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lundi 3 mai 2021

 

La première a enseveli une personne tôt ce matin dans le secteur du Clos de l’âne, sur la commune de Saint-Christophe-en-Oisans. 

Une deuxième avalanche s’est produite en haute montagne, au glacier Long. 

D’importants moyens de secours étaient sur les lieux de ces deux avalanches : Sécurité civile, Peloton de gendarmerie de haute montagne de l’Isère et Samu.

Les trois personnes décédées dans l’avalanche du glacier Long sont deux moniteurs de ski de la station de l’Alpe d’Huez, et un alpiniste apartenant à groupe de passionnés. Les deux moniteurs étaient également passionnés de ski de montagne, apprend le Dauphiné Libéré de sources concordantes.

L’accident du glacier Long a été provoqué vers 11 h 30 par le passage de deux skieurs en pente raide. « Le passage de ces skieurs dans une pente à 45° a déclenché une plaque qui a entraîné une coulée de neige ». A cet instant, un groupe de quatre alpinistes qui, plus en aval, gravissaient le couloir Long en crampons, skis sur le sac, a été fauché par la coulée, 1 personne de ce groupe est décédée.

 

Depuis hier soir minuit, il y a un gros changement dans l’éruption du cratère actif de Geldingadalur. 

Un expert du Bureau météorologique islandais dit qu’il s’agit de changements de pression alternatifs qui se manifestent par une activité moindre pendant deux minutes puis qui projettent du magma à environ 300 mètres de hauteur pendant 4 à 5 minutes et qui rend l'éruption alors largement visible de la ville voisine de Reykjavík.

L’activité est assez régulière pendant environ huit minutes jusqu’à ce qu’elle se répète et se prépare pour la suivante », explique Salóme Jórunn Bernharðsdóttir lors d’une conversation avec l’agence de presse.

Une vidéo, prise à Hafnarfjörður par Sigfús Steindórsson, montre clairement la hauteur des jets de magma.

L'Icelandic Met Office (IMO) confirme ce changement considerable de l'activité volcanique, et remoonte le niveau d'alerte

© Nature Alerte

 

Plusieurs tornades destructrices ont balayé le Mississippi dimanche soir, 2 mai 2021, endommageant des bâtiments et abattant des arbres et des lignes électriques. 

Une alerte urgence tornade a été déclenché pour la ville de Tupelo et ses environs, mais aucun blessé n'a été signalé dans l'immédiat.

Selon le NWS Storm Prediction Center, 22 tornades ont touché le sol dont 18 dans le Mississippi.

Une de ces tornades destructrices a frappé la ville de Tupelo, dont les responsables ont confirmé des dégâts et ont exhorté les habitants à ne pas sortir de chez eux.

"Les équipes d'urgence évaluent actuellement les dommages. 

Le collège de Tupelo a subi des dégâts, ainsi que des maisons et des commerces, a rapporté l'AP.

Au moins 2 autres villes ont signalé des destructions: La ville de Calhoun City où des poteaux d'éclairage ont été brisé. des chutes d'arbres sur des maisons et des véhicules. La troisième ville touchée est Yazoo, à environ 270 km de Tupelo et 195 km de Calhoun.

Les responsables de la ville ont confirmé de nombreuses structures publics endommagées.

Aucun blessé n'a été déclaré à cette heure

Des orages violents et des inondations ont été signalés dans tout le centre des États-Unis

"Un front quasi-stationnaire s'étendant du nord-est jusqu'au haut Midwest, puis au sud-ouest où ce front se déplace lentement vers la vallée de l'Ohio vers le sud-ouest pour atteindre la vallée du bas Mississippi d'ici mardi soir, 4 mai"

Plusieurs jours d'orages violents et de fortes pluies des plaines centrales à la basse vallée du Mississippi dans certaines parties de la vallée de l'Ohio sont à craindre jusqu'à mardi. Une alerte météo confirme que des pluies extrêmes, de la foudre fréquente, des orages violents, des rafales de vent, de la grêle et probablement quelques tornades sont à prévoir jusqu’à Mardi.

© Nature Alerte



 

Un glissement de terrain s’est produit le jeudi 29 avril vers 06h30 sur le chantier de la centrale hydroélectrique de Batang Toru, dans le Village de Marancar dans la province du nord de Sumatra., aprés qu'elle est été touchée par de très fortes pluies.

13 personnes ont été tuées ensevelies

L’équipe conjointe de l’Armée nationale (TNI), de la police nationale (Polri), de l’Agence régionale de gestion des catastrophes (BPBD), de la compagnie hydroélectrique de Batang Toru et d’autres organismes connexes sont sur les lieux, jusqu’à présent 5 victimes ont été retrouvées et évacuées.

NA


 Nowra, une ville australienne située au sud de Sydney, a été le théâtre d'une impressionnante invasion de cacatoès

Sur des images, un peu intimidantes, on peut voir des centaines d'oiseaux blancs recouvrant les pelouses et le bitume de cette banlieue tranquille. D'autres sont perchés sur les toits, les arbres, les lampadaires et les voitures de la ville.

Selon le média australien 9News, les volatiles sont des corellas. Cette espèce de cacatoès blanc n'est pas connue pour être agressive, contrairement aux effrayants oiseaux d'Alfred Hitchcock.

Cependant, ils peuvent être à l'origine de certains désagréments et endommager notamment le feuillage des arbres, des installations agricoles, des cultures ou encore des câbles électriques, rapporte Newsweek.

samedi 1 mai 2021

 

Ce basculement majeur et inédit de la forêt amazonienne brésilienne sur les dix dernières années est dû au changement climatique ainsi qu’aux activités humaines.

La forêt amazonienne brésilienne, victime du changement climatique et des activités humaines, a rejeté, ces dix dernières années, plus de carbone qu’elle n’en a absorbé, un basculement majeur et inédit, selon une étude publiée jeudi 29 avril par une équipe internationale dans la revue scientifique Nature Climate Change.

Sans les forêts – qui absorbent entre 25 et 30 % des gaz à effet de serre émis par l’être humain –, le dérèglement climatique serait bien pire. Depuis plusieurs années, les scientifiques s’inquiètent d’un essoufflement des forêts tropicales et craignent qu’elles puissent de moins en moins bien jouer leur rôle de puits de carbone. L’inquiétude vient notamment de la forêt amazonienne, qui représente la moitié des forêts tropicales de la planète.

L’étude publiée dans Nature Climate Change se penche sur l’Amazonie brésilienne, qui représente 60 % de cette forêt primaire. Et le constat est sombre. Entre 2010 et 2019, cette forêt a perdu de sa biomasse : les pertes de carbone de l’Amazonie brésilienne sont environ 18 % supérieures aux gains, a précisé dans un communiqué l’Institut français de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).

« C’est la première fois qu’on a des chiffres qui montrent qu’on a basculé et que l’Amazonie brésilienne est émettrice » nette de carbone, explique l’un des auteurs, Jean-Pierre Wigneron, chercheur à l’Inrae. Pour l’instant, a priori, « les autres pays compensent les pertes de l’Amazonie brésilienne » et « l’ensemble de l’Amazonie n’a pas encore basculé, mais elle pourrait le faire bientôt », poursuit le chercheur, qui met en garde :

« Jusqu’à présent, (…) les forêts tropicales nous protégeaient en permettant de freiner le réchauffement, mais notre dernier rempart, l’Amazonie, est en train de basculer. »

Par ailleurs, l’étude met en avant la responsabilité méconnue, mais majeure, des « dégradations » de la forêt. Contrairement à la déforestation, qui fait disparaître la surface boisée, les dégradations incluent tout ce qui peut l’abîmer, sans pour autant la détruire totalement : arbres fragilisés en bordure des zones déforestées, coupes sélectives, petits incendies ou encore mortalité des arbres liée à la sécheresse. Des atteintes qui sont moins facilement décelables que de grandes étendues rasées.

Utilisant un indice de végétation issu d’observations satellitaires micro-ondes, permettant de sonder l’ensemble de la strate de végétation et pas seulement le sommet de la canopée, l’étude conclut que ces dégradations de la forêt ont contribué à 73 % des pertes de carbone, contre 27 % pour la déforestation, pourtant de grande ampleur.

© AFP

PS: Serait il juste de rappeler que l'Europe est le deuxième importateur de produits issus de la déforestation tropicale dans le monde, bonne remarque non?...et en attendant Godo...mais qui sont donc ces importateurs ? ...mystères et boules de gomme... 



 

Un violent orage a causé la mort de 11 personnes et fait neuf disparus ainsi que plus d’une centaine de blessés dans une ville côtière proche de Shanghai, ont annoncé samedi les autorités chinoises.

L’orage, accompagné de vents violents, s’est abattu vendredi soir sur la ville de Nantong, sur la rive nord de l’estuaire du Yangtsé, le plus long fleuve de Chine. Selon la mairie, la tempête a tué 11 personnes et fait 102 blessés, tandis que 3050 habitants ont été évacués.

Les victimes ont péri à la suite de chutes d’arbres ou de poteaux électriques ou bien ont été poussées dans des cours d’eau par les vents, a précisé la mairie sur le réseau social Weibo. Un bateau de pêche a en outre chaviré, jetant 11 membres d’équipage dans les eaux. Seuls deux d’entre eux ont été récupérés, les neuf autres étant portés disparus.

«De nombreuses habitations ont été endommagées», selon le communiqué. Selon le site d’information Toutiao.com, l’orage s’est accompagné de grêlons d’un à 3 cm de diamètre. La ville de Nantong, dans la province du Jiangsu (est), compte près de 8 millions d’habitants sur son vaste territoire.

© AFP

 

Malgré la puissance de ce séisme qui s’est produit au nord-est du Japon, les autorités ont signalé qu’il n’y avait aucun risque de tsunami.

Le séisme a eu lieu à 10H27 locales (03H27, heure suisse) à une profondeur de 47 kilomètres dans le Pacifique, au large d’Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, non loin de l’épicentre du tremblement de terre de 2011 qui avait déclenché un important tsunami, tuant plus de 18’000 personnes.

L’USGS et l’agence météorologique japonaise ont toutefois assuré qu’il n’y avait pas de risque de tsunami à la suite du séisme, qui a produit de fortes secousses le long de certaines parties de la côte orientale et a également été ressenti à Tokyo.

Un responsable de l’agence japonaise a cependant averti que de fortes répliques pourraient frapper la région dans environ une semaine, ajoutant que le mauvais temps prévu pourrait déclencher des glissements de terrain à la suite des dernières secousses.

Il n’y avait aucun dommage signalé dans l’immédiat, mais deux personnes ont été légèrement blessées par du bris de vitre dans une gare d’Onagawa, et une octogénaire a été hospitalisée après une chute dans un supermarché de Fukushima, a rapporté la télévision publique NHK. «Nous sommes au courant des informations mais sommes encore en train de recueillir des informations», a dit à l’AFP Kazuto Takeda, un responsable du service de gestion des urgences de la préfecture de Miyagi.

L’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, la firme Tepco, a assuré de son côté que l’usine, qui avait partiellement été détruite après le tsunami en 2011, n’a enregistré aucun signe anormal. «Les opérations se déroulent normalement», a indiqué à l’AFP le porte-parole de Tepco, Koichiro Shiraki. Le trafic ferroviaire, y compris celui des trains à grande vitesse shinkansen, a été interrompu, a indiqué de son côté NHK. Des ascenseurs sont également restés bloqués dans certains immeubles de Miyagi.

Le Japon se trouve sur la «ceinture de feu» du Pacifique, un arc d’intense activité sismique qui s’étend à travers l’Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique. Il a de strictes normes de construction pour que ses bâtiments soient capables de résister à de fortes secousses.

© AFP

vendredi 30 avril 2021

 

Les insectes connaissent un déclin mondial sans précédent. Selon une étude parue en 2017, la biomasse des insectes volants auraient diminué de 75% en Allemagne en l'espace de trente ans. 

Un phénomène confirmé deux ans plus tard par une autre étude ayant conclu que plus de 40% des espèces seraient aujourd'hui menacées d'extinction.

Perte d'habitat, changement climatique, pollution chimique et pesticides ou encore espèces invasives, plusieurs facteurs sont invoqués pour expliquer cette hécatombe. Mais c'est un autre phénomène qu'une nouvelle étude publiée dans la revue Biological Conservation met en lumière. Un facteur plus méconnu qui jouerait pourtant un rôle crucial dans la disparition des insectes : la pollution lumineuse.

Un éclairage artificiel devenu omniprésent

Le problème n'est pas nouveau. Au cours des dernières décennies, la lumière artificielle est devenue omniprésente dans notre quotidien, en particulier la nuit. Il suffit d'observer une photo de la Terre capturée depuis l'espace pour constater que dans de nombreuses régions, la nuit n'est plus synonyme d'obscurité totale. Une pollution que dénoncent depuis plusieurs années les spécialistes.

Car cet excès de lumière ne fait pas que masquer les étoiles ou gaspiller de l'énergie. Il affecte aussi les écosystèmes et leurs habitants. Pour évaluer l'impact de cette pollution sur les insectes, les auteurs de la nouvelle étude ont mené une méta-analyse de plus de 200 travaux scientifiques sur le sujet. Leurs conclusions confirment que ces animaux n'échappent pas au phénomène.

La lumière artificielle nocturne "peut affecter les insectes dans presque tous les aspects de leur vie", en les rendant incapables de remplir certaines fonctions biologiques, explique dans un communiqué, Brett Seymoure de l'Université Washington de St Louis. L'un des exemples les plus répandus est celui du papillon de nuit volant autour d'une ampoule allumée qu'il confond avec la lune.

D'après des recherches citées dans l'étude, un tiers des insectes piégés dans les environs de ces lumières meurent dans la nuit, soit de fatigue soit en étant mangé par un prédateur. Chez certaines espèces, la pollution lumineuse affecterait également la recherche de nourriture, la rencontre de partenaires ou encore le développement des jeunes insectes.

La lumière, une cause majeure de mortalité

Face à un tel constat, Brett Seymoure et ses collègues affirment que la lumière artificielle serait l'une des causes majeures de la mortalité des arthropodes. "Nous pensons vivement que la lumière artificielle de nuit - associée à la perte de l'habitat, la pollution chimique, les espèces invasives et le changement climatique - est le moteur du déclin des populations", écrivent les chercheurs dans leur rapport.

"Nous avançons ici que la lumière artificielle de nuit est un autre facteur important - mais souvent sous-estimé - de l'apocalypse des insectes", poursuivent-ils. Une apocalypse qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur notre quotidien. "La plupart de nos cultures - et des cultures pour nourrir les animaux que nous mangeons - ont besoin d'être pollinisées, et la plupart des pollinisateurs sont des insectes", a rappelé Seymoure.

"Alors que les insectes continuent de disparaître, cela devrait être un immense drapeau rouge. Avec une société de plus de sept milliards d'individus, nos ressources alimentaires sont menacées", a-t-il ajouté. Néanmoins, le tableau n'est pas totalement noir. Contrairement à d'autres facteurs, la pollution lumineuse est un phénomène contre lequel il est facile de lutter.

Des conseils contre cette pollution

La solution : revoir nos habitudes d'éclairage et éteindre les lumières qui ne sont pas nécessaires. "La pollution lumineuse est relativement facile à éliminer, une fois que vous avez éteint la lumière, elle disparait", a appuyé le spécialiste. "Je ne dis pas que nous devons éliminer la lumière la nuit, je pense que nous devons l'utiliser plus judicieusement".

Parmi les autres recommandations mentionnées, les auteurs évoquent également la possibilité d'installer des capteurs de mouvement pour que les lumières ne restent pas constamment allumées, de poser des luminaires pour ne pas laisser les ampoules à nu qui ont tendance à illuminer dans toutes les directions ou encore d'utiliser des teintes de lumière moins attirantes pour les insectes comme des tons ambrés.

© Géo

...En attendant et en espérant que nos esprits individuels, familiaux, collectifs, politiques, etc...deviennent eux lumineux...ceci..."

“Ce n'est pas la lumière qui manque à notre raison, c'est notre raison qui manque de lumière.”

Gustave Thibon





 

On a constaté une fuite sur un réservoir de stockage de déchets nucléaires dans un ancien réacteur au plutonium dans l’État de Washington , a déclaré le ministère de l’Énergie. 

Les responsables locaux préviennent que le site vieillissant émettra au moins 5000 litres de produits chimiques au cours de l’année prochaine.

Le réservoir qui fuit, situé sur le site de Hanford dans le sud-est de Washington, à seulement une quinzaines de km à l’ouest du fleuve Columbia, a été annoncé jeudi par le département de l’énergie.

Une brèche dans un réservoir de stockage vieux de 75 ans a été soupçonnée il y a plus d’un an, mais n’a été confirmée que récemment

Cette fuite s’ajoute à l’estimation des autorités écologistes de l'état, qui elles prétendent que depuis des années, plus de 3 millions de litres d'eaux radioactives se sont déjà répandus dans le sol du site de Hanford. 

Alors que le réservoir en fuite problématique du jour, désigné comme étant le B-109, n’est que la deuxième fuite officiellement confirmée par les autorités sanitaires à Hanford (la première a été détectée en 2013), beaucoup des 149 réservoirs de stockage du site sont soupçonnés d’avoir des problèmes de fuite, le département d’écologie de Washington estime que plus plus de 750 000 litres de déchets se sont déjà échappés de la «Ferme B» à elle seule, là où justement se trouve notre fameux B-109. 

Dans toute l’installation de Hanford, le département d’écologie de Washington pensent qu’un 3 million de litres d'eaux irradiées se sont déjà répandus dans le sol.

Cela met en évidence le besoin critique de ressources nécessaires pour faire face aux dépérissement des réservoirs vieillissants de Hanford, qui continueront de fuir au fil du temps si rien n'est fait.

Bloupssss...mais où se trouvent les responsables?

© Nature Alerte



 

C'est une opération mondiale qu'a dirigée Interpol durant le mois de mars dernier. L'organisation intergouvernementale a coordonné une action simultanée de 300 agences qui ont mené 34 000 inspections dans 67 pays en vue de détecter des violations de la réglementation en matière de pollution marine. 

« Nous avons vu le nombre d'inspections plus que doubler depuis la première édition : un signe clair que la communauté internationale ne supportera pas les attaques criminelles contre notre environnement », a réagi Jürgen Stock, secrétaire général d'Interpol.

La campagne de contrôle a révélé 1 600 infractions qui ont donné lieu à des amendes et à des enquêtes sur tous les continents. Parmi celles-ci, figurent 1 000 infractions de pollution dans les zones côtières et les rivières qui se jettent dans les océans (rejets d'eaux usées, de mercure, plastiques et autres contaminants), 500 actes de pollution commis en mer (rejets d'hydrocarbures, démolition illégale de navires, émissions de soufre des navires) et 130 cas de trafic de déchets via les ports.

Parmi les infractions constatées, les services de contrôle ont mis à jour un important réseau criminel de trafic de déchets plastique entre l'Europe et l'Asie qui a donné lieu à une coopération entre les autorités des deux régions concernées. L'opération a d'ores et déjà permis d'appréhender 22 suspects et de stopper l'exportation illégale de milliers de tonnes de déchets. Les garde-côtes italiens ont également saisi 11 000 tonnes de déchets métalliques mélangés à du plastique, du caoutchouc, de l'huile minérale et d'autres contaminants sur des vraquiers à destination de la Turquie. Des transferts illégaux de déchets en provenance d'Europe ont également été signalés par la Namibie, les Philippines et la Croatie.

Les délinquants ont exploité les vulnérabilités liées à la réduction de la surveillance résultant de la pandémie, explique Interpol. Autres effets de la crise sanitaire : treize infractions concernaient des déchets médicaux tels que des masques et des gants jetables utilisés contre la Covid-19. La hausse du cours de l'or entraîne par ailleurs une augmentation de l'exploitation minière illégale à l'origine de rejets de mercure dévastateurs en Afrique et en Amérique du Sud.

© Actu-Environnement, Laurent Radisson: Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE





Des tonnes de poissons morts se sont échouées sur les rives du lac Qaraoun, lac déjà très pollué, dans l'est du Liban ces derniers jours, a déclaré jeudi un responsable.

On ne connait toujours pas les causes de cette hécatombe qui, selon plusieurs pêcheurs locaux, était d'une ampleur sans précédent.

Jeudi des milliers de poissons de toutes tailles gisaient morts sur plus de cinq kilomètres de rivage, l'air ici, empeste leur putréfaction.

Le lac Qaraoun a été construit comme réservoir sur la rivière Litani en 1959 pour produire de l'énergie hydroélectrique dans la région et fournir de l'eau pour l'irrigation.

Pourtant, depuis plusieurs années, de nombreux scientifiques alertaient que d'énormes quantités d'eaux usées, de déchets industriels et de ruissellement agricole contenant des pesticides et des engrais s'y répandaient sans aucun controle et rendaient les eaux du lac de plus en plus toxiques

Depuis 2018, la pêche y est interdite car les poissons y ont été déclarés impropres à la consommation humaine, pourtant les poissons du lac continuent d'apparaître sur les étals de plusieurs marchés environnants.

Les Autorités sanitaires du fleuve Litani et la Société pour la protection de la nature au Liban ont mis en garde vendredi contre une possible "épidémie virale" et ont appelé à l'interdiction de la pêche dans le Litani ainsi que dans le lac.

Kamal Slim, un expert en eau qui prélève des échantillons d'eau du lac depuis 15 ans, a déclaré que la pollution pourrait être la cause de cette hécatombe. "des analyses sont en cours", a déclaré le chercheur.

Le lac abrite des cyanobactéries depuis des années, et des proliférations d'algues bleues qui libèrent des toxines apparaissent chaque année durant les mois les plus chauds.

© Nature Alerte


 

mercredi 28 avril 2021

 

Depuis cinq jours, le petit ruisseau de Ghlin, une section de la ville de Mons, est bleu fluo. Le Service Public de Wallonie (SPW) s’est rendu sur place pour effectuer plusieurs prélèvements, indiquent nos confrères de Sudpresse. Les résultats sont toujours attendus. 

C’est le collectif citoyen “Vigilance Pollution Santé Ghlin” qui a donné l’alerte. Le Service Public de Wallonie (SPW) a donc décidé de se rendre sur place pour effectuer des prélèvements, dont les résultats ne seront pas connus avant plusieurs jours. 

“Nous avons mené les investigations d’usage, mais il n’est pas évident d’en savoir plus pour l’instant, car aucune canalisation n’est visible, ce qui ne nous permet pas d’émettre l’une ou l’autre hypothèse”, a expliqué Nicolas Yernaux, porte-parole du SPW, aux journalistes de La DH. “Il n’y a pas de mortalité piscicole constatée. Les résultats nous permettront peut-être d’y voir plus clair et de remonter aux responsables de cette pollution inhabituelle”, a-t-il ajouté.

Source: Sudpresse 

Tu me diras ça change un pneu...des infos pareils


...et sinon ce ne serait pas lié à cette histoire là

 

Après plus de 40 ans d'inaction, les recherches et l'obstination d'un seul homme, le Dr Valentine ont finalement permis d'en révéler le scandale: Plus de 25 000 Barils de DDT (500 000 selon une première investigation non-révélé de 1980) ont été déversé à la mer comme dans une véritable décharge. Ils jonchent aujourd'hui dans les hauts fonds marins au large de Los Angeles.

Une histoire qui n'est pas prêt de se refermer avant des décennies, en raison de son impact continu sur les écosystèmes marins, y compris cette découverte récente; un taux très alarmant et sans précédent de cancer dans la population des lions de mer, avec 1 lion de mer adulte sur 4 en proie à la maladie.

Inventé en 1939 et utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale comme pesticide pour protéger les troupes du paludisme, le DDT est devenu couramment utilisé par la suite dans la pulvérisation des cultures, comme pesticides. Dés les années 60, on a découvert que le DDT était finalement particulièrement toxique, on la finalement interdit en 1972, en 1971 en France.

L'usine du plus grand fabricant de DDT aux États-Unis, Montrose Chemical Corporation, était situé le long de la côte sud de la Californie dans la ville de Torrance. De 1947 à 1982, Montrose a fabriqué et distribué du DDT dans le monde entier. 

Dés 1960 et pendant des décennies, ces déchets dangereux ont été éliminés de deux manières différentes. Une grande partie de cette pollution toxique a été directement déversée dans le système d'égouts qui se déversait dans la mer à environ 4 km au large de la ville de Rancho Palos Verdes.

 Craintif d'être repérée l'usine à finalement décidé de l'évacuer par des barils chargés sur des barges qui les déchargeaient en mer, au large, à environs 10 à 15 miles des cotes, s'emparant ainsi de zones marines comme de véritable sites de décharge de déchets toxiques au large de l'île de Catalina.

Bien que cela semble difficile à croire, au moins une partie de ce dumping était légalement autorisée. Selon le Dr valentine, à l'époque, la pensée politico-scientifique dominante était que l'océan était si énorme qu'il ne pouvait jamais être compromis. Le mantra dans la profession était «la dilution est la solution à la pollution». Avec le recul cette notion se révèle bien naïve .

En 1980, un scientifique du California Regional Water Quality Control Board nommé Allan Chartrand tentait déjà de lancer l'alerte et affirmait qu'il pourrait y avoir jusqu'à 500 000 barils contenant du DDT au fond de l'océan.

Le rapport a été largement ignoré par les autorités d'alors. 

Depuis, ce rapport a été repris par le Dr Valentine qui y a travaillé pendant 30 ans, en l'épluchant il découvre aussi qu'un site toxique moins profond - appelé plateau de Palos Verdes -  situé à 2 miles des plages de Rancho Palos Verdes était bien connu et documenté.

Finalement en 1996, une partie du problème est prise en compte par les autorités sanitaires, cette zone a été déclarée site de nettoyage Superfund par l'EPA, elle s'étend sur une superficie de 34 milles marins carrés. La socièté Montrose a été poursuivi en justice et après une longue bataille juridique qui s'est terminée fin 2000, toutes les entreprises impliquées, y compris Montrose, se sont vu contraindre d'une amende de 140 millions de dollars.

Les scientifiques affirment que la contamination de ce site d'eau moins profonde est la voie la plus probable de la contamination au DTT par la chaîne alimentaire qui a conduit à l'accumulation de DDT dans la graisse des lions de mer constaté aujourd'hui.

Pour tenter de remédier à ces problèmes de pollution, la NOAA gère donc actuellement près de 20 projets de restauration au large de la côte de Los Angeles, comme la restauration de l'habitat forestier de varech, l'aide aux oiseaux de mer migrateurs et la restauration de 500 acres d'habitat critique de marais côtiers à Huntington Beach.

Mais concernant leur présence un peu plus loin en eaux profondes et ce malgré le fait que les barils toxiques aient été jetés à la mer dans les années 40, 50 et 60, leur existence n'est devenue connue au public qu'à l'automne dernier en 2020 lorsque le Los Angeles Times a publié un article sur le travail de Dr Valentine.

La zone de Décharge est découverte par Valentine en 2011, lorsqu'il a décidé pour la première fois de vérifier si les rumeurs sur les barils jeté en eaux profondes étaient vraies.

Contraint par un budget limité il y découvre néanmoins 60 barils de DDT en décomposition, juste une infime partie du sommet de l'iceberg de la catastrophe en cours; ses vidéos révèlent des fuites de barils, son équipe a même pu collecter des échantillons du fond de l'océan. L'un d'eux a enregistré une contamination 40 fois supérieure à la contamination la plus élevée sur le site de Superfund, indiquant que les toxines en profondeur sont elles bien là, et toujours très concentrées.

C'est donc armé de ces preuves convaincantes, que Valentine a tenté pendant des années de battre tambour et de sonner l'alerte  en s'adressant à diverses agences gouvernementales, essayant par tous les moyens d'obtenir un certain intérêt sur ses recherche, mais en vain. Cependant, lorsque l'article de la LA Times est sortie en automne dernier, l'intérêt a finalement suivi et depuis le tollé public augmente.

Par coïncidence, du jour même où les presses fédérales s’intéressaient de plus près aux travaux du Dr Valentine , la Scripps Institution of Oceanography a commencé une mission de deux semaines pour étudier de près à 50 000 pieds de profondeur le fond marin de la région, et paf !

Eric Terrill, le chef d'équipe scientifique à bord du Roombas affirme que la comptabilité des barils est toujours en cours, mais que la présence d'au moins 25 000 barils de DDT ont déjà étaient constaté par son équipe et que ce chiffre ne représente que le haut de l'iceberg des barils de DTT enfouis désormais dans les haut fonds marins

Bien qu'il reste à ce jour de nombreuses questions sans réponse, une leçon est à retenir: lorsque les humains polluent si gravement leur environnement sans se soucier et d'en avertir les autorités et/ou d'en mesurer l'impact, cela peut avoir des conséquences extrêmement grave pour les générations à venir. 

© Nature Alerte


ps: L'Europe n'est pas en reste, cet article me rappelle cette vieille histoire là publiée il y a dix ans déjà: https://naturealerte.blogspot.com/2011/11/une-bombe-retardement-dans-les-mers-du.html 

 

De très fortes pluies à caractère orageux ont touché mardi le sud-ouest de l'Arabie Saoudite, provoquant des inondations à la Mecque et plusieurs régions du royaume, rapporte l'agence de presse saoudienne (SPS).

A la Mecque, les crues ont transformé certaines rues en cours d'eau, inondant des habitations et des commerces tandis que des véhicules ont été submergés.

Dans la région, de nombreuses routes ont été coupées par des crues d'oued.

Des photos et des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des vues des inondations à La Mecque, à Al Aqiq, à Taif et dans diverses parties du Royaume. Une personne sur Twitter a posté une vidéo à Asir montrant le sol couvert de grêle à Asir.

Le Centre météorologique d'Arabie saoudite avait déclaré que de forts orages et de violentes chutes de grêle étaient attendus dans plusieurs régions.

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