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mardi 29 janvier 2013
19:05
Les scientifiques lancent un cri d'alerte: un cinquième des vertébrés - dont le panda, le tigre et le rhinocéros noir - sont menacés d'extinction dans un avenir proche. De nombreuses espèces disparaissent avant même d'être découvertes, mais d'autres plus connues vivent également les dernières décennies de leur existence.
D'après cette nouvelle étude, publiée dans le magazine Science, la crise qui touche la faune est grave et est susceptible de s'aggraver à cause du changement climatique. Certes, il reste de nombreuses espèces à découvrir, en majorité des insectes, des champignons et des plantes, mais cela n'empêche pas les animaux déjà connus de courir un immense danger. Et c'est au cours du dernier demi-siècle que l'agression de la nature a totalement dégénéré.
Tandis que les scientifiques estiment que près d'un cinquième des vertébrés sont menacés, le sort de la plupart des espèces reste obscur. Une enquête datant de 1998 a révélé que 70% des biologistes pensaient qu'un cinquième de toutes les espèces aurait disparu d'ici 2030. De nombreux experts estiment désormais que le monde perd 5% de ses espèces par décennie, ce qui signifie que leur nombre aura été réduit de moitié d'ici à 2150.
Si les mesures de conservation ont fait une grande différence ces dernières année (de nombreuses espèces ont survécu plus longtemps que prévu), il n'empêche qu'une "extinction massive causée par l'homme est en cours".
Par ailleurs, les auteurs ajoutent que le changement climatique menace de faire une énorme différence, surtout combiné avec la perte de l'habitat déjà fortement avancé. "Si nous ne parvenons pas à maintenir le réchauffement en dessous de deux degrés Celsius, les plus sombres prédictions se révèleront vraies", estime le Professeur Nigel Stork, de la Griffith University, à Brisbane (Australie).
Source: © Reuters. Par: Caroline Albert
Le film ci-dessous a été Réalisé par 9 enfants en une journée.
Ecole de Thirimont
D'après cette nouvelle étude, publiée dans le magazine Science, la crise qui touche la faune est grave et est susceptible de s'aggraver à cause du changement climatique. Certes, il reste de nombreuses espèces à découvrir, en majorité des insectes, des champignons et des plantes, mais cela n'empêche pas les animaux déjà connus de courir un immense danger. Et c'est au cours du dernier demi-siècle que l'agression de la nature a totalement dégénéré.
Tandis que les scientifiques estiment que près d'un cinquième des vertébrés sont menacés, le sort de la plupart des espèces reste obscur. Une enquête datant de 1998 a révélé que 70% des biologistes pensaient qu'un cinquième de toutes les espèces aurait disparu d'ici 2030. De nombreux experts estiment désormais que le monde perd 5% de ses espèces par décennie, ce qui signifie que leur nombre aura été réduit de moitié d'ici à 2150.
Si les mesures de conservation ont fait une grande différence ces dernières année (de nombreuses espèces ont survécu plus longtemps que prévu), il n'empêche qu'une "extinction massive causée par l'homme est en cours".
Par ailleurs, les auteurs ajoutent que le changement climatique menace de faire une énorme différence, surtout combiné avec la perte de l'habitat déjà fortement avancé. "Si nous ne parvenons pas à maintenir le réchauffement en dessous de deux degrés Celsius, les plus sombres prédictions se révèleront vraies", estime le Professeur Nigel Stork, de la Griffith University, à Brisbane (Australie).
Source: © Reuters. Par: Caroline Albert
Le film ci-dessous a été Réalisé par 9 enfants en une journée.
Ecole de Thirimont
creation & animation par les enfants 3eme primaire
institutrice / animatrice : Céline ROBERT
technicien audiovisuel : Patrice PEDROTTA
creation musicale : Johnny MICHAEL
...BRAVO... à tous...
institutrice / animatrice : Céline ROBERT
technicien audiovisuel : Patrice PEDROTTA
creation musicale : Johnny MICHAEL
...BRAVO... à tous...
18:53
Les derniers chiffres de l’Institut de recherches publiques France Agrimer, dépendant directement du Ministère de l’Agriculture, sont effarants.
Plus de 1 000 colonies d’abeilles sont décimées en France... chaque jour !
En seulement 6 ans, le nombre d’apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles » d’après France Agrimer.
C’est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en train de vivre.
La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd’hui et consommons au quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes, abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil, tournesol...
Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n’existe aucune alternative, ni technique, ni scientifique, pour les remplacer.
Sans elles, c’est l’alimentation de toute la population qui est menacée ! Sans parler de millions d’espèces d’insectes, d’oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.
Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un – majeur, décisif – qui est aujourd’hui clairement identifié et dénoncé par plus d’une quarantaine d’études scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans.
Il s’agit d’un groupe d’insecticides utilisés massivement sur les cultures : les néonicotinoïdes.
Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont mis sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes quels qu’ils soient.
Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui ont suivi l’apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années 1990. Et les populations d’abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits.
Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et pourtant...
Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow Chemical ou Monsanto, ils continuent à être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, - tuant ainsi des millions d’abeilles chaque année.
C’est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.
Si cette résolution était adoptée par l’Assemblée Nationale, des millions d’abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l’écosystème et de l’alimentation des générations futures.
De leur côté, les lobbys de l’industrie des pesticides sentent l’étau se resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver qu’on n’a pas d’autre choix que d’utiliser leurs poisons, ils prédisent des licenciements massifs si leurs produits étaient interdits...
Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l’Assemblée Nationale.
Signez la pétition
http://www.pollinis.org/petitions/proposition_Laurence_Abeille.php
DES ABEILLES ET DES HOMMES - Bande-annonce VF par CoteCine
Plus de 1 000 colonies d’abeilles sont décimées en France... chaque jour !
En seulement 6 ans, le nombre d’apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles » d’après France Agrimer.
C’est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en train de vivre.
La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd’hui et consommons au quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes, abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil, tournesol...
Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n’existe aucune alternative, ni technique, ni scientifique, pour les remplacer.
Sans elles, c’est l’alimentation de toute la population qui est menacée ! Sans parler de millions d’espèces d’insectes, d’oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.
Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un – majeur, décisif – qui est aujourd’hui clairement identifié et dénoncé par plus d’une quarantaine d’études scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans.
Il s’agit d’un groupe d’insecticides utilisés massivement sur les cultures : les néonicotinoïdes.
Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont mis sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes quels qu’ils soient.
Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui ont suivi l’apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années 1990. Et les populations d’abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits.
Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et pourtant...
Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow Chemical ou Monsanto, ils continuent à être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, - tuant ainsi des millions d’abeilles chaque année.
C’est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.
Si cette résolution était adoptée par l’Assemblée Nationale, des millions d’abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l’écosystème et de l’alimentation des générations futures.
De leur côté, les lobbys de l’industrie des pesticides sentent l’étau se resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver qu’on n’a pas d’autre choix que d’utiliser leurs poisons, ils prédisent des licenciements massifs si leurs produits étaient interdits...
Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l’Assemblée Nationale.
Signez la pétition
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18:40
Un séisme de magnitude 6,1 sur l'échelle de Richter s'est produit lundi, à 16h38 UTC, dans le Kazakhstan oriental, a annoncé le Centre sismologique Euro-Méditerranéen (CSEM) sur son site internet.
Le foyer du séisme se trouvait à 227 km à l'est de la capitale kazakhe d'Astana, à une profondeur de dix kilomètres.
Les secousses telluriques se sont faites sentir à Almaty, à 243 km de l'épicentre, avec une intensité 4, a annoncé le Centre kazakh des données sismiques sur son site.
Quelques dégâts mineurs ont été constaté: principalement quelques fissures ici ou là.
Source © Ria Novosti
Le foyer du séisme se trouvait à 227 km à l'est de la capitale kazakhe d'Astana, à une profondeur de dix kilomètres.
Les secousses telluriques se sont faites sentir à Almaty, à 243 km de l'épicentre, avec une intensité 4, a annoncé le Centre kazakh des données sismiques sur son site.
Quelques dégâts mineurs ont été constaté: principalement quelques fissures ici ou là.
Source © Ria Novosti
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lundi 28 janvier 2013
17:30
Au moins sept personnes sont mortes et trois autres ont été blessées dans un glissement de terrain survenu dans le sud-est de la Turquie.
Le mouvement de terrain s'est produit dans la ville de Sirnak, proche de la frontière irakienne, soumise à des pluies abondantes ces derniers jours.
La terre détrempée a envahi un terrain de football où se jouait un match entre équipes d'amateurs, engloutissant plusieurs joueurs et spectateurs.
Les recherches se poursuivaient lundi pour retrouver une personne toujours portée disparue.
Source : Antara
Le mouvement de terrain s'est produit dans la ville de Sirnak, proche de la frontière irakienne, soumise à des pluies abondantes ces derniers jours.
La terre détrempée a envahi un terrain de football où se jouait un match entre équipes d'amateurs, engloutissant plusieurs joueurs et spectateurs.
Les recherches se poursuivaient lundi pour retrouver une personne toujours portée disparue.
Source : Antara
17:22
Le Centre métrologique de Beijing a émis hier une alerte jaune au brouillard pour les prochains jours dans la ville. Le brouillard devrait réduire la visibilité et augmenter la pollution de l'air.
Le centre met en garde contre une détérioration de la qualité de l'air et déconseille aux habitants de sortir les trois jours prochains, durant lesquels la qualité de l'air est susceptible de se dégrader au niveau de “pollution lourde” dans l'ensemble de la capitale chinoise.
Selon les nouvelles mesures d'urgence mises en place pour lutter contre la pollution, quand le niveau de “pollution grave” est atteint, le gouvernement municipal doit réduire de 15% la production des usines polluantes et arrêter certains chantiers.
Le centre met en garde contre une détérioration de la qualité de l'air et déconseille aux habitants de sortir les trois jours prochains, durant lesquels la qualité de l'air est susceptible de se dégrader au niveau de “pollution lourde” dans l'ensemble de la capitale chinoise.
Selon les nouvelles mesures d'urgence mises en place pour lutter contre la pollution, quand le niveau de “pollution grave” est atteint, le gouvernement municipal doit réduire de 15% la production des usines polluantes et arrêter certains chantiers.
17:19
Les Seychelles, frappées par des inondations et glissements de terrain, faits exceptionnels dans la région, ont décrété l'état d'urgence en trois endroits de Mahé, la principale île de l'archipel, et lancé lundi un appel à l'aide internationale face aux dégâts provoqués par les intempéries.
L'archipel des Seychelles, dans l'Océan Indien, est généralement relativement épargné par les cyclones, mais a subi de violentes intempéries dimanche, conséquences d'une tempête tropicale en formation dans la région.
Les autorités n'ont fait état d'aucune victime, mais ont rapporté de nombreux dégâts dans trois districts de Mahé -- Pointe Larue, Anse aux pins, Au cap -- où plus de 150 maisons ont été inondées.
Une équipe doit désormais évaluer les dégâts. Mais le président seychellois, James Michel, a d'ores et déjà lancé un appel à l'aide internationale, estimant que son pays ne pourrait pas faire face seul "au désastre".
Des pluies intermittentes entravaient encore lundi les travaux de déblaiement et d'évaluation de la situation. Les Seychelles, ancienne colonie française puis britannique, sont composées de 115 îles et peuplées de quelque 85.000 habitants. Mahé compte à elle seule environ 70.000 personnes.
Source © Belga
L'archipel des Seychelles, dans l'Océan Indien, est généralement relativement épargné par les cyclones, mais a subi de violentes intempéries dimanche, conséquences d'une tempête tropicale en formation dans la région.
Les autorités n'ont fait état d'aucune victime, mais ont rapporté de nombreux dégâts dans trois districts de Mahé -- Pointe Larue, Anse aux pins, Au cap -- où plus de 150 maisons ont été inondées.
Une équipe doit désormais évaluer les dégâts. Mais le président seychellois, James Michel, a d'ores et déjà lancé un appel à l'aide internationale, estimant que son pays ne pourrait pas faire face seul "au désastre".
Des pluies intermittentes entravaient encore lundi les travaux de déblaiement et d'évaluation de la situation. Les Seychelles, ancienne colonie française puis britannique, sont composées de 115 îles et peuplées de quelque 85.000 habitants. Mahé compte à elle seule environ 70.000 personnes.
Source © Belga
17:16
Des pluies violentes dans le nord-est de l'Australie ont causé la mort de trois personnes et l'inondation de centaines de maisons, dont certains habitants ont dû se réfugier sur les toits pour échapper aux flots, ont indiqué lundi les autorités.
Les corps de deux personnes disparues ont été retrouvés lundi, s'ajoutant ainsi au décès d'un homme la veille, parti inspecter son bateau, près de la ville de Bundaberg, à quelques centaines de kilomètres au nord de Brisbane, sur la côte est.
Selon le Premier ministre de l'Etat du Queensland (nord-est) Campbell Newman, quatre villes sont menacées par les flots après le passage du cyclone Oswald. A Bundaberg, 1.200 maisons sont d'ores et déjà inondées, a-t-il ajouté.
Toujours à Bundaberg, 18 habitants réfugiés sur les toits ont été hélitreuillés et une douzaine d'autres le seront au cours des prochaines heures, a indiqué le maire de cette ville de 50.000 habitants, Mal Forman. Trois personnes sont par ailleurs portées disparues.
Des inondations se sont produites à Gympie, Maryborough et dans la Lockyer Valley, épicentre des inondations dévastatrices d'il y a deux ans, qui avaient fait 35 morts dans l'est de l'Australie.
La capitale du Queensland, Brisbane, se préparait elle aussi à des dégâts: l'eau arrivait à mi-corps dans certains quartiers éloignés du centre et les plus proches du niveau de la mer. Les transports en ferry ont tous été suspendus dans l'agglomération.
Dans tout le Queensland, quelque 250.000 maisons étaient lundi privées d'électricité.
Non, les habitants de la petite mais touristique cité balnéaire de Mooloolaba n'ont pas organisé une soirée mousse géante. Ils ont simplement eu la surprise de découvrir, à leur réveil, les plages et les rues de leur ville envahies de flots d'écume de mer, lundi 28 janvier.
C'est l'une des conséquences du passage du cyclone Oswald sur la côte nord-est de l'Australie. Dans plusieurs villes de l'Etat du Queensland, des milliers de maisons sont inondées. A une centaine de kilomètres de la capitale de l'Etat, Brisbane, la banlieue de Sunshine Coast a échappé aux crues, mais pas aux éléments. Par endroit, cette mousse marine atteint plus de trois mètres de haut.
La mer démontée et le vent ont charié ces nuages d'écume sur la côte. De nombreux habitants ont sorti leurs appareils photo pour immortaliser ce phénomène naturel d'une rare ampleur. D'autres ont préféré batifoler dans ces flots d'écume pour une matinée mousse géante.
Source Francetv info
Les corps de deux personnes disparues ont été retrouvés lundi, s'ajoutant ainsi au décès d'un homme la veille, parti inspecter son bateau, près de la ville de Bundaberg, à quelques centaines de kilomètres au nord de Brisbane, sur la côte est.
Selon le Premier ministre de l'Etat du Queensland (nord-est) Campbell Newman, quatre villes sont menacées par les flots après le passage du cyclone Oswald. A Bundaberg, 1.200 maisons sont d'ores et déjà inondées, a-t-il ajouté.
Toujours à Bundaberg, 18 habitants réfugiés sur les toits ont été hélitreuillés et une douzaine d'autres le seront au cours des prochaines heures, a indiqué le maire de cette ville de 50.000 habitants, Mal Forman. Trois personnes sont par ailleurs portées disparues.
Des inondations se sont produites à Gympie, Maryborough et dans la Lockyer Valley, épicentre des inondations dévastatrices d'il y a deux ans, qui avaient fait 35 morts dans l'est de l'Australie.
La capitale du Queensland, Brisbane, se préparait elle aussi à des dégâts: l'eau arrivait à mi-corps dans certains quartiers éloignés du centre et les plus proches du niveau de la mer. Les transports en ferry ont tous été suspendus dans l'agglomération.
Dans tout le Queensland, quelque 250.000 maisons étaient lundi privées d'électricité.
Non, les habitants de la petite mais touristique cité balnéaire de Mooloolaba n'ont pas organisé une soirée mousse géante. Ils ont simplement eu la surprise de découvrir, à leur réveil, les plages et les rues de leur ville envahies de flots d'écume de mer, lundi 28 janvier.
C'est l'une des conséquences du passage du cyclone Oswald sur la côte nord-est de l'Australie. Dans plusieurs villes de l'Etat du Queensland, des milliers de maisons sont inondées. A une centaine de kilomètres de la capitale de l'Etat, Brisbane, la banlieue de Sunshine Coast a échappé aux crues, mais pas aux éléments. Par endroit, cette mousse marine atteint plus de trois mètres de haut.
La mer démontée et le vent ont charié ces nuages d'écume sur la côte. De nombreux habitants ont sorti leurs appareils photo pour immortaliser ce phénomène naturel d'une rare ampleur. D'autres ont préféré batifoler dans ces flots d'écume pour une matinée mousse géante.
Source Francetv info
17:12
Quelque 150.000 personnes ont été déplacées en raison des graves inondations qui frappent le sud du Mozambique depuis mercredi, a indiqué lundi une porte-parole de l'ONU à Maputo.
Le chiffre officiel est de 150.000 personnes déplacées dans la province de Gaza, qui correspond à la basse vallée du fleuve Limpopo, a déclaré Patricia Nakell, ajoutant aussitôt qu'il pourrait augmenter car certaines zones isolées n'ont pas pu être atteintes par les sauveteurs.
Au moins 40 personnes sont mortes en quinze jours dans le sud du pays, dont une trentaine ces derniers jours dans la vallée du Limpopo.
La montée des eaux a provoqué un exode massif de dizaines de milliers de personnes vers des zones plus élevées, où les agences humanitaires ont installé des camps provisoire pour abriter et nourrir les réfugiés.
Si le Limpopo est revenu dans son lit dans la région de Chokwe, submergée mercredi, la situation restait critique lundi en aval, où l'essentiel de la ville de Xai Xai a été évacuée.
Le niveau de l'eau continue à monter là-bas, donc la situation est volatile, a noté Mme Nakell.
Le pont de Xai Xai, sur la grande route reliant Maputo au nord du pays, a cependant été rouvert à la circulation, a noté Sylvia Paolo, porte-parole de la police provinciale.
Après le sud, les autorités mozambicaines ont prévenu lundi que de nouvelles pluies pourraient maintenant provoquer des inondations dans le centre et le nord du pays, notamment dans le bassin du Zambèze.
Source ©AFP / 28 janvier 2013
Le chiffre officiel est de 150.000 personnes déplacées dans la province de Gaza, qui correspond à la basse vallée du fleuve Limpopo, a déclaré Patricia Nakell, ajoutant aussitôt qu'il pourrait augmenter car certaines zones isolées n'ont pas pu être atteintes par les sauveteurs.
Au moins 40 personnes sont mortes en quinze jours dans le sud du pays, dont une trentaine ces derniers jours dans la vallée du Limpopo.
La montée des eaux a provoqué un exode massif de dizaines de milliers de personnes vers des zones plus élevées, où les agences humanitaires ont installé des camps provisoire pour abriter et nourrir les réfugiés.
Si le Limpopo est revenu dans son lit dans la région de Chokwe, submergée mercredi, la situation restait critique lundi en aval, où l'essentiel de la ville de Xai Xai a été évacuée.
Le niveau de l'eau continue à monter là-bas, donc la situation est volatile, a noté Mme Nakell.
Le pont de Xai Xai, sur la grande route reliant Maputo au nord du pays, a cependant été rouvert à la circulation, a noté Sylvia Paolo, porte-parole de la police provinciale.
Après le sud, les autorités mozambicaines ont prévenu lundi que de nouvelles pluies pourraient maintenant provoquer des inondations dans le centre et le nord du pays, notamment dans le bassin du Zambèze.
Source ©AFP / 28 janvier 2013
17:10
Les opérations de neutralisation de la fuite de gaz à l'usine chimique Lubrizol qui a empuanti la semaine jusqu'à la région parisienne et le sud de l'Angleterre, se poursuivent mais prennent plus de temps que prévu, a indiqué lundi le préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henry Maccioni.
On avance, le protocole se perfectionne, ça prend plus de temps que prévu, a dit le préfet lors d'un point presse lundi matin à Rouen, à l'occasion de son arrivée récente en poste. On n'a pas encore vraiment mis au point la formule qui élimine dans l'instant (...) et neutralise les mercaptans, et les émanations qu'il y avait en début de semaine.
Par ailleurs, le préfet a précisé qu'il y avait certaines émanations ce matin et a reconnu qu'il se peut qu'il y ait encore des odeurs.
La concentration de mercaptan à la sortie de la cheminée de Lubrizol était de 80 ppm (parties par millions) au moment du pic de l'accident lundi dernier. Après avoir chuté, ce chiffre était encore de 6 ppm ce lundi matin selon le préfet.
Cela va durer peut-être quelque jours, je ne peux pas vous dire combien de temps, a-t-il dit.
Lors de son dernier point presse samedi matin, le préfet avait affirmé que l'opération devait se terminer samedi soir. Mais samedi soir un communiqué de préfecture annonçait que la neutralisation du fond de cuve n'avait pas encore été effectuée, et qu'aucun timing annonçable n'était disponible.
Le préfet a répété lundi que les 36 tonnes de produit contenant du mercaptan - le gaz à l'origine de l'odeur qui s'est formée à la suite d'une réaction chimique inattendue - avaient été traitées et évacuées. Le représentant de l'Etat a ajouté que le traitement du fond de cuve se poursuit normalement.
En outre, M. Maccioni a précisé qu'il n'y avait pas de reprise de production sur le site, mais qu'il avait autorisé le déstockage depuis le site Lubrizol afin d'éviter des ruptures commerciales de l'entreprise avec ses clients.
Source ©AFP
On avance, le protocole se perfectionne, ça prend plus de temps que prévu, a dit le préfet lors d'un point presse lundi matin à Rouen, à l'occasion de son arrivée récente en poste. On n'a pas encore vraiment mis au point la formule qui élimine dans l'instant (...) et neutralise les mercaptans, et les émanations qu'il y avait en début de semaine.
Par ailleurs, le préfet a précisé qu'il y avait certaines émanations ce matin et a reconnu qu'il se peut qu'il y ait encore des odeurs.
La concentration de mercaptan à la sortie de la cheminée de Lubrizol était de 80 ppm (parties par millions) au moment du pic de l'accident lundi dernier. Après avoir chuté, ce chiffre était encore de 6 ppm ce lundi matin selon le préfet.
Cela va durer peut-être quelque jours, je ne peux pas vous dire combien de temps, a-t-il dit.
Lors de son dernier point presse samedi matin, le préfet avait affirmé que l'opération devait se terminer samedi soir. Mais samedi soir un communiqué de préfecture annonçait que la neutralisation du fond de cuve n'avait pas encore été effectuée, et qu'aucun timing annonçable n'était disponible.
Le préfet a répété lundi que les 36 tonnes de produit contenant du mercaptan - le gaz à l'origine de l'odeur qui s'est formée à la suite d'une réaction chimique inattendue - avaient été traitées et évacuées. Le représentant de l'Etat a ajouté que le traitement du fond de cuve se poursuit normalement.
En outre, M. Maccioni a précisé qu'il n'y avait pas de reprise de production sur le site, mais qu'il avait autorisé le déstockage depuis le site Lubrizol afin d'éviter des ruptures commerciales de l'entreprise avec ses clients.
Source ©AFP
17:07
L’installation le 18 janvier du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) signe la reprise des travaux du Grenelle de la mer. Voulue par le précédent gouvernement, cette instance de conseil et de coordination est composée pour moitié d’élus.
Où en est le Grenelle de la mer ? Tombée depuis près d’un an dans le creux de la vague, cette initiative nationale du précédent gouvernement a donné lieu à l’adoption de 137 engagements, quelques traductions législatives et posé les bases d’une stratégie de gestion intégrée des enjeux de la mer et des littoraux.
Mais les actions nécessitant des financements ont abouti à une impasse. "Il est temps de s’y remettre", motive un haut fonctionnaire qui suit de près le dossier. Cela tombe bien : le suivi du Grenelle de la mer est l’une des principales missions du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) qui vient d’être installé.
Issue de la transformation du Conseil national du littoral (CNL), instauré par la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux qui a créé un article 43 dans la loi Littoral de janvier 1986, "cette instance fut voulue par le précédent gouvernement, ce que nous respectons, mais elle prend véritablement forme aujourd’hui", indique le ministre délégué aux transports Frédéric Cuvillier, qui la préside par délégation du Premier ministre.
Une moitié d’élus
Parmi ses 70 membres répartis en six collèges, la moitié sont des élus. Des maires, des présidents ou vice-présidents de communautés de communes, mais aussi des conseillers généraux et des députés ou sénateurs. Le nouveau président de l’Association nationale des élus du littoral (Anel), Jean-François Rapin, maire de Merlimont (Pas-de- Calais), en est membre de droit. Quant aux Outre-Mer, ils sont bien représentés, par huit élus. "Il faut dire que les Outre-Mer sont concernés au premier chef par certains volets tels que l’exploitation de l’énergie thermique des mers ou la protection des espaces et des espères", explique Frédéric Cuvillier. En Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, de nouvelles aires marines protégées sont ainsi attendues dans l’année.
Cap sur les assises de juillet
Les travaux reprennent donc et les chantiers sont nombreux ! Comités spécialisés et groupes de travail vont être mis sur pied et travailler sur des enjeux aussi variés que l’emploi et l’enseignement maritimes, la construction navale et la compétitivité portuaire, les politiques environnementales sur le milieu marin, la gestion des risques côtiers et la maîtrise de la pression foncière sur le littoral, la pêche et l’aquaculture, le tourisme... "Sans oublier la recherche marine, maritime ou littorale. Nous disposons de plusieurs pôles de compétitivité et alliances de recherche dédiés mais pouvons aller plus loin. La mer est force de croissance mais elle est aussi l’avenir de la recherche", ajoute Frédéric Cuvillier.
Avec le ministère de l’Enseignement, un dialogue est engagé sur le sujet. Au menu également, les questions d’atteinte du bon état des masses d’eau d’ici à 2015, de collecte des déchets aquatiques (dont le financement n’a pas été résolu), de patrimoine maritime et de fiscalité environnementale liée au milieu marin, qui sont encore loin d’être résolues. Un peu mieux avancée, l’architecture du dispositif de décision et de gouvernance a ses spécificités dès qu’il est question de la mer. Façade par façade, des documents stratégiques sont en cours d’élaboration.
"Le renforcement de notre administration de la mer doit être à la base de notre ambition maritime. Et en retour, cette dernière doit donner un cap aux politiques publiques", poursuit le ministre. Le prochain rendez-vous est fixé en juillet, pour des Assises de la mer qui se dérouleront par façade et permettront une remontée d’informations.
Energies marines et pavillon français
L’accent est d’ores et déjà mis sur les énergies marines renouvelables. Une "ardeur générale" que l’association environnementale Robin des Bois incite à tempérer en alertant sur les risques pour l’environnement. L’association estime que le développement de ces énergies pourrait présenter un impact avant, pendant et après la construction des installations. Elle réclame "un bilan global du fait et du faisable dans ces filières".
Enfin, il s’agira aussi de restaurer l’attractivité du pavillon français. En février, une mission parlementaire sur la compétitivité des pavillons sera lancée.
Où en est le Grenelle de la mer ? Tombée depuis près d’un an dans le creux de la vague, cette initiative nationale du précédent gouvernement a donné lieu à l’adoption de 137 engagements, quelques traductions législatives et posé les bases d’une stratégie de gestion intégrée des enjeux de la mer et des littoraux.
Mais les actions nécessitant des financements ont abouti à une impasse. "Il est temps de s’y remettre", motive un haut fonctionnaire qui suit de près le dossier. Cela tombe bien : le suivi du Grenelle de la mer est l’une des principales missions du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) qui vient d’être installé.
Issue de la transformation du Conseil national du littoral (CNL), instauré par la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux qui a créé un article 43 dans la loi Littoral de janvier 1986, "cette instance fut voulue par le précédent gouvernement, ce que nous respectons, mais elle prend véritablement forme aujourd’hui", indique le ministre délégué aux transports Frédéric Cuvillier, qui la préside par délégation du Premier ministre.
Une moitié d’élus
Parmi ses 70 membres répartis en six collèges, la moitié sont des élus. Des maires, des présidents ou vice-présidents de communautés de communes, mais aussi des conseillers généraux et des députés ou sénateurs. Le nouveau président de l’Association nationale des élus du littoral (Anel), Jean-François Rapin, maire de Merlimont (Pas-de- Calais), en est membre de droit. Quant aux Outre-Mer, ils sont bien représentés, par huit élus. "Il faut dire que les Outre-Mer sont concernés au premier chef par certains volets tels que l’exploitation de l’énergie thermique des mers ou la protection des espaces et des espères", explique Frédéric Cuvillier. En Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, de nouvelles aires marines protégées sont ainsi attendues dans l’année.
Cap sur les assises de juillet
Les travaux reprennent donc et les chantiers sont nombreux ! Comités spécialisés et groupes de travail vont être mis sur pied et travailler sur des enjeux aussi variés que l’emploi et l’enseignement maritimes, la construction navale et la compétitivité portuaire, les politiques environnementales sur le milieu marin, la gestion des risques côtiers et la maîtrise de la pression foncière sur le littoral, la pêche et l’aquaculture, le tourisme... "Sans oublier la recherche marine, maritime ou littorale. Nous disposons de plusieurs pôles de compétitivité et alliances de recherche dédiés mais pouvons aller plus loin. La mer est force de croissance mais elle est aussi l’avenir de la recherche", ajoute Frédéric Cuvillier.
Avec le ministère de l’Enseignement, un dialogue est engagé sur le sujet. Au menu également, les questions d’atteinte du bon état des masses d’eau d’ici à 2015, de collecte des déchets aquatiques (dont le financement n’a pas été résolu), de patrimoine maritime et de fiscalité environnementale liée au milieu marin, qui sont encore loin d’être résolues. Un peu mieux avancée, l’architecture du dispositif de décision et de gouvernance a ses spécificités dès qu’il est question de la mer. Façade par façade, des documents stratégiques sont en cours d’élaboration.
"Le renforcement de notre administration de la mer doit être à la base de notre ambition maritime. Et en retour, cette dernière doit donner un cap aux politiques publiques", poursuit le ministre. Le prochain rendez-vous est fixé en juillet, pour des Assises de la mer qui se dérouleront par façade et permettront une remontée d’informations.
Energies marines et pavillon français
L’accent est d’ores et déjà mis sur les énergies marines renouvelables. Une "ardeur générale" que l’association environnementale Robin des Bois incite à tempérer en alertant sur les risques pour l’environnement. L’association estime que le développement de ces énergies pourrait présenter un impact avant, pendant et après la construction des installations. Elle réclame "un bilan global du fait et du faisable dans ces filières".
Enfin, il s’agira aussi de restaurer l’attractivité du pavillon français. En février, une mission parlementaire sur la compétitivité des pavillons sera lancée.
17:02
L'Elysée et la ministre de l'Ecologie ont réaffirmé vendredi leur engagement de fermer la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim d'ici "fin 2016" ou "début 2017", malgré les difficultés juridiques et économiques qui accompagnent cette mise à l'arrêt.
La doyenne des centrales françaises fermera "fin 2016, début 2017" mais "normalement fin 2016", a affirmé l'Elysée, en marge d'une visite du président François Hollande à Lille.
Quatre ans pour fermer la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), et ainsi respecter l'engagement pris en septembre par le président de la République, est un "délai tenable", a assuré peu auparavant à l'AFP la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho.
Une façon pour le chef de l'Etat et le gouvernement de répondre aux doutes que suscite la mise en oeuvre de cet engagement visant à réduire la part du nucléaire dans la production électrique française.
Le 15 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait estimé que la mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessiterait "environ 5 ans", en raison de la lourdeur des procédures.
Vendredi, l'association trinationale de protection nucléaire (ATPN), un collectif de communes et d'associations françaises, suisses et allemandes, s'est appuyé sur un document juridique du ministère de l'Ecologie pour pointer une "incohérence" du gouvernement.
Cette association demande depuis plusieurs années devant les tribunaux une fermeture de l'installation. Déboutée en première instance le 9 mars 2011 par le tribunal administratif de Strasbourg, elle a fait appel de cette décision devant la cour administrative d'appel de Nancy.
L'ATPN "ne comprend pas" que le ministère de l'Ecologie, dans un document juridique transmis en octobre à la cour, écarte l'existence de "risques graves menaçant la sûreté de la centrale" et ne mentionne pas la décision gouvernementale de stopper la centrale d'ici fin 2016.
"Le mémoire d'octobre est en réponse à des associations qui demandent une mise à l'arrêt de Fessenheim pour des raisons de sûreté (...), mais il n'y a que l'ASN qui peut se prononcer sur cette question-là", a fait valoir la ministre de l'Ecologie.
Mais si la justification de la fermeture de Fessenheim est la politique énergétique et non la sûreté nucléaire, "pourquoi fermer cette centrale plutôt qu'une autre s'il n'y a pas de problèmes de sécurité?", s'est interrogée en retour la députée européenne Corinne Lepage, par ailleurs avocate de l'APTN.
"Je ne mets pas en doute le fait que le président de la République veuille fermer Fessenheim, par contre je suis inquiète sur la capacité du gouvernement à monter un dossier qui permette juridiquement de le faire", a-t-elle ajouté, s'alarmant également du montant des indemnités qui pourraient être versées à l'exploitant EDF.
La France risque aussi de se voir réclamer des compensations financières par plusieurs groupes allemands et suisses (EnBW, Alpiq, Axpo et BKW) qui financent la centrale à hauteur de 32,5%, en échange d'une part équivalente de sa production de courant électrique.
La fermeture de la doyenne des centrales françaises se concrétisera par "une disposition législative" dans la loi de programmation pour la transition énergétique attendue courant 2013, à l'issue du débat national sur l'énergie en cours, a par ailleurs rappelé Mme Batho.
En effet, si l'ASN peut demander une fermeture pour des motifs de sûreté, une mise à l'arrêt pour un motif de politique énergétique "suppose une loi", avait rappelé en octobre André-Claude Lacoste, alors président de l'ASN, lors d'une audition devant des parlementaires.
Source © AFP
La doyenne des centrales françaises fermera "fin 2016, début 2017" mais "normalement fin 2016", a affirmé l'Elysée, en marge d'une visite du président François Hollande à Lille.
Quatre ans pour fermer la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), et ainsi respecter l'engagement pris en septembre par le président de la République, est un "délai tenable", a assuré peu auparavant à l'AFP la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho.
Une façon pour le chef de l'Etat et le gouvernement de répondre aux doutes que suscite la mise en oeuvre de cet engagement visant à réduire la part du nucléaire dans la production électrique française.
Le 15 janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait estimé que la mise à l'arrêt de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) nécessiterait "environ 5 ans", en raison de la lourdeur des procédures.
Vendredi, l'association trinationale de protection nucléaire (ATPN), un collectif de communes et d'associations françaises, suisses et allemandes, s'est appuyé sur un document juridique du ministère de l'Ecologie pour pointer une "incohérence" du gouvernement.
Cette association demande depuis plusieurs années devant les tribunaux une fermeture de l'installation. Déboutée en première instance le 9 mars 2011 par le tribunal administratif de Strasbourg, elle a fait appel de cette décision devant la cour administrative d'appel de Nancy.
L'ATPN "ne comprend pas" que le ministère de l'Ecologie, dans un document juridique transmis en octobre à la cour, écarte l'existence de "risques graves menaçant la sûreté de la centrale" et ne mentionne pas la décision gouvernementale de stopper la centrale d'ici fin 2016.
"Le mémoire d'octobre est en réponse à des associations qui demandent une mise à l'arrêt de Fessenheim pour des raisons de sûreté (...), mais il n'y a que l'ASN qui peut se prononcer sur cette question-là", a fait valoir la ministre de l'Ecologie.
Mais si la justification de la fermeture de Fessenheim est la politique énergétique et non la sûreté nucléaire, "pourquoi fermer cette centrale plutôt qu'une autre s'il n'y a pas de problèmes de sécurité?", s'est interrogée en retour la députée européenne Corinne Lepage, par ailleurs avocate de l'APTN.
"Je ne mets pas en doute le fait que le président de la République veuille fermer Fessenheim, par contre je suis inquiète sur la capacité du gouvernement à monter un dossier qui permette juridiquement de le faire", a-t-elle ajouté, s'alarmant également du montant des indemnités qui pourraient être versées à l'exploitant EDF.
La France risque aussi de se voir réclamer des compensations financières par plusieurs groupes allemands et suisses (EnBW, Alpiq, Axpo et BKW) qui financent la centrale à hauteur de 32,5%, en échange d'une part équivalente de sa production de courant électrique.
La fermeture de la doyenne des centrales françaises se concrétisera par "une disposition législative" dans la loi de programmation pour la transition énergétique attendue courant 2013, à l'issue du débat national sur l'énergie en cours, a par ailleurs rappelé Mme Batho.
En effet, si l'ASN peut demander une fermeture pour des motifs de sûreté, une mise à l'arrêt pour un motif de politique énergétique "suppose une loi", avait rappelé en octobre André-Claude Lacoste, alors président de l'ASN, lors d'une audition devant des parlementaires.
Source © AFP
16:59
Le bon vieux feu de cheminée ne sera bientôt plus qu’un souvenir qu’on se racontera près de la pompe à chaleur. Un arrêté préfectoral prévoit d’interdire l’usage des cheminées à foyer ouvert en Ile-de-France d’ici à 2015, rapporte leparisien.fr.
Ces cheminées sont en effet accusées de polluer massivement l’air extérieur et intérieur: Airparif estime ainsi, dans un rapport paru en novembre 2012 sur l’évaluation des émissions et concentrations de polluants atmosphériques à l’horizon 2020 en Ile-de-France, que «les émissions de polluants atmosphériques du secteur résidentiel issues de la combustion du bois pour les usages de chauffage principal et d’appoint» sont «le plus grand contributeur aux émissions de PM2,5 (particules fines de diamètre inférieur à 2,5 micromètres)» avec 4.100 tonnes par an. Cela correspond au tiers des émissions de la région Ile-de-France. Les cheminées émettent également 4.200 tonnes de PM10 (particules fines de diamètre inférieur à 10 micromètres), soit le quart des émissions régionales.
Risques cardio-pulmonaires et exacerbation de l’asthme
Selon les différents scénarios de consommation de chauffage au bois étudiés par Airparif, l’interdiction des cheminées à foyer ouvert en Ile-de-France ainsi que le remplacement des anciennes cheminées par des plus performantes permettrait de réduire de 50% à 61% les émissions de particules fines.
Une telle mesure, qui obligerait les 125.000 propriétaires franciliens de cheminées à foyer ouvert à les remplacer par des inserts ou des poêles à bois, pourrait considérablement améliorer la santé des habitants de la région. Isabelle Momas, de l’université Paris Descartes, rappelait ainsi dans un édito de la revue Pollution atmosphérique, Climat, Santé, Société de novembre 2012 que «Les études écologiques relient les concentrations ambiantes quotidiennes en PM10 ou PM2,5 et les effectifs journaliers de décès cardio-pulmonaires et d’admissions hospitalières aux urgences. Les études individuelles associent exposition aux particules et exacerbation voire survenue d’asthme, de symptômes respiratoires et réduction des performances ventilatoires».
Néanmoins, «il ne faudrait pas se focaliser sur la chasse aux foyers ouverts et laisser les particules de bois cacher la forêt du diesel», rappelle Hélène Gassin, vice-présidente (EELV) du conseil régional d’Ile-de-France.
Ces cheminées sont en effet accusées de polluer massivement l’air extérieur et intérieur: Airparif estime ainsi, dans un rapport paru en novembre 2012 sur l’évaluation des émissions et concentrations de polluants atmosphériques à l’horizon 2020 en Ile-de-France, que «les émissions de polluants atmosphériques du secteur résidentiel issues de la combustion du bois pour les usages de chauffage principal et d’appoint» sont «le plus grand contributeur aux émissions de PM2,5 (particules fines de diamètre inférieur à 2,5 micromètres)» avec 4.100 tonnes par an. Cela correspond au tiers des émissions de la région Ile-de-France. Les cheminées émettent également 4.200 tonnes de PM10 (particules fines de diamètre inférieur à 10 micromètres), soit le quart des émissions régionales.
Risques cardio-pulmonaires et exacerbation de l’asthme
Selon les différents scénarios de consommation de chauffage au bois étudiés par Airparif, l’interdiction des cheminées à foyer ouvert en Ile-de-France ainsi que le remplacement des anciennes cheminées par des plus performantes permettrait de réduire de 50% à 61% les émissions de particules fines.
Une telle mesure, qui obligerait les 125.000 propriétaires franciliens de cheminées à foyer ouvert à les remplacer par des inserts ou des poêles à bois, pourrait considérablement améliorer la santé des habitants de la région. Isabelle Momas, de l’université Paris Descartes, rappelait ainsi dans un édito de la revue Pollution atmosphérique, Climat, Santé, Société de novembre 2012 que «Les études écologiques relient les concentrations ambiantes quotidiennes en PM10 ou PM2,5 et les effectifs journaliers de décès cardio-pulmonaires et d’admissions hospitalières aux urgences. Les études individuelles associent exposition aux particules et exacerbation voire survenue d’asthme, de symptômes respiratoires et réduction des performances ventilatoires».
Néanmoins, «il ne faudrait pas se focaliser sur la chasse aux foyers ouverts et laisser les particules de bois cacher la forêt du diesel», rappelle Hélène Gassin, vice-présidente (EELV) du conseil régional d’Ile-de-France.
samedi 26 janvier 2013
21:25
Dix-neuf dauphins se sont échoués, hier, sur la côte landaise. En tout, soixante-dix cadavres ont été découverts cette semaine. La plupart sont victimes de captures accidentelles par des chalutiers pélagiques.
Plus de 70 cadavres de dauphins et marsouins viennent d'être découverts sur la côte entre l'embouchure de la Gironde et Saint-Jean-de-Luz en moins d'une semaine. Pour la seule journée d'hier, 17 dauphins communs, un grand dauphin et un marsouin ont été retrouvés sur la plage à Biscarrosse. Cette première vague d'échouages est particulièrement précoce puisqu'elle a débuté à la mi-janvier alors qu'elle survient habituellement plutôt en février.
Les ravages des activités humaines
Mais cette précocité ne change rien aux raisons apparentes de l'hécatombe. «J'ai observé les 19 de Biscarrosse. Ils ont tous la queue ou l'aileron coupé. Ils sont dans un état de décomposition qui montre qu'ils viennent de très loin au large. C'est clair, ils ont été victimes de la pêche» assure Jean-Jacques Boubeyre, correspondant du Réseau national d'échouage.
«Dans plus de la moitié des cas, des traces de pêche accidentelle sont visibles, avec des marques ou des résidus de filets autour de la nageoire caudale ou sur l'aileron» confirme Ghislain Doremus, un scientifique du Centre de recherche des mammifères marins de La Rochelle. «J'ai vérifié : des chalutiers pélagiques français et espagnols sont en pêche à 40 miles au large de la côte Aquitaine» ajoute-t-il.
«Ce n'est pas le fait de la pêche artisanale, mais des grands chalutiers pélagiques industriels qui travaillent en paires» précise-t-il. «Ils utilisent des chaluts de 400 mètres d'ouverture et 70 m de haut» complète Jean-Jacques Boubeyre. «Les dauphins mangent les mêmes proies que les bars, donc ils sont souvent sur les mêmes zones, ce qui les rend particulièrement vulnérables» note Fabien Demaret, assistant-ingénieur au CRMM. «Il y a bien sûr aussi d'autres causes de mortalité, maladies, parasites ou pollution» indique Ghislain Doremus. «Un autre problème qui touche les cétacés est la pollution sonore, avec les sonars basse-fréquence» remarque Fabien Demaret.
Les scientifiques du CRMM s'attendent à de nouveaux échouages dans les prochains jours, à la suite de forts vents d'ouest sur le golfe de Gascogne. Ils espèrent beaucoup d'un programme lancé cette année par le ministère de la Pêche : les pêcheurs devront désormais déclarer leurs captures accidentelles, et si possible ramener les carcasses au port ou au minimum mesurer les animaux. Des contrôles devraient être effectués. «Cela nous permettra au minimum de disposer d'un meilleur échantillonnage biologique» estime Fabien Demaret.
Des centaines chaque année
Les études du CRMM, avec le soutien du Réseau national d'échouages, relèvent plusieurs centaines d'échouages de cétacés chaque année sur les côtes françaises. La progression est très marquée depuis la fin des années 1980 : entre 102 et 224 entre 1980 et 1987, jusqu'à 697 en moyenne sur la décennie 2000-2009, dont environ 500 sur la façade Atlantique. Après une baisse en 2010 (490), on a atteint un millier d'échouages en 2011 et 2012. Les dauphins représentent entre les deux tiers et les trois quarts des échouages constatés.
Source la dépêche
Plus de 70 cadavres de dauphins et marsouins viennent d'être découverts sur la côte entre l'embouchure de la Gironde et Saint-Jean-de-Luz en moins d'une semaine. Pour la seule journée d'hier, 17 dauphins communs, un grand dauphin et un marsouin ont été retrouvés sur la plage à Biscarrosse. Cette première vague d'échouages est particulièrement précoce puisqu'elle a débuté à la mi-janvier alors qu'elle survient habituellement plutôt en février.
Les ravages des activités humaines
Mais cette précocité ne change rien aux raisons apparentes de l'hécatombe. «J'ai observé les 19 de Biscarrosse. Ils ont tous la queue ou l'aileron coupé. Ils sont dans un état de décomposition qui montre qu'ils viennent de très loin au large. C'est clair, ils ont été victimes de la pêche» assure Jean-Jacques Boubeyre, correspondant du Réseau national d'échouage.
«Dans plus de la moitié des cas, des traces de pêche accidentelle sont visibles, avec des marques ou des résidus de filets autour de la nageoire caudale ou sur l'aileron» confirme Ghislain Doremus, un scientifique du Centre de recherche des mammifères marins de La Rochelle. «J'ai vérifié : des chalutiers pélagiques français et espagnols sont en pêche à 40 miles au large de la côte Aquitaine» ajoute-t-il.
«Ce n'est pas le fait de la pêche artisanale, mais des grands chalutiers pélagiques industriels qui travaillent en paires» précise-t-il. «Ils utilisent des chaluts de 400 mètres d'ouverture et 70 m de haut» complète Jean-Jacques Boubeyre. «Les dauphins mangent les mêmes proies que les bars, donc ils sont souvent sur les mêmes zones, ce qui les rend particulièrement vulnérables» note Fabien Demaret, assistant-ingénieur au CRMM. «Il y a bien sûr aussi d'autres causes de mortalité, maladies, parasites ou pollution» indique Ghislain Doremus. «Un autre problème qui touche les cétacés est la pollution sonore, avec les sonars basse-fréquence» remarque Fabien Demaret.
Les scientifiques du CRMM s'attendent à de nouveaux échouages dans les prochains jours, à la suite de forts vents d'ouest sur le golfe de Gascogne. Ils espèrent beaucoup d'un programme lancé cette année par le ministère de la Pêche : les pêcheurs devront désormais déclarer leurs captures accidentelles, et si possible ramener les carcasses au port ou au minimum mesurer les animaux. Des contrôles devraient être effectués. «Cela nous permettra au minimum de disposer d'un meilleur échantillonnage biologique» estime Fabien Demaret.
Des centaines chaque année
Les études du CRMM, avec le soutien du Réseau national d'échouages, relèvent plusieurs centaines d'échouages de cétacés chaque année sur les côtes françaises. La progression est très marquée depuis la fin des années 1980 : entre 102 et 224 entre 1980 et 1987, jusqu'à 697 en moyenne sur la décennie 2000-2009, dont environ 500 sur la façade Atlantique. Après une baisse en 2010 (490), on a atteint un millier d'échouages en 2011 et 2012. Les dauphins représentent entre les deux tiers et les trois quarts des échouages constatés.
Source la dépêche
21:20
Les inondations au Mozambique ont fait 36 morts ces derniers jours et conduit au déplacement de près de 85.000 personnes, selon un nouveau bilan de l’ONU publié vendredi.
« Un total de 26 personnes sont mortes dans la seule province de Gaza », dans le sud du pays, et « le bilan au niveau national est de 36 morts », ont indiqué les services des Nations unies sur place dans un communiqué.
Un précédent bilan de l’organisation faisait état de 17 morts en dix jours.
Selon l’ONU, le pays compte désormais 67.995 personnes déplacées et 84.658 personnes au total ont été touchées par ces intempéries. D’autre part, au moins 15 millions de dollars seront nécessaires pour mener à bien des opérations humanitaires dans les zones touchées par les inondations.
« Nous lançons un appel à nos donateurs pour qu’ils fassent le nécessaire afin que des fonds supplémentaires soient immédiatement débloqués pour pouvoir gérer cette urgence », a déclaré le coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Mozambique
« Un total de 26 personnes sont mortes dans la seule province de Gaza », dans le sud du pays, et « le bilan au niveau national est de 36 morts », ont indiqué les services des Nations unies sur place dans un communiqué.
Un précédent bilan de l’organisation faisait état de 17 morts en dix jours.
Selon l’ONU, le pays compte désormais 67.995 personnes déplacées et 84.658 personnes au total ont été touchées par ces intempéries. D’autre part, au moins 15 millions de dollars seront nécessaires pour mener à bien des opérations humanitaires dans les zones touchées par les inondations.
« Nous lançons un appel à nos donateurs pour qu’ils fassent le nécessaire afin que des fonds supplémentaires soient immédiatement débloqués pour pouvoir gérer cette urgence », a déclaré le coordinateur humanitaire de l’ONU pour le Mozambique
vendredi 25 janvier 2013
17:22
Un séisme d'une magnitude de 4,8 a touché vendredi après-midi le nord de la Toscane, dans la province de Lucques, a indiqué à l'AFP l'Institut de vulcanologie et géologie (INGV), sans faire de victimes ni de dégâts, selon les premières informations.
Un séisme d'une magnitude de 4,8 a touché la région de Garfagnana, près de la localité de Castelnuovo et l'épicentre est situé à environ 10 km de profondeur. Il y a eu plusieurs répliques plus faibles, a déclaré Claudio Chiarabba, un responsable de l'INGV.
C'est une zone où le danger sismique est d'un niveau élevé, a-t-il ajouté.
Pour le moment nous n'avons aucune information faisant état de victimes ou de dégâts, a déclaré à l'AFP un porte-parole des pompiers de Lucques (Lucca en italien).
Le séisme, qui s'est produit vers 14H50 GMT, a été ressenti à Florence mais aussi dans la région voisine d'Emilie-Romagne et même dans le nord de l'Italie, à Milan, selon les médias italiens.
Selon la protection civile d'Emilie-Romagne, aucun dégât n'a été signalé dans l'immédiat dans cette région non plus.
Deux hélicoptères ont été envoyés par ailleurs dans la zone touchée pour vérifier la présence d'éventuels conséquences de ce séisme.
La péninsule est souvent secouée par des tremblements de terre. Le dernier d'importance remonte à mai 2012 lorsque l'Emilie-Romagne (nord-est) avait été frappée à dix jours d'intervalle par deux violents séismes qui avaient fait au total 23 morts et poussé 14.000 personnes hors de chez elles.
Les Italiens ont en outre été particulièrement traumatisés par le séisme de l'Aquila (centre), le 6 avril 2009, qui avait fait plus de 300 morts et des dizaines de milliers de sans-abri.
Source ©AFP / 25 janvier 2013
Event Time
2013-01-25 14:48:18 UTC
2013-01-25 15:48:18 UTC+01:00 at epicenter
2013-01-25 15:48:18 UTC+01:00 system time
Location
44.280°N 10.527°E depth=4.8km (3.0mi)
Nearby Cities
3km (2mi) WSW of Frassinoro, Italy
19km (12mi) SSE of Castelnovo ne' Monti, Italy
23km (14mi) N of Barga, Italy
25km (16mi) WSW of Pavullo nel Frignano, Italy
158km (98mi) WNW of San Marino, San Marino
Un séisme d'une magnitude de 4,8 a touché la région de Garfagnana, près de la localité de Castelnuovo et l'épicentre est situé à environ 10 km de profondeur. Il y a eu plusieurs répliques plus faibles, a déclaré Claudio Chiarabba, un responsable de l'INGV.
C'est une zone où le danger sismique est d'un niveau élevé, a-t-il ajouté.
Pour le moment nous n'avons aucune information faisant état de victimes ou de dégâts, a déclaré à l'AFP un porte-parole des pompiers de Lucques (Lucca en italien).
Le séisme, qui s'est produit vers 14H50 GMT, a été ressenti à Florence mais aussi dans la région voisine d'Emilie-Romagne et même dans le nord de l'Italie, à Milan, selon les médias italiens.
Selon la protection civile d'Emilie-Romagne, aucun dégât n'a été signalé dans l'immédiat dans cette région non plus.
Deux hélicoptères ont été envoyés par ailleurs dans la zone touchée pour vérifier la présence d'éventuels conséquences de ce séisme.
La péninsule est souvent secouée par des tremblements de terre. Le dernier d'importance remonte à mai 2012 lorsque l'Emilie-Romagne (nord-est) avait été frappée à dix jours d'intervalle par deux violents séismes qui avaient fait au total 23 morts et poussé 14.000 personnes hors de chez elles.
Les Italiens ont en outre été particulièrement traumatisés par le séisme de l'Aquila (centre), le 6 avril 2009, qui avait fait plus de 300 morts et des dizaines de milliers de sans-abri.
Source ©AFP / 25 janvier 2013
Event Time
2013-01-25 14:48:18 UTC
2013-01-25 15:48:18 UTC+01:00 at epicenter
2013-01-25 15:48:18 UTC+01:00 system time
Location
44.280°N 10.527°E depth=4.8km (3.0mi)
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