêts de la région d'Irkoutsk et de Bouriatie.
798 hommes dotés de 83 engins sont engagés dans les opérations. Les avions de la Protection aérienne des forêts ont effectué 38 missions de surveillance et totalisé 174 heures de vol en 24 heures.
Depuis la canicule de l'été 2010 des millions d'hectares de forêts et de steppe ont déjà été ravagés par le feu dans ces régions.
© Nature Alerte
Neuf pompiers ont péri mercredi en luttant contre les feux dans la république russe de Touva (sud de la Sibérie), rapporte les services forestiers.
Ce mercredi matin, une centaine de feux étaient répartis dans neuf régions sibériennes: sur les 48 foyers qui ont déjà ravagé 3.806 hectares quinze ont pu être circonscrits. La situation la plus dangereuse reste Touva, 13 incendies sont en cours sur 2.895 ha, trois y sont particulièrement énormes, ils couvrent 2.060 hectares.
Dans le Territoire de Krasnoïarsk, les incendies se sont propagés sur 711 ha. , ils sont difficiles à éteindre car inaccessibles par les voies terrestres.
90 hectares de taïga dans la République de l'Altaï, 83 hectares dans la région de Tomsk. Quelques autres petits incendies sont recensés dans les forêts de la région d'Irkoutsk et de Bouriatie.
798 hommes dotés de 83 engins sont engagés dans les opérations. Les avions de la Protection aérienne des forêts ont effectué 38 missions de surveillance et totalisé 174 heures de vol en 24 heures.
Depuis la canicule de l'été 2010 des millions d'hectares de forêts et de steppe ont déjà été ravagés par le feu dans ces régions.
© Nature Alerte
19:37
Une tornade s'est produite dans le secteur de la ville de Diehlstadt (comté de Scott) dans le Sud de l'Etat du Missouri et a fait 3 morts et des dommages matériels. La tornade s'est intégré dans un front orageux très actif qui a balayé les Etats du Missouri, de l'Illinois et du Kentuchy.
Les victimes sont un homme et ses deux fils qui ont péri dans la destruction du mobil home dans lequel ils habitaient. Une fillette de 11 ans a également été blessée par des grêlons.
52 maisons et plusieurs commerces ont été sinistrés. Une église a également été endommagée. Plusieurs arbres on été déracinés et des lignes électriques arrachées
Source : © AP
Les victimes sont un homme et ses deux fils qui ont péri dans la destruction du mobil home dans lequel ils habitaient. Une fillette de 11 ans a également été blessée par des grêlons.
52 maisons et plusieurs commerces ont été sinistrés. Une église a également été endommagée. Plusieurs arbres on été déracinés et des lignes électriques arrachées
Source : © AP
19:35
En Italie, un nouveau tremblement de terre d’une magnitude de 4,5 a été enregistré ce mercredi matin au large de Ravenne. L‘épicentre de ce séisme se trouve en mer à 26 km de profondeur. Il n’y a aucun blessé, ni dégâts importants, même si une des rues de Ravenne a été provisoirement fermée à la circulation, par précaution.
Pour les spécialistes, ce tremblement de terre a été généré par une faille différente de celle qui a causé les séismes de ces dernières semaines.
“Il y a certes un lien avec les précédentes secousses puisqu’elles se produisent toutes dans une structure géologique équivalente, explique Gianluca Valensise, sismologue. Mais là, le séisme a eu lieu beaucoup plus à l’Est. On va continuer nos analyses pour comparer nos informations sur ces différents tremblements de terre”.
Par ailleurs, deux femmes qui avaient été blessées dans le tremblement de terre du 29 mai sont décédées à l’hôpital. Le bilan de ces séismes s‘élève donc à présent à 26 morts.
Enfin à Poggia Renatico, le clocher d’une église a dû être détruit. Il menaçait de s’effondrer après les secousses et les répliques de ces derniers jours.
source © AFP
Pour les spécialistes, ce tremblement de terre a été généré par une faille différente de celle qui a causé les séismes de ces dernières semaines.
“Il y a certes un lien avec les précédentes secousses puisqu’elles se produisent toutes dans une structure géologique équivalente, explique Gianluca Valensise, sismologue. Mais là, le séisme a eu lieu beaucoup plus à l’Est. On va continuer nos analyses pour comparer nos informations sur ces différents tremblements de terre”.
Par ailleurs, deux femmes qui avaient été blessées dans le tremblement de terre du 29 mai sont décédées à l’hôpital. Le bilan de ces séismes s‘élève donc à présent à 26 morts.
Enfin à Poggia Renatico, le clocher d’une église a dû être détruit. Il menaçait de s’effondrer après les secousses et les répliques de ces derniers jours.
source © AFP
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