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lundi 12 avril 2021


Selon une nouvelle étude de l'Université de Reading, plus d'un tiers de la zone de la banquise de l'Antarctique pourrait s'effondrer dans l'océan si les températures mondiales atteignent 4 ° C au-dessus des niveaux préindustriels.

L'Université de Reading vient de réaliser l'étude la plus détaillée jamais réalisée sur la vulnérabilité des vastes plates-formes de glace flottantes entourant l'Antarctique, ce qui pourraient se révéler dramatiques

Chaque été, la glace à la surface de la banquise fond et se déverse par des petits trous dans la couche de glace inférieure, où elle se recongèle.  Cependant, les années où il y a beaucoup de fonte mais peu de chutes de neige, l'eau s'accumule à la surface et s'écoule dans des crevasses, qui en les approfondissant et en les élargissant finisse par fracturer de gros blocs de glace qui fondent en dérivant dans l'océan.

L'étude révèle que 34% de la superficie de toutes les plates-formes de glace de l'Antarctique - soit environ un demi-million de kilomètres carrés - y compris 67% de la superficie de la banquise de la péninsule antarctique, risque une très forte déstabilisation sous 4°C de réchauffement.

Limiter la montée en température qu'à 2°C plutôt que 4°C ne réduirait que de moitié cette zone à risque. Ce qui est encore considérable.

«Ces résultats soulignent l’importance de limiter les augmentations de la température mondiale si nous voulons éviter les pires conséquences du changement climatique, y compris une élévation très importante du niveau de la mer. affirme le Dr Ella Gilbert

Nous savons que lorsque la glace fondue s’accumule à la surface des plates-formes de glace, elle peut fracturer la banquise de façon spectaculaire.

La nouvelle étude, publiée dans la revue Geophysical Research Letters, a utilisé les données de la modélisation du climat régional à haute résolution pour prédire avec détails l'augmentation de la fonte et du ruissellement de l'eau sur la stabilité de la banquise.

La vulnérabilité de la banquise due à ce processus de fracturation a été étudié pour des scénarios de réchauffement climatique de 1,5°C, 2°C et 4°C , qui sont tous des scénarios possibles à venir avant la fin du siècle.

Les plates-formes de glace sont des plates-formes flottantes permanentes de glace, attachées à des zones du littoral et qui se forment là où les glaciers de l’Antarctique rencontrent la mer.

Le Dr Gilbert affirme que: "Si les températures continuent d'augmenter au rythme actuel, nous pourrions perdre de nombreuses plates-formes glaciaires de l'Antarctique dans les décennies à venir. L'avenir de l'évolution de la banquise en Antarctique est vraiment très inquiétant.

© Nature Alerte

Je vous invite à visionner cette vidéo de 2019 pour mieux mesurer ce qui nous attend, toute la régulation thermique de notre planète est en train de s’effondrer, le pire est à venir. Notre devoir est d'en mesurer les conséquences et de faire pression sur nos gouvernements et nos responsables politiques de tous partis confondus, de la droite jusqu'à la gauche, et ce dés les prochaines élections à venir, notre planète va devenir réellement invivable d'ici peu. Il faut absolument changer nos comportements et tout notre système économique dés aujourd'hui

 

Après deux heures d'une fouille minutieuse dans les montagnes environnantes de Brescia en Lombardie en Italie, Stefania Travaglia trouve enfin ce qu'elle est venu y chercher. Parmi les fermes isolées d'un petit hameau alpin, un filet à ressorts. Le piège est partiellement caché derrière un talus herbeux et quelques arbres.

Emmêlé dans le treillis métallique, une grive des champs épuisée reste silencieuse et immobile. Stefania se met immédiatement au travail très silencieusement, elle cache deux caméras à capteur de mouvement juste à côté du piège. Lorsqu'elle installe ses caméras, les braconniers pourraient la repérer, elle reste donc extrêmement discrète.  

Il nous faut des preuves évidentes d'actes répréhensibles, elle sont nécessaires pour interpeller juridiquement un braconnier. explique t elle

"On doit tout voir sur nos enregistrements: il faut voir le piège, l'oiseau pris au piège et le braconnier"

Travaglia est membre du Comité contre l'abattage d'oiseaux (taxis), un organisme anti-braconnage dédié à la conservation des oiseaux en Europe. L'ONG est très active dans la province de Brescia, au nord de l'Italie, depuis le début des années 1980

On estime qu'entre 11 millions et 36 millions d'oiseaux sont tués ou capturés illégalement dans les pays Méditerranéens chaque année, beaucoup d’entre eux sont pris aux pièges lors de leurs migrations. 

On pense que plus de 5 millions d'oiseaux (Record de tous les pays européens) sont chassés illégalement chaque année en Italie, selon la Bird Life International.

La province de Brescia, est la zone la plus touchée. Ici, des espèces d'oiseaux protégées sont régulièrement tués dans des pièges arcaniques ou pris au piège vivant dans des filets, pour être utilisés comme leurres. On estime qu'entre 400 000 et un million d'oiseaux sont braconnés chaque année dans la région. Bien que ce soit totalement illégal, le piégeage d'oiseaux chanteurs y est depuis longtemps un problème persistant.

C'est une activité lucrative, on peut gagner entre 3 €, pour un oiseau mort, et 100 € pour un oiseau capturé vivant.

Le problème n'est pas seulement le nombre de braconniers sévissant dans la région, mais aussi la brutalité et la variété de leurs méthodes: La province de Brescia est le dernier endroit en Europe où les pièges à arc, ou archetti, sont encore utilisés.

Bien qu'il soit illégal de servir des oiseaux chanteurs dans les restaurants italiens, des plats comme le spiedo (oiseaux chanteurs rôtis à la broche) ou la polenta e osei (polenta avec oiseaux chanteurs rôtis),sont toujours préparés dans les zones rurales du nord de l'Italie.

Le piège que Stefania vient de trouver est probablement un piège à leurre vivant, utilisé par les chasseurs pour attirer d'autres oiseaux. Le chant d'un oiseau agonisant appelle d'autres oiseaux à leur mort.

Pour un œil non averti, un piège à arc est facile à manquer car il ressemble à une branche. Lorsqu'un oiseau y atterrit, attiré par des grappes de baies de sorbier rouge vif , le piège se referme, brisant les pattes de l’oiseau en provoquant une lente et terrible agonie. Ils sont presque exclusivement utilisés pour attraper des merles, considérés comme un mets délicat dans le nord de l'Italie.

Une fois que Stefania a posé bien dissimulées ses caméras photographiques, elle informe immédiatement les carabiniers forestiers locaux (police forestière). Elle n'a aucune compétence pour affronter les braconniers; son seul but est de collecter des informations et des preuves, que la police utilise pour tendre une embuscade et attraper le ou les auteurs.

Les opérations conjointes entre la police forestière et le Cabs ont débuté en 2001. Il faut impérativement réduire le nombre de pièges illégaux d'oiseau à Brescia.L'ONG a développé une vaste base de données de sites de piégeage potentiels, chacun y est répertorié sur une carte satellite 3D, couvrant une superficie de plus de 4500 km2. Une fois que chaque site y est enregistré, ses données sont transmises à la police.

Du coup le pouvoir de la police forestière s'est réellement accru depuis quelques années, grâce à cette coopération, car nous leur faisions gagner du temps ». Au lieu de prendre deux jours pour attraper les braconniers; un jour pour localiser les pièges, et un deuxième pour l’interpellation - les données que nous leur fournissons permettent à la police d'agir immédiatement. 

L’année dernière nous avons récupéré 78 pièges à arc - le nombre le plus bas jamais enregistré - et 57 filets, contre 12 104 en 2001.

Le braconnage est une activité qui s’étend sur toute l"année, mais la saison de piégeage culmine en automne, lorsque des milliards d'oiseaux migrateurs volent à travers les cols étroits de la Lombardie sur leur chemin vers l'Afrique.

En 2014, le groupe a également contribué à combler une faille dans la loi italienne qui permettait aux oiseaux tunisiens d'être importés en Italie et vendus dans les restaurants. 

© Nature Alerte



Trois baleines se sont échouées sur l'une des plages les plus pittoresques d'Irlande.A Tra Mór près de Dunfanaghy, la plage de Co Donegal a été nommée cette semaine parmi les dix meilleures plages irlandaises par le guide Lonely Planet.

On pense que les trois grandes carcasses sont celles de deux baleines à bec adultes et d'un juvénile, deux d'entre elles ont des cicatrices sur le corps.

Les cicatrices sont courantes sur la tête de ces espèces de baleines en raison des combats entre mâles.

Cependant, les promeneurs restent stupéfaits par cette découverte; "C'est une plage magnifique et paisible et vous ne vous attendez pas à voir une scène aussi horrible."La plage n'est accessible qu'à pied par les dunes de sable et s'étend sur environ trois kilomètres.

La baignade le long de Tra Mor n'est pas recommandée en raison des courants très dangereux et des fortes marées.

Inaccessibilité de la plage rend l'évacuation des cadavres délicate, les autorités réfléchissent à une solution

© Nature Alerte

 

 


Un cyclone a coupé l’électricité à des dizaines de milliers de personnes pendant la nuit et détruit plusieurs maisons sur la côte ouest de l’Australie.

Le cyclone tropical Seroja a endommagé 70% des bâtiments de la ville côtière de Kalbarri, la zone la plus touchée, à environ 500 km au nord de Perth, ont indiqué des responsables.

Le commissaire aux services d’urgence, Darren Klemm, a déclaré qu’environ 30% des dégâts étaient «importants».

 La zone a été battue par des vents de plus de 100 mph et a reçu plus de 10 cm de pluie en deux heures.

Trois centres d’évacuation ont été ouverts avant le cyclone et des images de drones révèlent des bâtiments sans toit et des lignes électriques rompues.

Plus de 10 cm de pluie sont tombés en deux heures

Le cyclone a été rétrogradé de la catégorie 3 à 2 après avoir touché terre et s’est affaibli lundi matin.

Le Premier ministre Scott Morrison a déclaré sur Facebook que la situation restait «très grave» et que le plan d’intervention du gouvernement en cas de catastrophe était en cours.

La zone était en alerte rouge avant le cyclone car les bâtiments ne sont pas construits pour résister à de telles tempêtes, qui ne viennent généralement pas aussi loin au sud.

L’alerte rouge de Kalbarri a pris fin vers 11 heures, heure locale (4 heures du matin, heure britannique) et les gens étaient libres de quitter leurs maisons, mais les prévisionnistes ont quand même averti de quelques rafales dommageables le long du trajet du cyclone.

La seule ville où les résidents étaient encore invités à rester à l’intérieur était Northampton, selon Western Australia Today.

Le cyclone a tué la semaine dernière plus de 180 personnes en Indonésie après avoir provoqué des glissements de terrain et des inondations dans la province de Nusa Tenggara Est.

© France 24

 

Située dans les Petites Antilles, l'île caribéenne de st Vincent est recouverte d'un épais tapis de cendres subit d'importantes coupures d'eau et d'électricité. Plus de 16.000 habitants ont été évacués.

De nouvelles explosions ont été signalées ce dimanche dans le volcan de l'île caribéenne de Saint-Vincent, dans les Petites Antilles, déjà recouverte d'un épais tapis de cendres et qui connaissait d'importantes coupures d'eau et d'électricité. Endormi depuis plus de 42 ans, le volcan de la Soufrière s'est réveillé vendredi, provoquant l'évacuation de 16.000 habitants.

Le nuage de cendres a commencé à se déplacer vers l'est à environ 175 km de distance, s'approchant de l'île voisine de la Barbade où la population a été invitée à rester chez elle, selon l'Agence caribéenne de réponse aux urgences. L'île de Saint-Vincent, qui compte environ 110.000 habitants, empestait le soufre et semblait recouverte de neige en raison de l'épaisseur des retombées de cendres, a fait savoir le site d'informations news784.com.

Un homme se protège d'un parapluie. - / AFP

«Le paysage de la magnifique Saint-Vincent est recouvert de cendres à cause des explosions de la nuit et du dégazage du volcan de la Soufrière», a tweeté le géologue Richard Robertson, qui a diffusé des photos de sinistres paysages grisâtres et décrit les nouvelles coulées de lave comme «une masse destructrice en mouvement». L'Organisation nationale de gestion des urgences (NEMO) a noté «un autre événement explosif» tôt dimanche, avec «la majeure partie du pays couverte de cendre est sans électricité». «Jour n°3 et tout ressemble à une zone de guerre», selon la NEMO.

Pas d'éruption depuis 1979

La phase éruptive pourrait durer encore plusieurs jours, voire des semaines, selon le Centre de recherche sismologique de l'Université des Indes Occidentales (UWI) de Trinidad-et-Tobago, un autre archipel caribéen, qui a conseillé à la population de tout faire pour éviter de respirer les cendres. Le premier ministre Ralph Gonsalves a annoncé samedi que l'eau courante avait été coupée sur la plupart du territoire à Saint-Vincent, dont l'espace aérien a été fermé. Plus de 3000 personnes ont par ailleurs passé la nuit dans des abris.

La visibilité est très limitée. - / AFP

«Nous allons y arriver, mais un peu de patience», a-t-il lancé à ses concitoyens : «Respectons l'ordre et la discipline !» Le premier ministre a ajouté être en contact avec plusieurs pays qui souhaitent apporter leur aide. Le Guyana et le Venezuela ont d'ores et déjà fait appareiller des navires avec de l'aide d'urgence, a-t-il précisé. Un bateau en provenance de la Barbade est arrivé samedi matin à Kingstown, la capitale, selon les médias locaux.

Fortes odeurs de souffre

Une première éruption explosive s'est produite vendredi matin, provoquant des colonnes de fumée de jusqu'à 8 km de haut, suivie d'une deuxième plus petite. La Soufrière - à ne pas confondre avec la Grande Soufrière en Guadeloupe - n'avait pas connu d'éruption depuis 1979. La plus dévastatrice, en 1902, avait fait plus de 1.000 morts. Le volcan est situé à l'extrémité nord de l'île, où la visibilité est très limitée.

L'éruption dans la nuit. - / AFP

«Les retombées de cendres extrêmement importantes et les fortes odeurs de soufre atteignent désormais la capitale», dans le sud de l'île, a tweeté samedi l'agence locale de réponse aux urgences, invitant les personnes ayant des problèmes respiratoires à rester calfeutrées. Plus au nord, Zen Punnett assure que les choses se sont calmées après la panique initiale provoquée par les ordres d'évacuation dans la nuit de jeudi à vendredi. «La visibilité a empiré, nous préférons rester à l'intérieur», a-t-elle dit à l'AFP.

Certaines personnes vaccinées contre le Covid-19 pourront être accueillies dans des pays voisins, a précisé Ralph Gonsalves, louant l'aide régionale et internationale apportée à son archipel. L'Agence de gestion de crise a posté des photos montrant un navire de gardes-côtes en train d'évacuer les personnes qui avaient initialement refusé de quitter la zone, dans une brume grise crayeuse. Selon les autorités, la plupart des habitants de la zone rouge ont été évacués dès vendredi.

La police des Saint-Vincent et Grenadines a par ailleurs lancé un appel samedi afin de demander de cesser les canulars téléphoniques sur les numéros d'urgence. «Nous sommes au milieu d'un exercice sérieux afin de garantir la sécurité et d'aider les personnes concernées par l'éruption, ces appels irresponsables détournent des moyens nécessaires aux besoins actuels».

 

Des scientifiques lancent une alerte . Les léopards des neiges dans l’Himalaya, les marsouins du golfe de Californie, les lémuriens de Madagascar ou les éléphants de forêt d’Afrique risquent de disparaître.

Les régions les plus riches du globe en faune et en flore sauvages seront irrémédiablement endommagées par le réchauffement climatique si rien n’est fait pour le limiter. Cet avertissement a été émis par des scientifiques vendredi.

Une analyse de 8000 évaluations de risque portant sur différentes espèces montre que le danger d’extinction est grand dans presque 300 lieux où la biodiversité est importante, sur terre et dans les océans, si les températures augmentent de plus de 3°C comparé à la période pré-industrielle, selon cette étude parue dans Biological Conservation.

La surface de la Terre s’est déjà réchauffée de 1°C. Les engagements pris selon l’Accord de Paris prévoient de limiter ce réchauffement bien en dessous de 2°C, voire à 1,5°C, mais les engagements actuels des États mettent le monde sur la voie d’un réchauffement bien supérieur à 3°C d’ici à la fin du siècle. Voire avant.

Les espèces endémiques (qui vivent uniquement dans un territoire donné) seront les plus touchées. Les léopards des neiges dans l’Himalaya, les marsouins du golfe de Californie, les lémuriens de Madagascar ou les éléphants de forêt d’Afrique risquent de disparaître si l’humanité ne réduit pas ses émissions de gaz à effet de serre, avertit cette étude.

Les espèces endémiques dans ces hauts lieux de biodiversité ont près de trois fois plus de risque de souffrir du changement climatique que la faune et la flore plus commune et dix fois plus que les espèces invasives.

Risque décuplé si objectifs pas respectés

«Le changement climatique menace des zones remplies d’espèces qui ne peuvent être trouvées nulle part ailleurs au monde», résume l’auteure principale de l’étude, Stella Manes, chercheuse à l’université fédérale de Rio de Janeiro.

«Le risque de voir ces espèces disparaître à tout jamais est plus que décuplé si nous ratons les objectifs de l’Accord de Paris», ajoute la chercheuse.

De plus en plus de scientifiques estiment que l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C est probablement hors d’atteinte. Mais chaque dixième de degré compte pour en limiter les impacts, insistent-ils.

Montagnes et îles plus vulnérables

Et certaines régions concentrant la vie sauvage sont plus vulnérables que d’autres. En montagne, 84% des espèces endémiques risquent de disparaître dans un monde à 3°C, quand dans les îles, où la faune et la flore sont déjà mises à mal par les espèces invasives, ce chiffre grimpe à 100%.

«Ces espèces ne peuvent pas facilement se déplacer dans des environnements plus favorables», explique Mark Costello, co-auteur du rapport et biologiste marin à l’université d’Auckland. Les espèces marines de Méditerranée sont particulièrement menacées car elles vivent dans une mer fermée, souligne-t-il.

Plus de 90% des espèces affectées

Au total, plus de 90% des espèces endémiques terrestres et 95% des espèces marines seront affectées par le réchauffement climatique, indiquent les chercheurs. Sous les tropiques, les deux-tiers des espèces pourraient disparaître.

Ces conclusions posent aussi la question des mesures les plus adaptées pour protéger la faune et la flore sauvage. Jusqu’à présent, les principales menaces ont été la perte d’habitat liée à l’expansion urbaine, à l’exploitation minière et à l’agriculture et la chasse.

Aires protégées peu utiles dans ce cas

La création d’aires protégées, mises en place jusqu’à présent pour lutter contre ces menaces, pourrait se révéler peu utile face au réchauffement de la planète.

«Malheureusement, notre étude montre que ces endroits riches en biodiversité ne pourront pas servir de refuge face au changement climatique», dit Mariana Vale, co-auteure de l’étude, de l’université fédérale de Rio.

La Terre est déjà confrontée à une «extinction massive», la première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d’années, la sixième en 500 millions d’années, sous le poids des activités humaines.

© ATS


 

Le gouvernement québécois a reconnu la maladie de Parkison comme une maladie professionnelle. Une victoire pour de nombreux travailleurs ayant développé cette pathologie au contact de pesticides. Selon Francesca Cicchetti, neurologue à l’Université Laval, il reste beaucoup à faire pour prévenir ce risque chimique. 

Cela a été un jour historique pour les travailleurs ayant contracté la maladie de Parkinson en répandant des pesticides. Fin mars dernier, le gouvernement québécois a ajouté cette affection à la liste des maladies pouvant être contractées dans un cadre professionnel.

Le ministre provincial du Travail, Jean Boulet, a amendé le projet de loi 59 pour inverser la charge de la preuve. Ainsi, il incombera dorénavant à l’employeur d’établir que le problème de santé de son salarié n’est pas lié à son milieu de travail. Les travailleurs parkinsoniens devront toutefois démontrer qu'ils ont été exposés au moins dix ans aux produits incriminés.

La balle est dans le camp des victimes

Professeur au département de psychiatrie et de neurosciences de la faculté de médecine de l’Université Laval à Québec, Francesca Cicchetti appuie entièrement la décision du gouvernement Legault. En septembre 2019, l’enseignante avait siégé au sein de la commission parlementaire de l’Assemblée nationale du Québec sur les impacts des pesticides sur la santé publique et l’environnement. À cette occasion, Parkinson Québec fondation au nom de laquelle elle s’exprimait– avait recommandé au pouvoir provincial d’interdire les pesticides «dont les niveaux de toxicité sont accablants». 

Commercialisé par la société suisse Syngenta, l’herbicide paraquat fait partie des substances les plus souvent dénoncées comme dangereuses.

«Comme chercheur fondamental, avec mon équipe, je mène, entre autres, des recherches sur des animaux pour développer des traitements. Le lien entre les pesticides et la maladie de Parkinson est tellement corroboré que nous nous servons de ces agents pour produire et générer des modèles qui ressemblent à cette maladie humaine», explique la neurologue à notre micro.

La liste des maladies professionnelles reconnues par l’État québécois n’avait pas changé d’une ligne depuis 1985. En y ajoutant le syndrome de Parkinson, le Québec a suivi l’exemple de la Suède et de la France.

«Ça change ma vie! Savoir que je suis reconnu me donne de l'espoir», a confié à Radio-Canada Serge Boily, un ex-applicateur de pesticides maintenant aux prises avec cette terrible affection dégénérative.

Francesca Cicchetti se réjouit de la décision pour les victimes, mais invite toutefois à la prudence avant de crier victoire. Elle rappelle que «toute la société reste touchée» par l’utilisation de pesticides. Ces produits peuvent aussi entraîner des difficultés respiratoires, des tumeurs, des cancers. Les pesticides dans votre assiette peuvent aussi causer des maladies. Consommées à travers divers aliments, les substances chimiques liées à l’agriculture intensive présentent en outre des dangers pour les personnes affectées d’une plus grande «vulnérabilité génétique».

«C’est un grand pas, mais il reste à voir si les autres provinces canadiennes vont suivre. [...] Par ailleurs, ce ne sont pas seulement les agriculteurs qui sont touchés. 

C’est vraiment un choix de société qu’il reste à faire. Allons-nous continuer avec une agriculture de masse nécessitant des pesticides, ou nous tourner davantage vers des modes de production biologiques?», demande l’universitaire.

Le docteur Francesca Cicchetti rappelle que le Québec a été l’un des précurseurs dans l’étude des liens entre les pesticides et la maladie de Parkinson. Dans les années 1980, le neurologue André Barbeau a été l’un des tout premiers à observer une prévalence accrue de la maladie dans les régions de Trois-Rivières et de Saint-Hyacinthe, où de nombreux produits chimiques sont épandus dans les champs.

Si les employeurs doivent être conscients des risques encourus par leurs salariés, les consommateurs et les fabricants ont également une part de responsabilité, estime Francesca Cicchetti:

«Dans une certaine mesure, nous avons besoin de la culture de masse pour nourrir toutes les bouches, mais le consommateur a aussi un rôle à jouer. On exige de la qualité et des produits parfaits sur le plan esthétique. Par exemple, on ne consomme pas les fruits et légumes abîmés. [...] Quant aux multinationales, elles ont une responsabilité morale. Peu d’entre elles ont donné les instructions adéquates aux travailleurs pour réduire les risques liés à l'usage des pesticides», déplore notre interlocutrice.


 

 « Une honte de monnayer la vie des derniers géants des savanes »: l’ancienne icône du cinéma français Brigitte Bardot, aujourd’hui ardente défenseur de la vie animale, a fustigé vendredi le Botswana, où s’est ouvert la controversée chasse à l’éléphant.

Les autorités du petit pays enclavé d’Afrique australe, qui abrite la plus importante population mondiale d’éléphants, environ 130.000 animaux, a délivré cette semaine des permis pour tuer 287 pachydermes d’ici fin septembre.

« Une vie contre quelques milliers de dollars! », réprouve Mme Bardot, à la tête d’une fondation pour la défense des animaux, dans une cinglante lettre ouverte au président Mokgweetsi Masisi. Les riches chasseurs de trophées déboursent volontiers des fortunes pour la tête d’un animal sauvage.

L’an dernier, la pandémie de Covid-19 et l’interdiction des arrivées de voyageurs provenant de pays à risques tels que la Grande-Bretagne, l’Italie et les Etats-Unis avait eu raison de la saison de la chasse.

« Protégez précieusement ces éléphants, vous en êtes responsable aux yeux de l’humanité », rappelle Mme Bardot au président botswanais, suggérant que les touristes peuvent remplir les caisses de l’Etat pour voir ces animaux sans les tuer.

En 2019, le Bostwana a levé une interdiction totale de la chasse, instaurée cinq ans auparavant pour inverser le déclin des populations d’éléphants et d’autres espèces. 

Cette levée avait suscité la colère des défenseurs de l’environnement.

Selon les partisans de la chasse, l’argent déboursé par les chasseurs bénéficie aux communautés locales.

Le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe voisins ont par ailleurs appelé à une levée de l’interdiction mondiale du commerce de l’ivoire, en raison de la croissance de la population d’éléphants dans certaines régions.

Des décennies de braconnage et la destruction de leur habitant ont décimé les populations d’éléphants d’Afrique, a alerté en mars, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui classe l’éléphant de savane « en danger » et considère son cousin plus petit, l’éléphant de forêt en « danger critique d’extinction ».

© AFP



jeudi 8 avril 2021

Le centre anti-cancéreux de Lyon Léon Bérard a présenté ce mercredi les résultats d'études menées depuis dix ans sur les facteurs à risque 

Le centre Léon Bérard de Lyon vient de dévoiler les résultats de plusieurs études menées pour connaître l’origine de certains cancers.

Elles révèlent qu’une exposition longue à la pollution atmosphérique accroît grandement le risque de cancer du sein.

Le lien entre les cancers des testicules et l’exposition aux pesticides domestiques est également établi.

Des chiffres éloquents. En France, chaque année, 160.000 personnes meurent d’un cancer tandis que 382.000 nouveaux cas sont détectés. Des statistiques vertigineuses d’autant « 40 % d’entre eux sont évitables », constate le professeur Jean-Yves Blay, directeur du centre anti-cancéreux Léon Bérard de Lyon. L’établissement, qui figure parmi les références en France, a mené durant dix ans plusieurs études auprès de ses patients afin d’identifier les leviers permettant de prévenir les rechutes ou l’apparition de la maladie et de mesurer les facteurs de risque.

Si le tabagisme, l’alcoolisme ou la surcharge pondérale sont aujourd’hui clairement mis en cause dans l’apparition de cancers, d’autres éléments, pas encore identifiés, peuvent intervenir. « L’objectif du département du cancer environnement est de pouvoir découvrir les lieux encore inconnus, où se nichent les causes du cancer », précise 

Jean-Yves Blay. Les études pilotées par le centre permettent d’affirmer désormais avec certitude que la pollution n’est pas étrangère à l’apparition des cancers du sein. Loin de là.

Exposition longue durée

« Les femmes exposées à long terme (plusieurs années) à différents polluants atmosphériques risquent de développer de façon accrue un cancer du sein, dévoile Béatrice Fervers, coordinatrice du projet cancer/environnement à Léon Bérard. Nous en avons identifié cinq polluants qui augmentent ce risque d’apparition du cancer du sein. »

Le benzopyrène, considéré comme un perturbateur endocrinien et émanant des combustions mal maîtrisées du bois ou du brûlage de végétaux à l’air libre, des gaz d’échappement automobiles ou des fumées de cigarette, en fait partie. Tout comme le dioxyde d’azote, les PCB 153 et les particules fines en suspension de type PM10 et PM 2,5 que l’on retrouve dans les feux de cheminée, les pots d’échappement ou les émanations de cigarettes.

Les chercheurs ont également fait le lien entre les cancers du testicule et les pesticides. « Nous avons montré dans des travaux, voués à être publiés, que l’augmentation du risque de tumeurs germinales du testicule était associée à l’emploi de pesticides domestiques dès l’enfance et l’adolescence ainsi qu’à certains fongicides », conclut Béatrice Fervers.

© Caroline Girardon/20 minutes

© Caroline Girardon/20 minutes

 


 La SNCF a officialisé, jeudi 8 avril, auprès du constructeur ferroviaire Alstom, la première commande française de trains à hydrogène pour le compte de quatre régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie. Partiellement dévoilée le 5 mars par la région Bourgogne-Franche-Comté, cette commande porte sur douze trains (trois par région), pour un montant total d’environ 190 millions d’euros, indique le communiqué commun à Alstom, à la SNCF et aux régions concernées.

Les rames (dites « bimodes », car elles peuvent aussi se brancher sur une caténaire, lorsque la voie est électrifiée) sont composées de quatre voitures embarquant jusqu’à 218 passagers, à 160 kilomètres/heure, avec une autonomie de 400 à 600 kilomètres. 

Elles circuleront à partir de 2023 sur des lignes régionales dont l’électrification n’a pas été achevée (par exemple, Laroche-Migennes-Auxerre, dans l’Yonne) ou destinées à être rouvertes (Montréjeau-Bagnères-de-Luchon en Haute-Garonne), évitant ainsi l’utilisation de trains diesel.

Six des quinze sites français d’Alstom participent au projet, dont Reichshoffen (Bas-Rhin) pour la conception et l’assemblage, et Tarbes (Hautes-Pyrénées), pour la technologie de traction hydrogène. Ce mode énergétique, dans lequel une pile à combustible fabrique de l’électricité à partir d’un réservoir d’hydrogène et rejette de l’eau, suscite un fort engouement depuis plusieurs mois. La filière hydrogène française est soutenue par un plan d’Etat de 7,2 milliards d’euros lancé en septembre 2020.

© Eric Béziat le monde

 

Une nouvelle méga-centrale hydroélectrique en Chine a commencé à stocker de l'eau dans son barrage, se préparant à produire de l'électricité en juillet.

Baihetan sur la rivière Jinsha, la partie supérieure du fleuve Yangtsé, chevauche les provinces du Yunnan et du Sichuan, situées dans le sud-ouest du pays.

Avec une capacité installée totale de 16 millions de kilowatts, c'est la deuxième plus grande centrale hydroélectrique de Chine en termes de capacité installée, juste derrière le projet de barrage des Trois Gorges dans la province du Hubei (centre). Le projet a été entrepris par la China Three Gorges Corporation.

Le premier lot d'unités de production de Baihetan entrera en service en juillet 2021, et toutes les unités devraient être opérationnelles d'ici juillet 2022.

© Chine Nouvelle (Xinhua)



 

Une troisième fissure volcanique s'est ouverte dans la nuit de mardi à mercredi sur le site de l'éruption en cours depuis près de trois semaines à une quarantaine de kilomètres de Reykjavik en Islande, a annoncé l'office météorologique islandais.

L'éruption, dont les images ont fait le tour du monde, avait démarré le 19 mars avec une première faille crachant de la lave en continu, dans la petite vallée de Geldingadalir, située près du mont Fagradalsfjall à la pointe sud-ouest de l'Islande.

Lundi, une nouvelle faille composée de deux fissures volcaniques s'était ouverte à environ 700 mètres de ce premier foyer, créant un long ruisseau de lave coulant vers une autre petite vallée voisine.

C'est donc désormais une troisième source de lave qui est venue s'ajouter sur les lieux de l'éruption, qui a déjà attiré des dizaines de milliers de curieux profitant de la relative facilité d'accès du site.

D'une longueur de 150 mètres et d'environ un mètre de profondeur, cette nouvelle faille se trouve à environ un demi-kilomètre des cratères de la première éruption.

Vers minuit (heure locale et GMT), un point lumineux a subitement éclairé la colline quasiment à mi-chemin entre les deux premiers sites éruptifs, laissant échapper de petits jaillissements de lave et avec eux un faible panache de fumées, selon des images diffusées par la télévision publique RÚV.

La coulée orangée a dévalé la pente sous la forme d'une rivière et s'ajoute au champ de lave déjà formé par la source active depuis le 19 mars. Un champ qui s'étend désormais sur plus de 33 hectares, selon le dernier pointage mardi soir.

Le site, qui avait été fermé au public lundi du fait de la deuxième faille, a rouvert au public mercredi matin.

Les vulcanologues islandais, qui tablaient au départ sur une éruption de quelques jours, privilégient désormais un scénario de longue durée, sans pouvoir se prononcer sur une longévité en semaines, en mois voire en années.


© AFP

mercredi 7 avril 2021

 

Le réchauffement observé sur le haut plateau tibétain depuis les années 1960 peut être totalement attribué aux activités humaines, en particulier aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Des scientifiques chinois alarment sur le fait que le plateau pourrait même se réchauffer plus rapidement à l'avenir, et bien plus rapidement que les modèles climatiques les projetaient précédemment, selon une étude récemment publiée dans Environmental Research Letters.

Le plateau tibétain contient les plus grands volumes de glace au monde, juste aprés les calotes glaciaires de l'Arctique et de l'Antarctique. Ses glaces alimentent en eau des dizaines de grands fleuves asiatiques. 

Cependant, le réchauffement climatique rapide de ce "Château d'eau" de l'Asie" a considérablement affecté son cycle hydrologique régional ainsi que tous les services écosystémiques de ce cycle; Le recul impressionnant des glaciers ont conduit à des catastrophes géologiques telles que des glissements de terrain, ou de très nombreuses coulées de boues et de débris, ou encore à des explosions de formations glaciaires qui retenaient des lacs, Ce qui changent considérablement les données pour les estimations scientifique à venir.

"Une compréhension claire du réchauffement passé du plateau tibétain, en particulier celui dû à l'influence humaine mondiale sous-jacente, peut aider à mieux anticiper et interpréter l'avenir", a déclaré ZHOU Tianjun, l'auteur principal du rapports scientifique. ZHOU est chercheur en sciences de la terre à l'Institut de physique atmosphérique (IAP) et au "CAS Center for Excellence" du plateau tibétain de l'Académie chinoise des sciences. 

En démêlant et quantifiant les données passées ainsi que les contributions scientifiques relatives aux changements géologiques observés sur le terrain dans le réchauffement observé, Zhou démontre que l'influence humaine est le moteur dominant du réchauffement du plateau tibétain (+ 1,23 ° C de moyenne pour la période de 1961 à 2005) principalement dû aux gaz à effet de serre, mais rappelle que compte tenu du réchauffement anthropique sous-estimé sur le plateau tibétain par les modèles climatiques courants, son équipe est allée plus loin pour corriger les projections futures

Le plateau tibétain devrait probablement se réchauffer plus rapidement que prévu à l’avenir.

"Par exemple, dans un scénario d'émissions moyennes de carbone (RCP4.5), le plateau tibétain devrait se réchauffer de 2,25 ° C à 2,99 ° C vers (2041-2060). Cela impliquera une plus grande perte de masse glaciaire et une augmentation des risques géologiques et écosystémiques dans la région et de ses conséquences dans les années à venir."

Moins de glace, moins de réserve d'eau, fleuves sous alimentés = pénurie...

© Nature Alerte

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Nature Alerte vous invite à soutenir le prochain film de Marie-Monique Robin avec la participation de Juliette Binoche:   "La fabrique des pandémies: préserver la biodiversité c'est protéger notre santé" ici:


Marie-Monique Robin est une journaliste d'investigation, réalisatrice et écrivaine française Elle a reçu le prix Albert-Londres en 1995 et le prix norvégien Rachel Carson1 en 2009.Elle est connue en autre pour son documentaire "Le Monde selon Monsanto"

 

Le parti groenlandais de gauche écologiste est arrivé nettement en tête du scrutin dans le territoire autonome danois, opposé à un projet minier controversé au cœur des élections législatives au Groenland, selon les résultats quasi définitifs publiés mercredi.

Avec 36,6% des suffrages, Inuit Ataqatigiit (IA), jusqu'ici dans l'opposition, a réalisé le meilleur score avec un bond de plus de onze points par rapport aux dernières élections de 2018, selon le comptage quasi complet vers 04H30 heure locale (06H30 GMT).

"Merci à la population qui nous a fait confiance pour travailler avec l'humain au centre pour les quatre prochaines années", a déclaré son dirigeant Mute Egede à la télévision groenlandaise KNR après l'annonce des résultats.

Le parti devance le Siumut (29,4%), formation social-démocrate qui domine la vie politique groenlandaise du territoire danois depuis l'autonomie de 1979 et dirigeait le gouvernement local sortant.

IA devrait obtenir 12 des 31 sièges de l'Inatsisartut, le Parlement local, selon les projections, contre 8 jusqu'à présent.

Le Siumut, qui est lui favorable au projet minier de Kuannarsuit dans le sud du Groenland, obtiendrait 10 sièges, un de plus que lors du précédent mandat, avec un score meilleur que prévu, en hausse de deux points par rapport à 2018.

Son dirigeant Erik Jensen a félicité IA pour sa victoire, actant que son rival était devenu "le plus grand parti" et pouvait donc revendiquer le poste de Premier ministre.

Sans majorité absolue, le scénario le plus probable est désormais qu'IA s'allie avec une ou deux petites formations pour former une coalition.

A la télévision, Mute Egede a annoncé qu'il allait engager immédiatement des discussions pour "étudier les différentes formes de coopération" avant la formation d'une coalition gouvernementale.

A 34 ans, ce député élu depuis 2015 a pris les rênes de la formation gauche-verte il y a un peu plus de deux ans. Il devrait devenir le plus jeune Premier ministre au monde, même s'il n'est pas chef de gouvernement de plein exercice.

Ouvertement opposé à l'exploitation du gisement d'uranium et de terres rares de Kuannarsuit à la pointe sud du territoire, IA entend stopper le projet qui est à l'origine de la tenue anticipée du scrutin, en déclenchant une crise politique en février.


© AFP

mardi 6 avril 2021

 

Les pluies diluviennes provoquées par le passage d’un système frontal qui s’abattent depuis au moins trois jours sur Haïti, affectent jusqu’à présent 4 département. Au moins 3 personnes ont perdues la vie, 3 autres sont portées disparues et l’on rapporte d’importants dégâts dans plusieurs départements.

Des crues et débordements de rivières ont été enregistrés dans le Centre, le Nord, le Nord-Est et le Nord-Ouest et plusieurs communes sont touchées par des inondations.

Une personne a perdu la vie à Jean-Rabel et 149 maisons inondées. Le Président Jovenel Moïse a visité les familles sinistrées et déclaré « J’ai effectué une visite aux familles sinistrées, suite à l’inondation survenue à Jean-Rabel. À cette occasion, je me suis entretenu avec les autorités de la ville dont la mairesse, les membres de la protection civile. […] j’ai demandé au Premier Ministre de passer des instructions aux Ministres de l’intérieur et des Affaires Sociales afin de venir en aide à une soixantaine de familles sinistrées […] »

2 morts ont été confirmés dans la commune de Bois de Lance (Nord) et 3 autres personnes sont portées disparues dans le département. Plus de 1,270 maisons ont été inondées dans les communes de Terrier-Rouge, Caracol et Trou-du-Nord (Nord-Est)… Des interventions mobilisant les volontaires de la Protection civile ont permis de mettre en abri 137 familles à Terrier-Rouge et Caracol.

Les fortes pluies ont affecté plusieurs rues principales de la ville du Cap Haitien et les quartiers de Blue-Hills, Haut du Cap, Petite Anse, Charrier, Zo-Vincent Cité du peuple, Fort Saint Michel, Bas-Champin ont été inondés. Un abri qui a été activé au Cap Haïtien héberge environ 85 personnes. Les directions départementales de la Protection civile ont activité partiellement leurs centres d’opérations d’urgence.

Les épisodes de pluie se poursuivent et menacent de s’étendre au reste du pays ce mardi 6 avril selon le bulletin de l’Unité hydrométéorologique.

© HL/ HaïtiLibre

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