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jeudi 9 janvier 2014
Les résidents vivant à proximité d'une usine de traitement d'eau à Shanghai ont eu la mauvaise surprise de se réveiller avec leur rivière ayant viré bleu lagon dans la nuit. L'eau de la rivière a pris une couleur bleu vif et semblait extrêmement polluée , affirme l'agence Xinhua .

Il semble que ce soit l'usine de traitement d'eau de Changqiao dans le quartier de Xuhui de Shanghai qui ait libéré des eaux usées de couleur vives dans la rivière près de Chunshen Harbor et qui relie les rivières de Dingpu et de Huangpu .

L' Autorité de l'eau de Xuhui a déclaré que l'eau n'est pas toxique et respecte les normes de l'eau . Un représentant de l' autorité sanitaire a déclaré que la couleur bleue vif a été causé par un rejet de chlore qui ne polluera pas la rivière.

Selon eastday.com , plus de la moitié des rivières et des lacs de Shanghai sont fortement pollués et leurs lits gravement contaminé . 

Seulement 3 % des rivières et des lacs ont été labélisé pour pouvoir être utilisés en aquaculture .

© Nature Alerte



Le Canada a lancé mercredi la construction de la première route reliant l'océan Arctique au continent américain, ce qui devrait accélérer l'exploration pétrolière et gazière dans cette région désertique. 

A plus de 2.000 km au nord de Vancouver, la métropole du littoral pacifique canadien, au-delà du cercle polaire, le Premier ministre conservateur Stephen Harper a inauguré ce chantier de 137 km de long.

D'une dizaine de mètres de large, la route la plus au nord du continent américain consistera en un remblais de deux mètres de haut déposé sur le pergélisol et surmonté d'une couche de graviers. "Je suis immensément fier que l'investissement de notre gouvernement dans cette route tous temps, créatrice d'emplois, entre Inuvik et Tuktoyaktuk, permette de parcourir le Canada par voie terrestre pour la première fois d'une rive à l'autre des trois océans qui le baignent", a dit M. Harper dans un communiqué. 

Les travaux ne seront menés que l'hiver, le pergélisol (le sol gelé en permanence durant au moins deux ans) étant impraticable au dégel. Il s'agit de l'aboutissement d'un vaste projet débuté dans les années 1960, lorsqu'un autre Premier ministre conservateur, John Diefenbaker, avait décidé la construction d'une route s'élançant de Dawson City, dans le territoire canadien du Yukon, non loin de la frontière avec l'Alaska, jusqu'à Inuvik, à quelque 740 km plus au nord-est. 

"La route vers les matières premières" 

La circulation est toutefois déjà possible jusqu'au village inuit de Tuktoyaktuk, sur les rives de l'océan Arctique, mais seulement d'octobre à avril, lorsqu'une route est dégagée sur la glace. Mais dès que les neiges fondent, Tuktoyaktuk est à nouveau uniquement accessible par air ou par mer. En achevant le tracé, les autorités fédérales canadiennes, qui financeront les deux tiers des 300 millions de dollars que coûtera ce chantier, espèrent diminuer le coût de la vie de cette collectivité, y attirer les touristes, mais aussi faciliter l'exploration pétrolière et gazière dans la région. 

Cette route permettra de transporter "de manière plus efficace les produits et les ressources du Nord vers les marchés du Sud", a fait valoir le bureau du Premier ministre. Le delta du fleuve Mackenzie, à l'ouest de Tuktoyaktuk, suscite en effet la convoitise avec plusieurs gisements de gaz et de pétrole recensés. Le gouvernement de M. Harper, qui a fait de la défense de la souveraineté canadienne sur le Grand Nord un cheval de bataille, souhaite encourager l'exploitation des matières premières dans l'Arctique. 

La nouvelle route doit permettre à Ottawa "d'exercer la souveraineté canadienne en établissant une liaison permanente avec la côte arctique", ont remarqué les services du Premier ministre. En tout, le sous-sol de ce désert blanc pourrait contenir 22% des réserves mondiales d'hydrocarbures conventionnelles non découvertes, selon Washington. Fin décembre, le géant de l'énergie russe Gazprom avait annoncé avoir commencé à extraire du pétrole depuis une plateforme en Arctique, une première. 

Côté canadien, les poids lourds du secteur Imperial Oil Resources, Shell, ConocoPhillips et ExxonMobil veulent bâtir un oléoduc sur 1.200 km, depuis le delta du MacKenzie jusqu'en Alberta, coeur de l'industrie pétrolière canadienne. Ce projet de 16 milliards de dollars a reçu les autorisations légales et les travaux devraient débuter en 2015. L'oléoduc pourrait acheminer 34 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour, pendant au moins 25 ans. Les forages au large de la mer de Beaufort doivent débuter en 2020, soit deux ans après la fin projetée de la construction de la "road to resources" (la route vers les matières premières) comme la nomme la population locale.

Source: ©  Caroline Albert / thinkstock





La cour d'appel de la province de Cordoba , dans le centre nord de l'Argentine a déclaré que la construction d'une usine Monsanto est inconstitutionnelle , elle a déclaré l'arrêt du travail sur le site .

Le tribunal a statué a deux voix contre une en faveur des militants anti-OGM qui ont déposé un recours en justice contre l'usine de semences OGM de Monsanto  pour des raisons de protection de l'environnement sur la municipalité de Malvinas , situé dans le centre de la province de Cordoba en Argentine .

" Nous avons déposé une plainte pénale pour informer le procureur de certaines irrégularités et violation du droit de l'environnement impliquant le ministère qui avait autorisé le projet" a déclaré l'avocat Raúl Montenegro.

La construction sur le site a été suspendu jusqu'à ce qu'une évaluation environnementale soit effectuée afin de déterminer l'impact futur de l'usine sur la zone .Le journal local La Voz a indiqué que l'étude de l'environnement pourrait être achevé dès début Février .

La multinationale a déclaré qu'elle ferait appel de la décision . " Nous considérons que notre droit de construire est légitime puisque nous nous sommes conformés à toutes les exigences juridiques et avons obtenu l'autorisation de construire cette usine conformément à la réglementation », a déclaré Monsanto . La compagnie a déclaré qu'elle a déjà procédé à une évaluation environnementale , qui est actuellement en cours d'examen.

Les militants anti-OGM bloquaient le site de construction depuis 113 jours , empêchant la bonne realisation des travaux.

Les manifestants ont appelé au boycott permanent des organismes génétiquement modifiés (OGM ) de Monsanto et tout ses autres produits agro-chimiques nocifs .

© Nature Alerte

La justice indonésienne a condamné la société d'huile de palme Kallista Alam à verser 114 milliards de roupies (6,8 millions d'euros) de dommages et intérêts et 251 milliards supplémentaires (15,4 millions d'euros) pour la réhabilitation du terrain, pour avoir été coupable de déboisement illégal. Ce verdict est considéré comme "historique".

Kallista Alam, qui s'est réservée le droit de faire appel, a été reconnue coupable d'avoir brûlé 1.000 hectares de tourbières dans la province d'Aceh, dans le nord de Sumatra, afin d'y planter des palmiers à huile. 

Les tourbières sont considérées comme essentielles à la préservation des forêts primaires et leur destruction dégage de très importantes quantités de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. La région brûlée est protégée par un moratoire sur le défrichement décrété en 2011 mais largement considéré comme un échec. Elle fait partie de "l'Ecosystème Leuser", connu pour sa biodiversité unique et qui abrite la densité la plus élevée d'orangs-outans au monde. 

Le jugement représente "un moment historique dans la mise en oeuvre des lois environnementales en Indonésie", a déclaré à l'AFP l'avocat du ministère, Syafruddin. Les organisations écologiques accusent régulièrement les plantations de palmiers à huile de ne pas respecter la législation en vigueur, pointant du doigt la corruption endémique qui sévit dans l'archipel. 

La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial. La surface plantée en palmiers a été multipliée par près de 27 dans l'archipel en une vingtaine d'années. Et le pays a pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020.

Source: © Belga

Le monde de la pêche du Sénégal a dénoncé jeudi à Dakar les "navires pirates" accusés de piller les ressources halieutiques du pays après l'arraisonnement récent d'au moins trois bateaux russes pour pêche illicite.

La coalition formée de pêcheurs artisanaux, d'industriels et de mareyeurs notamment demande de "se lever et d'arrêter ces pratiques contraires aux intérêts du Sénégal", a déclaré Adama Lam, un de ses porte-parole, au cours d'une conférence de presse.

Les ressources halieutiques du Sénégal "subissent des agressions de navires russes, ukrainiens et béliziens. C'est un combat de soutien à la pêche artisanale qui subit les dégâts les plus graves de ces bateaux pirates. Ces bateaux sont multi-récidivistes", a dit M. Lam.

Il a indiqué que ces navires "pirates pillent les ressources halieutiques" du pays et visent des espèces de haute mer dont la sardinelle, le chinchard et le maquereau qui fournissent l'essentiel des protéines consommées au Sénégal, un pays pauvre dont les populations visent essentiellement de l'agriculture.

"Si les Sénégalais n'ont pas accès à ces poissons, ça va installer une insécurité alimentaire dans le pays. C'est un combat de l'ensemble du peuple sénégalais. On va faire face", a de son côté indiqué Gaoussou Guèye, un responsable de la pêche artisanale, sans préciser d'action éventuelle à mener.

Il a dénoncé des "lobbies à la présidence (de la République) et au ministère (de la Pêche)" qui aident, selon lui, ces navires "pirates".

La pêche au Sénégal, qui fait vivre et emploie des milliers de personnes, "n'est pas seulement une activité économique. C'est aussi une culture. Qu'on nous laisse nos eaux !", a déclaré Mme Mame Fatou Niang, une responsable de la coalition.

Au moins trois navires russes ont été ces derniers jours surpris en train de pêcher illégalement dans les eaux sénégalaises, selon le ministre sénégalais de la Pêche, Haïdar El-Ali.

Le 4 janvier, le ministre avait déclaré vouloir saisir le dernier navire arraisonné et réclamer une amende de 400 millions de FCFA (près de 610.000 euros) pour récidive. Des discussions se déroulent depuis, selon la presse locale.

D'après des médias russes, ce navire avait à son bord environ 80 personnes - une soixantaine de Russes et une vingtaine de Bissau-Guinéens.

"Une étude de l'USAID - la coopération américaine - a établi que le Sénégal perd tous les ans 150 milliards de FCFA (près de 228,7 millions d'euros) du fait de ces bateaux qui pêchent de manière illicite, donc de ces bateaux qui pillent nos ressources", avait affirmé Haïdar El-Ali.


Source: © afp
De fortes pluies ont causé d'importantes inondations au Honduras. Environ 20.000 personnes se sont retrouvées totalement isolées dans les provinces d'Atlantida et de Colon, sur la côte Caraïbe. 

La Commission permanente de prévention (Copeco) a indiqué dans un communiqué qu'«environ 20.000 personnes se sont retrouvées isolées» en raison de crues qui ont conduit les autorités à déclarer pour 72 heures l'état d'alerte rouge (évacuations obligatoires) à Atlantida et d'alerte jaune (évacuations préventives) à Colon. 

Dans l'Atlantida, plusieurs accès à la ville de La Ceiba, troisième ville du pays située à 400 km au nord de Tegucigalpa, et les routes menant à plusieurs petites localités ont été inondées après la crue du fleuve Cangrejal, affectant quelque 3.000 personnes. 

Dans le Colon, la crue du Rio Grande a obstrué l'accès à la ville de Santa Fe, plongeant 8.000 personnes dans l'isolement total. La montée des eaux a également coupé du monde la ville de Balfate, où vivent 9.000 habitants. 

Les autorités ont prévenu que les averses devaient se poursuivre dans les prochaines heures et ont exhorté la population à rester en alerte face aux éventuels éboulements et glissements de terrain qui pourraient être provoqués par les intempéries. 

Source : AP


A Turtig, on mange depuis des décennies les légumes cultivés dans des potagers gravement pollués au mercure. L’Etat estime que 4,5 tonnes de mercure ont été rejetées par Lonza dans la plaine du Rhône depuis 1930

Certains habitants de Turtig, dans le Haut-Valais, ne pourront plus manger les légumes de leur jardin; les enfants ne devront plus y jouer. 

Depuis des décennies, ils vivaient sans le savoir sur des terres gravement polluées au mercure par les rejets du site chimique de Lonza, à Viège. 

Terres qui devront être excavées et décontaminées pour les plus gravement polluées. 

Dans les autres jardins, il faudra éviter de manger des fruits ou des légumes sur lesquels il y aurait de la terre. L’Etat du Valais a informé mardi soir les propriétaires concernés. Le malaise des orateurs était palpable, face à une petite centaine de propriétaires de parcelles contaminées à des degrés divers entre Viège et Niedergesteln.

Qu’un village soit contaminé, c’est une véritable surprise. Et c’est plus grave que si la pollution n’avait concerné que des terrains agricoles, comme le supposait le Service de protection de l’environnement de l’Etat du Valais (SPE) quand il a exigé des investigations. A Turtig, sur 36 parcelles qui ont été contrôlées, 10 doivent être excavées, 14 sont polluées dans des taux inférieurs aux normes et 12 ne contiennent pas de mercure. Une cinquantaine d’autres parcelles devront encore faire l’objet d’analyses dans les semaines qui viennent. Outre le village de Turtig, les berges et le lit du canal où Lonza déversait ses eaux usées, le site chimique à Viège et des terrains agricoles dans la plaine sont concernés par la pollution. Ce sont, du moins, les conclusions provisoires rendues publiques mardi, mais d’autres études doivent encore avoir lieu en 2014.

«Cette pollution est la plus importante du canton par son étendue et par ses taux de concentration», explique Cédric Arnold, chef du SPE. C’est aussi le plus grave pollution au mercure actuellement connue en Suisse. 

En l’état des investigations, ce sont 4,5 tonnes de ce polluant qui ont été répandues dans la plaine du Rhône. Le canton du Valais et l’Office fédéral de l’environnement ont dû mandater l’Agroscope Reckenholz-Tänikon afin d’édicter une norme pour les concentrations de mercure dans les terres agricoles, une telle situation étant inconnue jusqu’ici en Suisse. L’Agroscope a fixé à 20 mg par kilo de terre la concentration maximale autorisée dans les champs. Dans les zones habitées, les concentrations maximales sont fixées à 5 mg/kg. Or, selon les investigations déjà réalisées, le village de Turtig connaît des concentrations de 0,1 à 83 mg/kg. Soit plus de 16 fois la norme autorisée. Certains champs contiennent jusqu’à 42 mg/kg, tandis que les berges du canal affichent jusqu’à 160 mg/kg.

Source © Le temps

C'est un autre dommage de la tempête. Profitant du très mauvais temps, les cargos sont plus nombreux à dégazer au large de la Bretagne. La mer démontée ayant vite fait de disloquer les traces.

Le nombre d'oiseaux mazoutés retrouvés à la côte est un indicateur qui ne trompe pas. Depuis Noël, le nombre d'oiseaux morts mazoutés ou très mal en point a explosé autour de la pointe bretonne. Dans les Côtes-d'Armor, la station LPO de l'Ile Grande (Pleumeur-Bodou) a accueilli en trois semaines le nombre d'oiseaux mazoutés habituellement récupérés en une année! « Avec 44 oiseaux mazoutés depuis Noël (dix autres arrivent ce matin du Morbihan), notre centre de soins est bien sollicité », explique Gilles Bentz qui pointe clairement du doigt les mauvaises conditions météo incitant les cargos à dégazer.Le spécialiste observe que la traque des bateaux pollueurs a fait considérablement baisser le nombre d'oiseaux mazoutés depuis 2000. Mais à chaque période de mauvais temps, la tendance s'inverse.

Pas que volontaire

Pour l'ancien commandant de marine marchande Alain Jégu, secrétaire général de l'association française des capitaines de navires, le mauvais temps ravive les mauvaises habitudes, surtout à bord des plus petites unités. « C'est plus difficile d'ouvrir les vannes sur les plus gros cargos dont les registres et les quantités de boues d'hydrocarbures sont très surveillés ». « Sur les plus petits, la pratique persiste, les traces ne restant pas longtemps dans une mer formée ».D'ailleurs, au plus fort des coups de tabac, on se doute que les avions sont moins nombreux à patrouiller. Alors pour se débarrasser d'un fond de cale ou de caisse bien encombrant ou pour solder un ennui technique, certains n'hésitent pas à purger dans la tempête.Le mauvais temps et les coups de boutoir sur la coque peuvent aussi être à l'origine de difficultés techniques, comme d'une vanne bloquée en position ouverte. La vanne trois voies des séparateurs à eau mazouteuse peut ainsi dysfonctionner, en toute bonne foi.

Malheureusement, ces nappes fractionnées par le mauvais temps deviennent de redoutables pièges pour les oiseaux de mer. Epuisés par les coups de vent successifs où ils peinent à trouver leur nourriture et dépensent un maximum d'énergie à rester à la surface, ces oiseaux, pensent trouver dans ces surfaces calmées par les irisations (les hydrocarbures figent la surface de l'eau) une zone de répit. Mais couvertes de pétrole, leurs plumes perdent de leur étanchéité.Les équipages qui traquent ces navires pollueurs reconnaissent que la recherche de preuves s'avère largement plus délicate par mauvais temps. Etablir devant un tribunal qu'une irisation correspond bien à un navire suspecté n'est déjà pas une mince affaire par beau temps, belle mer.

Source: © le telegramme
On pourrait croire que les animaux d'Australie sont habitués à la chaleur, pourtant les températures extrêmes des derniers jours provoquent une véritable hécatombe parmi les chauves-souris. 

Le weekend dernier, pas moins de 100.000 d'entre elles ont péri dans l'État du Queensland, selon l'Australian Broadcasting Corporation.

En cause, des températures supérieures à 43 degrés. Du coup, à chaque pas effectué, les promeneurs tombent sur des dizaines et des dizaines d'animaux morts. 

De quoi mettre en danger les colonies de chauves-souris présentes dans la région. Et cette hécatombe est loin de passer inaperçue puisque la puanteur des carcasses se répand en de nombreux endroits, notamment dans la ville de Brisbane.



Une rivière de la plus célèbre réserve sud-africaine, le parc national du Kruger, a été massivement polluée par les rejets d'une mine voisine produisant du phosphate utilisé comme engrais, ont indiqué mardi les autorités.

"POLLUTION ÉTENDUE". Hippopotames ou crocodiles, les gros animaux n'ont pas été affectés à ce stade. Mais des poissons par milliers ont été retrouvés morts, flottant à la surface de l'eau "sur 15 kilomètres", a précisé à l'AFP un porte-parole du parc Ike Phaahla, en parlant d'une "pollution étendue".

Le ministère de l'Environnement a saisi la justice et porté plainte contre les propriétaires de la mine Bosveld Phosphates pour manquement à la législation nationale sur l'eau.

La pollution a été signalée fin décembre par un pêcheur et des investigations se poursuivaient mardi 7 janvier 2014 pour circonscrire l'étendue des dégâts et identifier les produits chimiques ayant pollué la rivière Olifants et son affluent, la rivière Selati.

La direction de la mine, basée à Phalaborwa, a aussi été convoquée par les autorités pour tenter de trouver des solutions immédiates et prévenir une nouvelle catastrophe. D'importantes pluies tombées récemment pourraient avoir aggravé la pollution.

"Nous sommes encore en train de prélever des échantillons et d'évaluer l'impact mais nous pensons que le dégât sur l'environnement est majeur", a précisé le directeur général de l'unité de recherches scientifiques du parc Stefanie Freita-Ronaldson.

Le parc Kruger, grand comme la Belgique

Des poissons ont aussi été prélevés pour autopsie. Le parc Kruger, grand comme la Belgique, reçoit environ un million de visiteurs par an, et en cette période de l'été australe, les vacanciers y sont nombreux.

Ils peuvent sillonner les routes du parc à bord de leurs véhicules mais aussi loger sur place, du camping au cinq étoiles. La faune diversifiée attire des touristes du monde entier.

Les campements du Kruger proches de la rivière polluée ont cependant été basculés sur des puits de secours pour leur alimentation en eau et "il n'y a absolument aucun problème pour la santé des touristes dans le parc, ils n'utilisent pas l'eau de la rivière Olifants", a souligné Mme Freita-Ronaldson.

"TRÈS SÉRIEUSES". Contacté par l'AFP, le vétérinaire et militant écologiste Koos Pretorius estime que les conséquences à long terme pourrait être "très sérieuses".

La mort de nombreux poissons est non seulement propice à la prolifération d'algues toxiques mais ces cadavres pourraient aussi contaminer les crocodiles qui s'en nourriraient.


Source © science et avenir

La pollution atmosphérique cause 350 000 à 500 000 décès prématurés par an en Chine : c’est l’ancien ministre de la Santé Chen Zhu qui l’écrit, en compagnie du président de l’Association médicale de Chine et de responsables du ministère de l’environnement. 

Cette estimation parue dans le journal médical The Lancet est cependant très inférieure aux résultats des études précédentes, menées par des spécialistes chinois de la santé publique, qui portait ce chiffre à 1,2 millions de morts prématurées en 2010, mais basées sur des données différentes.

courrier international
Le passage d'un modèle agricole productiviste vers une « agroécologie », volonté affichée du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, a provoqué de vifs débats mercredi 8 janvier à l'Assemblée, la droite y voyant la fin du métier d'agriculteur comme producteur.

L'agroécologie, qui ne se limite pas au bio, a été définie dans ce projet de loi comme un « système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires ».

A l'occasion de l'examen en première lecture de ce texte, dans un hémicycle relativement garni pour une séance de nuit, la droite a vivement contesté cette définition, tout comme un amendement écologique introduisant « la conversion à une agriculture biologique » comme l'une des finalités de la politique agricole.

Le député UMP de l'Aube Nicolas Dhuicq n'a pas hésité à parler d'un « amendement profondément réactionnaire » qui veut « retourner à un système d'exploitation post-néolithique » et à « l'âge d'or idéal d'avant l'apparition de la chimie ». Plusieurs députés de l'opposition ont accusé la majorité de vouloir « hiérarchiser les différentes formes d'agriculture » ou de « vouloir changer le métier d'agriculteur » en renonçant à en faire « un producteur » pour faire de l'agriculture « une activité occupationnelle, ludique ».


« Il ne faut pas s'enfermer dans un modèle », a plaidé Christian Jacob. Le chef de file des députés UMP a ainsi souhaité « qu'on puisse reprendre la recherche sur les OGM en plein champ car le blocage de la recherche a permis à Monsanto d'avoir une situation de monopole ». Il faut même « davantage d'intensification » de la production, a assuré M. Jacob, reprochant au gouvernement de définir « la compétitivité uniquement à l'aune de la protection de l'environnement » sans prendre en compte la concurrence internationale.

« La surface du bio en France c'est 3 %, ça ne va pas menacer les autres formes d'agriculture », a relativisé le rapporteur, le socialiste Germinal Peiro. Quant à l'agroécologie, « il s'agit d'intégrer la dimension écologique comme un élément de compétitivité », a plaidé le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll.

Dans ce cadre, les députés doivent notamment voter la création du « groupement d'intérêt économique et environnemental » (GIEE), une sorte de label qui va permettre à des agriculteurs se regroupant pour ces projets d'agroécologie de bénéficier d'aides de manière préférentielle ou majorée. Stéphane Le Foll a précisé que « 103 projets » de GIEE ont déjà été déposés, concernant « plus de 3 500 agriculteurs et 150 à 200 000 hectares ».



Stéphane Le Foll : "L'agro-écologie, c'est la... par franceinter
Mercredi 8  janvier, vers 8 heures du matin, des militants de Greenpeace se sont introduits à bord d'un camion-grue dans le port de Caen (Basse-Normandie). Il n'a pas été très difficile aux défenseurs de l'environnement de rejoindre le quai de Blainville où sont entreposées les grumes pour estampiller un lot en provenance de République démocratique du Congo (RDC) d'un énorme logo « ILLÉGAL ».Ils ont, à la manière des douaniers, procédé à la saisie d'une des grumes à l'origine douteuse en la chargeant sur leur camion, avant d'être interceptés par des employés alors qu'ils tentaient de quitter le port.

L'organisation non gouvernementale (ONG) avait initialement prévu d'acheminer sa marchandise jusqu'aux portes du ministère de l'agriculture et de la forêt, à Paris. Ses militants ont été entendus par les gendarmes à la demande du parquet de Caen. Une plainte a été déposée contre eux par le port de Caen pour intrusion dans un site sécurisé. Greenpeace a, de son côté, porté plainte contre X pour importation illégale de bois.

Au moment où les députés viennent d'entamer la discussion du projet de loi d'avenir de l'agriculture dans lequel figure un article établissant des sanctions pour l'importation de bois illégal, Greenpeace entendait une nouvelle fois démontrer par cette opération la présence de bois frauduleux dans l'Hexagone et les défaillances des systèmes de contrôles administratifs jusqu'à présent en vigueur.

ESSENCES EXOTIQUES

« Nous avons alerté le ministère de l'agriculture par un courrier adressé au mois de juillet de l'existence de ces grumes dont nos enquêtes ainsi que celle de l'ONG britannique Global Witness montrent qu'elles proviennent de concessions forestières appartenant à la société congolaise Sicobois, qui ne disposent pas d'autorisations de coupes en règle. Elles ont pourtant pu être introduites sur le territoire français par la société Peltier Bois, un négociant spécialisé dans les essences exotiques, sans aucune difficulté », explique Frédéric Amiel, chargé de campagne forêt chez Greenpeace.

« C'est exact. Greenpeace nous a avertis et nous leur avons répondu que nous étions dans l'incapacité d'agir tant que le projet de loi aujourd'hui en discussion ne serait pas adopté », reconnait-on au ministère. Les contrôles des douanes sont aujourd'hui concentrés sur les importations d'essences de bois menacées pour lesquelles les entreprises doivent disposer de certificats délivrés par la Convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES). Ces importations représentent une part minime des flux commerciaux alors que les experts s'accordent à dire qu'entre 20% et 40% du commerce du bois est d'origine illégale. La France est l'un des principaux importateurs de bois en Europe.

A l'issue d'une négociation entamée en 2003, un nouveau « règlement bois » destiné à lutter contre ce trafic qui alimente la déforestation tropicale est entré en vigueur en mars 2013 dans l'Union européenne. Paris, avec un an de retard, s'apprête à en voter la transposition. L'article 33 du projet de loi d'avenir de l'agriculture définit les sanctions qu'encourront les entreprises qui introduisent du bois en France – sous forme brute ou transformée comme les meubles – si elles ne sont pas en mesure de démontrer que leur marchandise provient d'une exploitation légale. Ces sanctions pourront atteindre 100 000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement.


Le ministère de l'agriculture, à qui il revient de définir le plan de contrôle des 12 000 entreprises concernées, prévoit de procéder à 160 vérifications par an environ en ciblant les acteurs les plus importants du marché et le bois provenant de pays jugés à risques. Elles seront menées par des inspecteurs de l'environnement et par des fonctionnaires des directions régionales ou départementales du ministère de l'agriculture. « Notre objectif n'est pas de courir après chaque morceau de bois illégal. Nous n'en aurions pas les moyens, explique-t-on au ministère. Il s'agit de s'assurer que les entreprises font ce qu'il faut pour assainir leurs approvisionnements et disposent pour cela de bonnes chaînes de traçabilité. »

MAILLONS FAIBLES DANS LE DISPOSITIF EUROPÉEN

Si Greenpeace considère que l'adoption du « règlement bois » européen est indéniablement un progrès pour lutter contre le trafic illégal de bois, il juge cependant que la transposition française présente des faiblesses. « Le dispositif proposé par le gouvernement n'est pas adossé au Code de l'environnement alors que cela lui donnerait juridiquement plus de force et permettrait à la société civile de déclencher des actions en justice contre les entreprises fautives », explique Frédéric Amiel. Julie Marsaud de France Nature Environnement (FNE) déplore aussi cette lacune : « Compte tenu des faibles moyens de l'administration, il est dommage que le gouvernement se prive de cette possibilité. » Le projet de loi pourrait cependant être revu dans ce sens puisque Europe Ecologie Les Verts a déposé un amendement.



« La loi sera une boîte à outils pour les administrations qui devront veiller à l'application du règlement. Le système de “diligence raisonnée” sur lequel il repose pour démontrer la légalité du bois est quelque chose de nouveau que nous allons devoir améliorer à l'usage », répond le ministère pour lequel le manque d'empressement de plusieurs pays telle l'Espagne ou la Grèce à transposer le règlement est plus inquiétant. Ces pays pourraient devenir des maillons faibles dans le dispositif européen en offrant une porte d'entrée aux entreprises peu scrupuleuses.

Source: © Le Monde


Lundi, presque toute la totalité du Pakistan était en proie à une vague de froid exeptionnelle,  un certain nombre de villes et villages ont été frappés par des températures comprises entre - 17 C et - 21 C . La capitale fédérale a même connue sa journée la plus froide depuis 46 ans .

Les températures les plus basses enregistrées étaient: -15C à Kalat, -13C à Quetta , -12C à Skardu , -10C dans leParachinar , - 7C à Astore , - 6C en Malamjabba Drosh et Murree, et - 5C à Gilgit .

Même Karachi connue pour ses hivers doux a enregistré une température de - 6° C.

Le service météorologique du pays ont enregistré les température les plus froides à la station de la colline Harboi dans le Kalat qui a subit un  -21 C  , -17C dans le Ziarat et le Khanozai et -13C dans le Pishin et le Mastung .

Cette vague de froid est la retombée des conditions de très grands froids en Europe Centrale. Des vents froids et secs ont également retarder les pluies d'hiver si attendues.

© Nature Alerte
Le service météorologique de Yakoutie prévoit que le mercure va baisser jusqu'à -60° C ces prochains jours dans le nord de la république.

Pour l'heure il fait moins 42 degrés dans la capitale de la république qui est recouverte d'un brouillard épais. Selon la météo, le froid arctique se maintiendra en Yakoutie jusqu'au 14 janvier.

Source: La voix de la russie

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