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samedi 10 décembre 2011
Le Canada a approuvé un nouveau projet mené par le français Total pour l'exploitation de sables bitumineux dans la province de l'Alberta, a annoncé jeudi 8 décembre le ministre des ressources naturelles, Joe Oliver.

Le ministre a précisé dans un communiqué que l'évaluation environnementale du projet était achevée et s'est félicité du fait que cet investissement "sera une source d'emplois et de croissance pour le pays".

874 MILLIONS DE BARILS SUR VINGT ANS

La mine Joslyn North représente au total 9 milliards de dollars canadiens (6,6 milliards d'euros) en nouveaux investissements au Canada, a précisé M. Oliver. Elle rapportera plus de 10 milliards de dollars aux gouvernements de l'Alberta et du Canada au cours des quarante prochaines années. Joslyn North entre dans le cadre d'un partenariat entre le groupe français et le canadien Suncor.

Son entrée en service est envisagée pour 2017 et la production devrait atteindre dans la première phase 100 000 barils de bitume par jour. A terme, le potentiel de la zone de 221 km2 est estimé à 874 millions de barils sur vingt ans.

Convoités en raison de l'augmentation des cours du pétrole, les sables bitumineux, source de pétrole non conventionnel, nécessitent toutefois des techniques d'extraction complexes et polluantes. Les associations écologiques, qui en ont fait l'une de leurs bêtes noires, leur reprochent ainsi l'engloutissement de vastes quantités d'eau, la destruction d'hectares de forêts et la pollution des sols et des nappes phréatiques.

Source © Le monde



vendredi 9 décembre 2011
le 08 Décembre 2011 à DURBAN en AFRIQUE DU SUD -


Abigail Borah, une jeune étudiante américaine de 21 ans originaire de Middlebury College et membre de la délégation des jeunes sur le climat, est intervenue dans la salle plénière au moment où l'émissaire américain Todd Stern était invité à prendre la parole devant l'assemblé des ministres en pleine négociation sur le climat de Durban.
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A l'adresse des ministres réunis en réunion plénière elle a pu adresser ce message et signaler sa colère...

De la part de DemocracyNow!

«Je parle au nom des États-Unis d'Amérique parce que nos négociateurs ne le font pas. Les obstructionnistes du Congrès ont enchaîné notre justice et retarde les ambitions planétaires pour 2020 depuis déjà trop longtemps.

J'ai peur pour mon avenir. Il est aujourd'hui trop tard pour attendre.

Il nous faut ouvrir la voie à un traité juste, ambitieux et juridiquement contraignant.

Nous avons besoin de dirigeants qui s'engagent dans un véritable changement, et non plus de leur rhétoriques vides.

Tenez vos promesses. gardez notre espérance vivante ».


...BRAVO....

jeudi 8 décembre 2011
Le numéro un mondial de l'énergie, l'américain ExxonMobil, a indiqué jeudi qu'il tablait sur un bond de 30% de la demande mondiale d'énergie d'ici 2040 comparé à 2010, avec une envolée de la demande de gaz naturel.

Le géant énergétique prévoit cette forte augmentation car la population augmente et le produit intérieur brut mondial devrait doubler (d'ici 2040), avec en particulier une hausse de 60% attendue de la demande énergétique dans les pays émergents, à l'instar de la Chine, l'Inde, ou les pays d'Afrique, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Si ExxonMobil s'attend à ce que le pétrole reste le carburant le plus utilisé dans 30 ans, les énergies moins carbonées tels que le gaz naturel devraient gagner en parts de marché dans le mix énergétique mondial.

A l'inverse, la demande de charbon devrait atteindre son sommet et commencer à reculer pour la première fois depuis les Temps modernes, ajoute ExxonMobil, qui a publié jeudi une étude Les perspectives pour l'énergie: un regard vers 2040.

Le gaz de schiste et provenant d'autres formations rocheuses non conventionnelles devrait représenter 30% de la production gazière d'ici 2040, poursuit-il.

La croissance de la demande serait quatre fois plus élevée que les 30% attendus sans prendre en compte les gains d'efficacité obtenus grâce aux programmes d'économie d'énergie et nouvelles technologies moins consommatrices en énergie, remarque ExxonMobil.

Le groupe anticipe notamment un bond de l'efficacité énergétique dans des domaines tels que les transports, où l'utilisation des véhicules hybrides va s'étendre et aider à faire reculer la consommation moyenne par nouvelle voiture à près 4,7 litres aux cent kilomètres d'ici 2040.

Source EXXONMOBIL




Salesman Pete from Salesman Pete on Vimeo.



La surface des glaciers des Alpes françaises a reculé en moyenne de 26% lors des quarante dernières années, selon une étude de chercheurs français présentée lors de la réunion annuelle de l'American Geophysical Union (AGU) qui se tient à San Francisco en Californie.

"Le recul des glaciers s'est fortement accéléré lors des 25 dernières années réduisant l'étendue de la couche de glace à 270 km2 vers la fin des années 2000, soit une perte moyenne de 26% sur les 40 dernières années", selon l'étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Savoie et de celle de Grenoble (Isère).

Alors que la superficie des glaciers dans les Alpes françaises se chiffrait à environ 365 km2 vers la fin des années 1960 et le début des années 1970, elle était réduite à environ 340 km2 en 1985-1986, ont précisé les chercheurs sur la base d'un nouvel inventaire réalisé à partir de cartes topographiques récentes et d'images satellitaires.

Les nouveaux chiffres font aussi ressortir un recul plus important dans les massifs situés dans le sud des Alpes françaises, comme les Ecrins et Belledonne, caractérisés par une altitude moins élevés que le massif du Mont-Blanc, selon un résumé publié sur le site internet de la réunion.

"Dans le massif de Belledonne, située sous les 3.000 mètres d'altitude, les glaciers ont quasiment disparus", ajoute l'étude.

Dans le massif des Ecrins, le recul des glaciers a été trois fois plus important que dans celui du Mont-Blanc culminant à 4.810 m.

Cette différence vient vraisemblablement du fait qu'il y a moins de précipitations sur les massifs moins élevés dans le sud, où il fait également plus chaud. En Autriche, les glaciers ont connu cet été leur plus fort rétrécissement depuis la canicule de 2003, en raison notamment de faibles chutes de neige l'hiver dernier, avait indiqué en octobre l'institut autrichien de météorologie ZAMG.

La couche du glacier Goldbergkees dans le massif du Sonnblick, près de Salzbourg, par exemple, a perdu deux mètres d'épaisseur et près de 7% de sa masse. Habituellement, les glaciers rétrécissent pendant les mois d'été, mais se reconstituent pendant les mois d'hiver, selon le ZAMG. Au cours des dernières années toutefois, une bonne part de la glace qui a fondu ne s'est pas reconstituée.

Source © AFP


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La fonte des glaces par noriko75
Des vents soufflant à plus de 240 km/heure ont balayé jeudi l'Ecosse, provoquant d'importantes perturbations dans les transports et privant des milliers de foyers d'électricité.

Des milliers d'écoles sont restées fermées, à la demande des autorités qui ont aussi demandé aux automobilistes d'éviter les déplacements.

Les gens se mettraient sérieusement en danger s'ils se déplaçaient dans ces conditions, a averti un responsable de la police écossaise, Allan Moffat.

Les services météorologiques avaient lancé une alerte rouge, le plus haut niveau d'avertissement, en prévision de cette tempête.

De nombreux trajets en train et en ferries vers les îles situées au large de l'Ecosse ont été annulés, et les principaux ponts ont été fermés. Quelques vols depuis et vers les aéroports de Glasgow et d'Edimbourg ont été supprimés.

Les vagues s'abattant sur les côtes et les rivières en crue ont provoqué des inondations. Des vents allant jusqu'à 243 km/h ont été enregistrés dans les montagnes de Cairngorm dans l'est des Highlands, selon les services météorologiques.

Dans la région d'Argyll (ouest de l'Ecosse) et dans les Western Isles, des milliers de foyers étaient privés d'electricité, selon le fournisseur écossais Hydro, précisant que 500 employés tentaient difficilement de rétablir l'alimentation.

La tempête a aussi provoqué plusieurs accidents, mais aucun blessé sérieux n'était recensé.

D'autres parties du Royaume-Uni ont aussi été touchées. Le comté de Cumbrie, dans le nord-ouest de l'Angleterre, de fortes pluies ont provoqué des inondations et des fermetures de routes. La police a reçu des appels d'automobilistes coincés par les inondations.

Le port de Douvres a indiqué que les ferries vers les ports français de Calais et Dunkerque connaissaient des retards à cause des intempéries.

Les conditions devraient s'améliorer vendredi matin sur la majeure partie du pays, selon les services météorologiques.


Source ©AFP


Barrages et pesticides dégradent les eaux du Rhône et de la Méditerranée

La moitié des eaux des bassins Rhône-Méditerranée et Corse sont en mauvais état écologique en raison de la pollution par les pesticides et de l'aménagement excessif des rivières (barrages, digues…), selon l'agence régionale de l'eau.

"Des efforts sensibles seront nécessaires dans les années à venir pour garantir un bon état des eaux, dans un contexte de changement climatique où la ressource en eau risque de se raréfier", conclut le rapport 2010 de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse, un établissement public dépendant du ministère de l'écologie.

Selon ce rapport – le premier dans son genre pour l'agence publique –, 51 % des rivières affichent un bon état écologique, permettant en particulier "le maintien des communautés aquatiques, floristiques et faunistiques".

C'est un peu mieux que l'ensemble de la France, qui plafonne à 45 %. Mais on est "loin des 66 % fixés à l'horizon 2015 par le Grenelle de l'environnement", note l'agence, qui a effectué près de 3 millions d'analyses dans quelque 1 500 stations.

DU ROUNDUP DANS TROIS COURS D'EAU SUR QUATRE

« Le plus alarmant c'est la présence dans 60 % des rivières et 45 % des nappes de six pesticides interdits d'usage depuis 2003, dont l'atrazine, souligne l'agence de l'eau. Leur présence dans les eaux courantes est la preuve d'un usage actuel, bien qu'illicite. »

Les 6 substances interdites d’utilisation en France et qui figurent parmi les pesticides les plus fréquemment retrouvés dans les rivières du bassin Rhône-Méditerranée sont: le métolachlore, l’atrazine, la simazine, la terbuthylazine, l’oxadixyl. Le diuron, interdit depuis 2008, est également retrouvé.

Toutefois, la plus répandue des substances actives reste le glyphosate (roundup de mosanto) qui se retrouve dans les trois quarts des cours d'eau.

"Les pesticides restent l'ennemi numéro un de la qualité des rivières, en particulier le glyphosate, substance active de l'herbicide Roundup, qui se retrouve dans les trois quarts des cours d'eau", dans des quantités parfois non négligeables, souligne le directeur de l'agence, Martin Guespereau.

Les concentrations rencontrées dans le milieu peuvent être très importantes, aussi bien pour le glyphosate que l’AMPA :

  • Ouche à Crimolois (21) : 18 μg/l de glyphosate
  • Têt à Sainte-Marie (66) : 16,3 μg/l de glyphosate
  • Agulla de la Mare à Alenya (66) : 18,5 μg/l d’AMPA
  • Thongue à Saint-Thibéry (34) : 13,3 μg/l d’AMPA
  • Bérange à Candillargues (34) : 12,9 μg/l d’AMPA

Les données issues de la banque nationale des ventes des distributeurs (BNVD) sont cohérentes avec ce constat puisque, pour les bassins Rhône-Méditerranée et Corse, le glyphosate figure en tête des ventes de pesticides avec près de 4 000 tonnes vendues sur les années 2008, 2009 et 2010.

Vente sur Internet, achat dans des pays frontaliers ou fonds de stocks : les pesticides interdits d'usage depuis plusieurs années – comme les triazines, des désherbants – se retrouvent aussi dans 60 % des rivières, ce qui prouve un usage récent et illicite. Vu le temps que mettent les pesticides à se dégrader, les nappes sont aussi trop souvent "contaminées au-delà des normes de qualité requises".

De plus, la présence de pesticides dans les rivières et les nappes est d'autant plus préoccupante que l'on n'observe aucune évolution significative à la baisse, estime l'agence. Au total, la moitié des nappes sont polluées au-delà des normes de qualité. L'agence invite donc à renforcer les actions pour réduire l'utilisation de pesticides.

Les grands cours d'eau – Rhône, Saône et Doubs – sont contaminés aussi par nombre d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Des PCB – molécule utilisée comme isolant électrique, dangereux pour la santé – ont été retrouvés dans deux cours d'eau à Aix-les-Bains (Savoie). On trouve aussi des métaux, comme le cuivre à l'aval de zones urbaines et industrielles ou de secteurs viticoles.

« Au global, les micropolluants sont présents sur la totalité des sites de surveillance, appuie l'agence. Pour les plus contaminés d'entre eux plus de 100 substances différentes ont été mises en évidence. On peut s'interroger sur les effets que peuvent avoir de tels cocktails sur la faune et la flore aquatique. »

DIGUES ET BARRAGES NEFASTES

Autre message fort et "nouveau", selon M. Guespereau : les deux tiers des rivières en mauvais état écologique sont celles qui ont subi des altérations physiques : débit modifié, seuils ou barrages qui bloquent la circulation des poissons et des sédiments, digues trop étroites qui diminuent les possibilités de reproduction de certaines espèces…

"On a encore beaucoup d'endroits où les responsables voient encore la rivière comme un tuyau d'eau qu'il faut rectifier pour qu'il envoie les crues le plus vite possible en aval", dit M. Guespereau.

"On perd toute la valeur que les rivières apportent en termes d'épuration, en se dilatant ou se rétractant en fonction des saisons." "La vie a besoin de ces rythmes", dit le directeur de l'agence, citant notamment le brochet, qui "a besoin des crues pour se nourrir dans les herbes inondées".

Les stations où l'état de l'eau est moyen, voire mauvais, sont principalement situées "sur les cours d'eau nord-alpins impactés par l'énergie hydraulique, dans les zones où prédomine l'agriculture intensive" et dans celles fortement urbanisées, comme le pourtour de la Méditerranée, selon le rapport.

Sur les bassins versants Rhône-Méditerranée et de Corse, 2/3 des rivières en mauvais état écologique ont subi de graves modifications :

  • pour 60 % d’entre elles, leur régime hydrologique a été modifié ;
  • pour 70 %, des seuils ou des barrages bloquent la circulation des poissons et des sédiments et vont jusqu’à provoquer des dégénérescences et des disparitions de poissons ;
  • pour 70 %, leur morphologie a été dénaturée. En particulier, les digues, qui limitent les zones d’expansion des crues ou empêchent les crues « juste débordantes », diminuent les possibilités de reproduction de certaines espèces.

La suppression ou l’aménagement de seuils dans les rivières pour libérer la circulation de la vie aquatique, le reméandrage de cours d’eau, la renaturation des bords de cours d’eau et d’anciens bras morts sont des priorités pour que les rivières redeviennent des milieux de vie de qualité pour les poissons.

L'agence note cependant quelques progrès pour la qualité chimique de l'eau, particulièrement la division par dix des concentrations en ammonium, grâce à l'amélioration des stations d'épuration.


Ce rapport complet est disponible en pdf ici


En témoignage sur les dangers des Pesticides, voici celui de Paul François, l'agriculteur victime des pesticides qui a porté plainte contre Mosanto, et dont procès débute la semaine prochaine, lundi 12 décembre 2011.


Paul François, victime des pesticides par MDRGF
mercredi 7 décembre 2011
Une étude confirme le lien entre l'atrazine et des problèmes de reproduction

Une nouvelle étude internationale confirme que l'exposition à l'atrazine, un herbicide, provoque un dysfonctionnement du système reproducteur chez certains animaux. Présentant leur étude dans le Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology, les scientifiques d'Asie, d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud ont réévalué les éléments attestant d'un lien entre l'exposition à cet herbicide utilisé dans plus de 60 pays de par le monde, et des problèmes de reproduction constatés chez certains mammifères, amphibiens, poissons et reptiles.

Les États-Unis, en particulier, font un usage intensif de l'atrazine, dont ils se servent à raison plus de 34 000 tonnes dans différents types cultures, notamment le maïs. Aux États-Unis, l'atrazine est aussi le pesticide le plus souvent identifié comme responsable de la contamination des eaux souterraines, des eaux de surface et même de l'eau de pluie.

Pour élaborer son rapport, l'équipe a évalué différentes études établissant un lien entre l'exposition de mammifères, d'amphibiens, de poissons et de reptiles à des niveaux anormaux d'androgènes, ainsi que des études mettant en relation l'exposition à l'atrazine et la «féminisation» des gonades mâles chez certains animaux.

Il ressort ainsi que pas moins de 10 études font effectivement état d'une féminisation parmi les grenouilles mâles exposées à l'atrazine, accompagnée, dans certains cas, d'une inversion du sexe de l'animal.

Le professeur Val Beasley de l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign aux États-Unis, l'un des co-auteurs de l'étude, et son équipe ont découvert que les grenouilles mâles entrant en contact avec l'atrazine dans la nature présentaient un risque accru de développer des tissus gonadiques à la fois mâles et femelles par rapport aux grenouilles vivant dans un milieu non exposé à l'herbicide.

Citant une étude de 2010 menée par Tyrone Hayes de l'université de Californie à Berkeley aux États-Unis, le professeur Beasley explique: «L'exposition à l'atrazine chez les grenouilles concernait des individus génétiquement mâles, mais qui avaient été transformés en individus femelles et fonctionnaient comme des femelles. Les concentrations concernées n'étaient pourtant pas particulièrement élevées: les niveaux étaient tels qu'on les rencontre dans la nature.»

Ce nouveau rapport met en évidence les dérèglements de la fonction hormonale et du développement sexuel susceptibles d'affecter différentes espèces animales - mais aussi des cellules humaines - exposées à cet herbicide.

Les résultats confirment que l'exposition à l'atrazine est responsable de différentes mutations, parmi lesquelles des changements dans l'expression des gènes impliqués dans la signalisation hormonale, des interférences avec la métamorphose et l'inhibition d'enzymes clés régulant la production d'oestrogènes et d'androgènes, et qu'elle a un impact sur le développement reproducteur et le fonctionnement normal du mâle et de la femelle.

«L'une des choses qui est apparue clairement en rédigeant cet article est que l'atrazine opère suivant différents mécanismes», explique le professeur Hayes, auteur principal du rapport. «Il a été démontré qu'elle augmente la production de cortisol (l'hormone du stress); qu'elle inhibe certaines enzymes jouant un rôle clé dans la production de stéroïdes, tout en augmentant la production d'autres hormones; qu'elle empêche d'une certaine manière les androgènes de se lier à leurs récepteurs.»

Comme le dit le professeur Beasley: «Le cortisol constitue une réponse non spécifique au stress chronique». Or, il se fait que les espèces animales qui se sont installés dans bon nombre d'habitats modernes sont stressées une bonne partie du temps. Elles le sont parce qu'elles sont trop nombreuses dans ce qu'il leur reste d'habitats. Elles le sont aussi en raison du manque d'oxygène dans l'eau, lequel résulte d'un manque de végétaux dans l'eau (autre conséquence de l'utilisation des herbicides). Elles sont stressées en raison de la présence d'autres contaminants dans l'eau. À la longue, la libération prolongée de cortisol provoque chez elles une immunodépression.»

S'il est vrai que certaines études ne démontrent aucun effet ni aucun effet différent lié à l'exposition à l'atrazine, toutes ne sont cependant pas semblables. «Elles portent tantôt sur des espèces différentes, tantôt sur des durées d'exposition différentes, des stades de développement ou encore des souches différentes d'une même espèce», précise le professeur Beasley.

Et le professeur Hayes de conclure: «J'espère que ceci encouragera les responsables politiques à prendre en compte la totalité des données et à se poser certaines questions très vastes: souhaitons-nous la présence de cette substance dans notre environnement? Sachant ce que nous savons, voulons-nous que nos enfants ingurgitent cette substance? Je suis sûr qu'ils y répondront par la négative.»

Cette étude a réuni des scientifiques d'Argentine, de Belgique, du Brésil, du Canada, des États-Unis, du Japon et du Royaume-Unis.

Pour de plus amples informations, consulter:

The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology:

http://www.journals.elsevier.com/the-journal-of-steroid-biochemistry-and-molecular-biology/

University of Illinois:

http://www.uillinois.edu/



Les rapaces menacés par la bromadiolone


22 rapaces, dont le très menacé milan royal, ont été retrouvés morts, en un mois, en Auvergne, dans des parcelles traitées à la bromadiolone.

Il s’agit là d’une véritable hécatombe. La LPO dénonce l’utilisation de ce poison anticoagulant aux effets, hélas bien connus, sur l’ensemble de la faune et exige une suspension immédiate des campagnes de traitements dans les zones fréquentées par ce rapace, peut on lire dans un communiqué de presse.

La bromadiolone est un anticoagulant dont la toxicité a été démontrée chez les oiseaux, les poissons et les invertébrés aquatiques vivants dans l’eau ou le sédiment. Cette écotoxicité, démontrée en laboratoire, a été depuis retrouvée en milieu ouvert. Chez l’animal, la bromadiolone présente une toxicité aiguë par voie orale et par inhalation, une toxicité sur la reproduction et le développement, et possède un effet cancérigène. Des cas d’intoxication humaine par ingestion ont également été rapportés.

L’utilisation de ce poison devait d’ailleurs être interdite, sur le territoire français, à partir du 31 décembre 2010, mais elle a finalement été à nouveau autorisée par l’Europe et le ministère de l’Agriculture.

Parmi les 22 cadavres découverts dans le Puy-de-Dôme, 14 sont des milans royaux et 8 des buses variables, deux espèces protégées par la loi. Tous ces cadavres ont été découverts sous des reposoirs dans des secteurs traitées avec de la bromadiolone. Cet anticoagulant est utilisé pour lutter contre les populations de campagnols terrestres, qui provoquent des dégâts à la production de fourrage, peut on lire dans un communiqué de presse.

Dans les années 1980-1990, l’emploi massif de la bromadiolone avait provoqué un déclin de 80 % de la population de milans royaux dans le Doubs. En cette période, où près de 400 milans royaux se nourrissent dans ces secteurs traités, la LPO constate que ces campagnes de traitements provoquent une nouvelle hécatombe. A noter qu’au printemps, la moitié des couples de milans royaux, nichant dans un secteur des volcans d’Auvergne, avait déjà disparu sur des zones traitées.

Démunie devant un tel scénario, la LPO déplore l’immobilisme et le mutisme des services de l’Etat en Auvergne, pourtant alertés de la situation catastrophique actuelle. La nocivité de cette substance n’est plus à démontrer.

Aujourd’hui, des techniques alternatives à la lutte chimique (piégeage, travail du sol…) existent et ont prouvé leur efficacité. Une politique de gestion des milieux, favorisant un paysage agricole diversifié (haies, boqueteaux), s’avère également être un meilleur antidote à la prolifération des rongeurs.

« Notre organisme déplore l’incohérence des politiques publiques. Faut-il encore rappeler que la France abrite la deuxième population mondiale de milans royaux après l’Allemagne ? Elle a donc une lourde responsabilité dans la conservation de ce rapace présent uniquement en Europe.

La situation est d’autant plus déplorable et paradoxale que le milan royal bénéficie d’un plan national de restauration et d’un plan d’action européen », déclare la LPO.

En attendant, la LPO demande la suspension immédiate de tous les traitements à la bromadiolone dans les zones fréquentées par le milan royal.

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La LPO lance une campagne de sauvegarde de « l’effraie des clochers »


En France, chaque année, une chouette effraie meurt tous les 2 kilomètres d’autoroute, tandis que ses sites de nidification (granges, clochers) se raréfient. Cette nouvelle campagne s’organise autour de deux actions phares, « Roulez moins vite la nuit » et « Posez des nichoirs », pour lutter contre les deux principales menaces qui pèsent sur la chouette effraie

L'Effraie des clochers (Tyto alba) est un rapace nocturne protégé aussi couramment appelée chouette effraie ou "dame blanche". Sa répartition est ubiquiste, elle habite tous les continents, sauf l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de strigiformes la plus répandue au monde (Konig, 1999). L'Effraie des clochers est la seule espèce de la famille des tytonidés, vivant en Europe, notamment en France.

De nombreuses menaces pèsent sur l'Effraie des clochers. Du fait de son vol rasant lors de la chasse (faible hauteur, en général entre 1,5 et 3 m), l'Effraie est particulièrement vulnérable aux collisions avec des véhicules. Ainsi, le trafic automobile est la première cause de mortalité déterminée à partir des reprises : 40 à 70 % des Effraies sont retrouvées mortes sur les routes. En France, le nombre d'Effraies tuées annuellement est de l'ordre de 10 000 à 20 000, voire plus (pour près de 10 000 grands mammifères sauvages).

En effet, en France, chaque année, une chouette effraie meurt tous les 2 kilomètres d’autoroute, tandis que ses sites de nidification (granges, clochers) se raréfient. Malgré le déclin prononcé de la « dame blanche » et l’implication ancienne de quelques pionniers, cette espèce n’avait jamais fait l’objet d’une mobilisation nationale.

Cette nouvelle campagne s’organise autour de deux actions phares, « Roulez moins vite la nuit » et « Posez des nichoirs », pour lutter contre les deux principales menaces qui pèsent sur la chouette effraie

Mais c’est désormais chose faite, puisque la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) vient de lancer à l’échelle nationale un plan de sauvegarde ainsi qu’une campagne de sensibilisation, avec pour objectif de faire connaître au grand public cette espèce afin de la protéger et de la sauvegarder.

Par ailleurs, la raréfaction des sites de nidification menace également la chouette effraie. « Comme elle ne construit pas de nid, elle utilise, en effet, en dehors des arbres creux, des lieux aménagés par l’homme (clochers, granges et autres habitations). Or, les vieilles granges disparaissent au profit de bâtiments plus modernes, les combles deviennent habitables et les clochers sont grillagés pour empêcher les pigeons d’y rentrer. Une solution reste alors la pose de nichoirs. Une première opération a été lancée, dans ce sens, cet automne, avec le soutien de la Fondation Nature et Découvertes : 150 nichoirs ont été diffusés au réseau national de protection de la nature », note la LPO.

D’autre menace guettent cette espèce. La disparition des prairies et des haies boisées du fait du remembrement nuit à l'Effraie car cela engendre la disparition des rongeurs qui constituent la base de son alimentation. La suppression des haies est aussi responsable des accidents avec les automobiles car les haies obligeaient l'Effraie à voler plus haut aux abords des routes. De même la pose de grillage contre les pigeons sur les clochers et la démolition des vieux bâtiments suppriment de nombreux sites de nidification pour l'Effraie.

Les populations d'Effraie ont été affectées par les pesticides employés depuis la fin de la seconde guerre mondiale (près de 100 000 tonnes par an en France). Ainsi les organochlorés comme le DDT utilisé dès 1943 et interdit dans les pays industrialisés au début des années 1970, le lindane, l'aldrine et la dieldrine ont un impact maximal au sommet de la pyramide alimentaire. Chez les Effraies outre des taux impressionnants de concentration dans le sang et les organes, l'épaisseur de la coquille des oeufs s'amincit et cela met en péril les couvées.

Le statut de conservation de l'espèce apparaît défavorable. Les spécialistes estiment que ses effectifs nationaux sont en lente régression. En l’an 2000, sa population française était comprise, selon BirdLife International entre 20 000 à 60 000 couples, ..........tandis qu’aujourd’hui dans certaines régions, l'espèce est classée en liste rouge régionale (comme espèce à surveiller en Champagne-Ardenne et comme espèce vulnérable en Rhône-Alpes).

Un plan de sauvegarde sur cinq ans vient d’être lancé, suite de la réunion nationale des spécialistes de l’espèce à Buoux (Vaucluse). Ce plan, et le réseau qui le soutient, permettront d’obtenir des estimations plus récentes et plus complètes des populations d’effraie, peut on lire dans un communiqué de presse.

Il aura pour objectifs de faire connaître au grand public, l’espèce, les dangers qui la menacent et les actions de protection mises en œuvre par le réseau pour la sauvegarder. Ces dernières, très simples à mettre en place, peuvent être menées à l’échelle aussi bien collective qu’individuelle.

« Nous espérons que la mobilisation de tous, automobilistes, agriculteurs, associations permettra d’assurer l’avenir de l’effraie des clochers à nos cotés », note la LPO.


Source LPO


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mardi 6 décembre 2011
TOKYO - La flotte baleinière japonaise a appareillé mardi pour l'Antarctique, une campagne de pêche placée sous haute sécurité en raison de perturbations redoutées de la part d'écologistes, a annoncé la presse locale.

Trois navires sont partis du port de Shimonoseki (sud-ouest du Japon) dans le but de chasser 900 petits rorquals et rorquals communs, selon un document transmis par le gouvernement japonais à la Commission baleinière internationale (CBI).

Le Japon organise chaque année une telle campagne dans les mers du Sud au nom de la recherche scientifique, une pratique tolérée par la CBI, laquelle interdit en revanche toute pêche à visée commerciale.

Les autorités nippones ne cachent pas, toutefois, que les cétacés tués au nom de ces recherches finissent sur les étals de l'archipel.

Contactée par l'AFP, l'Agence des pêches japonaises, organisme officiel chargé de superviser la chasse, n'a pas souhaité confirmer le départ de la flotte pour des raisons de sécurité.

Lors des sept dernières campagnes dans l'Antarctique, les baleiniers nippons ont en effet été harcelés par des bateaux dépêchés par les écologistes de l'association Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis.

L'an passé, la flotte japonaise a dû écourter sa campagne d'un mois et n'a pu tuer au total que 172 baleines, un cinquième des prises espérées au départ, à cause des perturbations entraînées par les militants qui ont jeté des bombes puantes sur les navires nippons, entravé leurs hélices ou placé leur propre bateau entre les baleiniers et les cétacés.

Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, a prévenu que l'association continuerait de harceler les baleiniers nippons s'ils retournaient dans l'Antarctique.

L'ex-actrice française et protectrice des animaux Brigitte Bardot a récemment fait savoir que sa Fondation s'associerait cette année à la campagne de Sea Shepherd contre les flottes meurtrières nippones. L'un des trimarans utilisés par l'association américaine a été baptisé Brigitte Bardot.

Chargés de la sécurité de la flotte nippone, les gardes-côtes japonais ont annoncé pour leur part lundi que des troupes monteraient à bord des baleiniers afin d'en assurer la protection, sans en préciser le nombre.

Nous avons décidé de renforcer la sécurité comme jamais, a souligné un responsable des gardes-côtes dans la presse japonaise.

Une autre association de défense de l'environnement, Greenpeace, a dénoncé mardi cette nouvelle campagne, soulignant que les fonds dépensés par les autorités nippones pour protéger leur flotte auraient pu être utilisés plus utilement afin de reconstruire la région du nord-est du Japon dévastée par un tsunami le 11 mars.

Greenpeace a estimé que le gouvernement allait dépenser l'équivalent de 30 millions de dollars pour cette campagne, en plus de la subvention annuelle de 10 millions de dollars reçue par l'industrie baleinière, structurellement déficitaire selon l'association.


Source ©AFP / 06 décembre 2011



BERGEN (Norvège) - Trafic maritime, prospection pétrolière, parcs éoliens offshore... N'en déplaise au commandant Cousteau et aux espèces qui y vivent, l'océan n'est pas le monde du silence.

Bien au contraire, les fonds marins sont de plus en plus bruyants: du fait des activités humaines, l'intensité sonore y a augmenté de 20 décibels ces 50 dernières années. Avec des conséquences néfastes pour la faune.

Le son est à la base des communications des cétacés, c'est ce qui leur permet de percevoir leur environnement. Entendre est aussi important pour eux que voir l'est pour nous, explique Mark Simmonds, responsable scientifique de la Société pour la conservation des dauphins et des baleines (WDCS).

S'il y a trop de bruit environnant, ils peinent à communiquer, a-t-il dit à l'AFP, en marge d'une récente conférence internationale sur les espèces migratrices à Bergen (Norvège).

Un problème moins anodin qu'il n'y paraît car ce brouillard acoustique perturbe l'aptitude des cétacés --normalement souvent capables de communiquer à plusieurs dizaines de kilomètres de distance-- à s'orienter, se nourrir ou encore se reproduire.

Le seul trafic de petits bateaux peut réduire de 26% la portée des sons émis par les grands dauphins et même de 58% celle des baleines pilotes.

Pour Nicolas Entrup, un représentant des ONG Ocean Care et NRDC, la mer est en passe de devenir pour les cétacés ce qu'une discothèque est à l'homme, un endroit où on peut rester un instant mais où l'on ne pourrait pas vivre.

Imaginez une situation où, pour parler avec votre famille, vous êtes obligé de crier en permanence, dit-il.

Les océans étant vastes, les espèces importunées peuvent certes se déplacer mais encore leur faut-il trouver un nouvel habitat adapté.

Le problème est particulièrement aigu dans l'Arctique où, recul de la banquise aidant, l'homme laisse une empreinte sonore grandissante: nouvelles routes maritimes, prospection pétrolière...

Prenez le narval par exemple, dit M. Simmonds. Il a un habitat très limité sous les glaces marines. Il est très adapté à cet environnement froid. Quand ce sera vraiment trop bruyant, où ira-t-il ?.

Même problème dans le Grand Nord canadien pour le béluga, un mammifère marin migrateur extrêmement sensible au bruit.

Comment ces animaux capables de détecter des navires à une trentaine de km à la ronde pourront-ils continuer leurs migrations dans les eaux étroites entourant l'île de Baffin alors qu'un important projet minier risque d'y engendrer une forte augmentation du trafic maritime ?

Nous ne savons tout simplement pas comment certaines espèces vont s'adapter ni même si elles vont s'adapter tout court, souligne M. Simmonds.

Dans certains cas, le vacarme des hommes peut être fatal.

Les exercices militaires impliquant des sonars anti-sous-marins sont ainsi mis en cause dans l'échouage en masse de baleines: aux Canaries en 2002, une quinzaine de baleines à bec ont ainsi payé de leur vie des manoeuvres de l'Otan.

Comme on est dans le domaine militaire, aucune information transparente n'est disponible et on en sait finalement très peu sur la vraie étendue du problème, déplore Nicolas Entrup.

Autre menace: les campagnes sismiques qui consistent, à l'aide de canons à air, à projeter des ondes contre les fonds sous-marins pour y déceler des hydrocarbures.

Une campagne conduite il y a quelques années sur la côte nord-est américaine a ainsi littéralement réduit au silence les rorquals communs --une espèce menacée-- pendant toute la durée des tirs dans une zone peut-être aussi grande que l'Alaska.

Le souci de l'écologie peut avoir des conséquences néfastes comme avec, par exemple, la construction de champs toujours plus vastes d'éoliennes toujours plus grosses, nécessitant le battage de pieux au fond de la mer avec un marteau hydraulique.

Un procédé susceptible d'approcher les 250 décibels, dose mortelle pour les mammifères marins se trouvant dans les parages, mais que l'on peut sensiblement amoindrir, si on s'en donne les moyens, grâce à des rideaux (colonnes) de bulles d'air dans l'eau.

Mais il faudra ensuite compter sur le bruit des bateaux assurant la maintenance, la pose de câbles, l'élargissement des infrastructures portuaires...

Le tableau est sombre, mais on a les connaissances et la méthodologie pour remédier à certains problèmes, relève Michel André, du Laboratoire d'applications bioacoustiques de l'université polytechnique de Catalogne, qui coordonne le projet Lido visant à cartographier les sons des fonds marins.Il est par exemple assez facile de diminuer le bruit des bateaux, souligne-t-il. La preuve, les militaires savent déjà le faire.

L'Europe fait figure de pionnière en la matière, selon M. André. La Commission européenne finance ainsi SILENV, un projet regroupant 14 partenaires et qui vise à définir un écolabel acoustique pour les navires.

L'UE planche aussi sur une directive avec l'ambition de limiter le bruit dans ses eaux. En espérant que les autres nations suivront.

Source ©AFP / 06 décembre 2011 06h10




WASHINGTON - La Marine américaine, qui veut réduire sa dépendance au pétrole, a passé commandé de 1,7 million de litres de biocarburants pour ses avions et navires, ont annoncé lundi des responsables américains.

Cet achat, le plus important de l'histoire du gouvernement américain, s'inscrit dans l'objectif énoncé par le président Obama d'assurer une plus grande sécurité énergétique en réduisant notre dépendance au pétrole et aux énergies fossiles, a déclaré à des journalistes le secrétaire à la Marine Ray Mabus.

Le contrat, passé par l'Agence logistique de la défense (DLA), s'élève à 12 millions de dollars répartis entre Dynamic fuels, un co-entreprise créée par Tyson Foods et SyntroleuCorporation, et la société Solazyme.

Dynamic fuels produit un biocarburant issu de graisses animales et d'huiles végétales destiné à être mélangé à 50% avec du carburant d'aviation traditionnels pour faire voler les appareils.

Solazyme quant à elle produit son carburant à partir d'algues qui sont ensuite mélangées à du mazout pour les navires.

L'été prochain, un important exercice naval doit se tenir au large des côtes d'Hawaï. Tous les navires de surface --à l'exception des porte-avions propulsés par l'énergie nucléaire-- et les avions y participant seront alimentés avec un mélange de 50% de carburant traditionnel et 50% de biocarburant.

D'ici 2016, nous comptons pouvoir déployer un groupe aéronaval pour un déploiement habituel de plusieurs mois en utilisant 50% de biocarburants pour les navires et avions, a confié M. Mabus.


Source ©AFP

Un fabricant de produits alimentaires japonais, Meiji, a annoncé mardi avoir détecté du césium radioactif dans plusieurs échantillons de lait en poudre pour enfants.

Il a proposé aux clients un échange gratuit même si la teneur relevée est inférieure à la limite légale.

Meiji a mesuré jusqu'à 31 becquerels par kilogramme de césium 134 et 137 dans de la poudre de lait, une découverte vraisemblablement liée aux rejets de matières radioactives entraînés par l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima.

La contamination ne proviendrait pas du lait utilisé, en grande partie importé, mais pourrait être intervenue lors du processus de transformation effectué dans une usine de l'est du Japon au mois de mars, peu après l'accident nucléaire.

Le plafond provisoire fixé par les autorités étant de 200 becquerels par kilogramme, "le niveau mesuré n'est pas tel qu'il puisse avoir des conséquences sur la santé", a indiqué le groupe. Mais ce dernier, qui dit vouloir rassurer les parents, préfère néanmoins que les enfants ne consomment pas le lait en question.

Sont concernés tous les produits "Meiji Steppu" en conditionnement de 850g, à consommer de préférence avant octobre 2012 ("date de limite de goût", selon la dénomination japonaise), ce qui représenterait environ 400'000 boîtes.

Limites légales bientôt modifiéesLe groupe promet par ailleurs de publier par la suite sur son site internet les résultats des tests effectués pour chaque lot produit.

C'est la première fois qu'est découvert du césium radioactif dans du lait en poudre depuis la catastrophe de Fukushima provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Jusqu'à présent, ont été en partie contaminés et ponctuellement interdits à la vente divers autres aliments provenant de diverses préfectures proches de la centrale, dont du riz, de la viande, des légumes, des champignons ou encore du lait frais.
Source © ats














Des millions d'internautes chinois faisaient part mardi de leur exaspération et de leurs craintes pour leur santé après plusieurs jours d'une forte pollution qui a recouvert Pékin d'un épais nuage et entraîné l'annulation de centaines de vols.

Le sujet de la pollution était le plus abordé sur l'internet et il avait été l'objet mardi en mi-journée de 4,4 millions de messages sur le principal service de microblogging du pays, Sina Weibo.

Un internaute, Hu Yueyue, a mis 24 heures pour se rendre de Pékin à Shenzhen (sud du pays), un voyage qui prend normalement un peu plus de trois heures de vol. Je suis épuisé. Tout cela à cause de cet épais brouillard, a-t-il commenté sur son compte de microblog.

L'internet est devenu le canal privilégié de nombreux Chinois pour exprimer leur colère contre les abus et les dysfonctionnements du pays, qui sacrifie souvent l'environnement sur l'autel d'un développement économique échevelé.

Encore un jour enfumé à Pékin. J'ai mis un masque ce matin. J'ignore quelle est mon espérance de vie en respirant tout le temps cet air nocif, a écrit un autre internaute.

Taobao.com, géant chinois de la vente en ligne, a annoncé avoir vendu dimanche 30.000 masques filtrants, alors que la visibilité ne dépassait pas quelques centaines de mètres.

Des centaines de vols ont été annulés dimanche et lundi à Pékin, officiellement en raison du brouillard, tandis que le niveau de pollution atmosphérique était qualifié de dangereux par l'ambassade des Etats-Unis lors de ces deux jours.

Ce stade dangereux est le pire niveau de l'indice mis à jour en temps réel par l'ambassade des Etats-Unis dans la capitale, qui calcule de façon indépendante le degré de qualité de l'air, la municipalité étant suspectée de sous-estimer la dangerosité de la pollution.

De nouvelles liaisons aériennes ont dû être annulées mardi, malgré une très relative éclaircie de l'atmosphère: 80 vols intérieurs et dix vols internationaux à la mi-journée.

L'épais nuage grisâtre recouvrant la capitale chinoise a aussi entraîné lundi la fermeture d'importants axes routiers qui la relient au nord de la Chine.

En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries dans la conurbation et la circulation automobile. Un total de 240.000 voitures supplémentaires arrivent cette année dans les rues de la mégalopole, où il en circule déjà cinq millions.


Source © AFP

La Martinique vient de subir une de ses plus graves pollutions avec la chlordécone, et jusqu'à ce jour, on n'a pas fini d'en mesurer les conséquences.

Personne n'a oublié que l'ampleur de cette pollution, qui touche même le milieu marin, a pour origine l'inconséquence des lobbys agricoles relayée par un politique de l'époque, qui par le biais de dérogation, a permis l'empoisonnement des terres agricoles et du milieu marin.

Aujourd'hui, sans aucun scrupule, et toujours au nom de la sacro-sainte raison économique, la même histoire se répète avec l'épandage aérien.

Mais le plus grave c'est que par le truchement d'une pseudo enquête publique dont les conditions de mise en oeuvre ont déjà été publiquement dénoncées, c'est tout le peuple Martiniquais que ces scélérats veulent entrainer dans ce nouvel empoisonnement.

En effet, après cette pseudo enquête publique, ils auront beau jeu de dire « taisez vous, on vous empoisonne » car vous avez été légalement consultés et vous n'avez rien dit.

Victimes de la pollution à la chlordécone, c'est pour ne pas être complices de cette logique d'empoisonnement à tout prix au nom de l'économie bananière, que les marins pêcheurs de la Martinique disent « non » à la poursuite de l'épandage aérien et exigent une stricte application de la loi dans ce domaine.

Conscients de l'importance des risques générés par cette méthode, ce qui a d'ailleurs amené le gouvernement à légiférer, nous trouvons vraiment curieux qu'aucun principe de précaution n'ait été évoqué pour dire non à ce lobby agricole.

Pour sa part, le Syndicat Indépendant des Marins Pêcheurs de la Martinique affirme avec force son opposition à cette méthode.

René Ademar, 1er Vice Président du Syndicat Indépendant des Marins-Pêcheurs

Source: © René Ademar France-Antilles Martinique du 06.12.2011






...sinon...


TF1 - Le chlordécone, le poison des Antilles par UGTG
A Eygliers, l'eau du robinet est impropre à la consommation.

Depuis 15 jours, l'eau du robinet ne peut plus être consommée à cause d'une pollution liée aux pluies de l'automne. Les 700 habitants du village d'Eygliers dans les Hautes-Alpes ne peuvent plus boire l'eau du robinet.

Des bouteilles seront distribuées jusqu'au 11 décembre.

Source : france3 région



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