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12:50
Syndicats et écologistes réclament depuis longtemps plus de transparence relativement à la présence d'amiante dans les bâtiments publics et privés.
La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) entend imposer de nouvelles obligations de suivi et de transparence aux employeurs de la province dans le but d'éviter que des travailleurs soient exposés indûment à l'amiante.
L'organisation, par l'entremise d'un projet de règlement approuvé il y a quelques semaines par le conseil d'administration, souhaite notamment exiger qu'un effort particulier soit fait pour localiser les flocages et les calorifuges, des types de revêtement pouvant contenir ce produit cancérigène.
Une inspection visuelle devra être réalisée aux deux ans dans chaque établissement afin d'alimenter un registre. Le document ainsi constitué sera mis à la disposition «des travailleurs et de leurs représentants qui oeuvrent» dans le bâtiment concerné.
«L'employeur dispose d'un délai de deux ans, à compter de la date d'entrée en vigueur du présent règlement», pour produire une première version du registre, précise un mémoire obtenu par La Presse, qui a été préparé pour le conseil d'administration de la CSST.
Le projet de règlement, salué avec enthousiasme par le milieu syndical, prévoit également des contrôles accrus pour déceler les matériaux et produits susceptibles de contenir de l'amiante lors de travaux pouvant libérer de la poussière.
«C'est un pas important pour nous permettre de mieux protéger les travailleurs», a souligné en entrevue Jacques Nadeau, porte-parole de la CSST. Il précise que le règlement devrait entrer formellement en vigueur au printemps, après l'approbation du gouvernement.
Selon lui, les registres ainsi constitués seront un atout précieux pour les inspecteurs lors des contrôles réalisés dans les bâtiments.
Pas de bouleversement majeur
L'approche utilisée, en mettant l'accent sur une inspection visuelle plutôt que sur une «caractérisation systématique des lieux», doit améliorer la protection des employés «tout en évitant de surcharger les employeurs», selon la CSST.
Les nouvelles normes s'appliqueront aux établissements publics, parapublics et privés. Selon M. Nadeau, elles ne devraient pas pour autant entraîner de bouleversement majeur, puisque la plupart des employeurs savent déjà, selon lui, où se trouve l'amiante dans leurs immeubles.
Le Conseil du patronat du Québec (CPQ), qui a participé aux réflexions de la CSST, approuve totalement l'idée de constituer des registres sur les flocages et les calorifuges contenant de l'amiante, puisqu'ils peuvent présenter des risques importants pour la santé en cas d'effritement.
Les employeurs ont depuis longtemps l'obligation légale de protéger les travailleurs contre l'amiante et ont relevé les points problématiques qui demandent un suivi ou une action correctrice, souligne Carmel Laflamme, vice-présidente à la santé et la sécurité du travail de la CPQ. Plusieurs d'entre eux n'ont cependant pas fait de registre formel.
Les employeurs et le gouvernement craignaient, dit-elle, que le coût de l'exercice soit très élevé, mais la formule retenue devrait limiter les dépenses. Une estimation de la CSST évaluait à environ 2500 $ le coût d'une inspection visuelle pour un bâtiment de cinq ou six étages.
La Société immobilière du Québec (SIQ), bras immobilier du gouvernement du Québec, affirme dans la même veine qu'elle a déjà fait l'exercice dans plusieurs centaines d'établissements qu'elle gère depuis des années. Son porte-parole, Martin Roy, affirme que le processus est déjà lancé pour quelques centaines d'établissements de santé passés plus récemment sous sa gestion.
Selon lui, l'information sur la présence d'amiante est normalement accessible aux employés des établissements touchés, mais elle n'est pas publique.
La SIQ a accepté l'année dernière de publier une liste de bâtiments contenant de l'amiante après avoir été ciblée par une demande d'accès à l'information, mais aucun renseignement détaillé sur les établissements concernés n'a été fourni.
Plus de transparence
Syndicats et écologistes réclament depuis longtemps plus de transparence relativement à la présence d'amiante dans les bâtiments publics et privés. Ils s'inquiètent de l'apparition de maladies liées au produit cancérigène chez des personnes qui ne se savaient pas exposées.
Le nouveau règlement de la CSST est «un changement important que nous recevons de manière très positive. Ça fait longtemps que l'on attend ça», a déclaré mardi Pierre Lefebvre, conseiller en santé et sécurité du travail à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Le projet proposé reflète l'approche ontarienne, mais ne va pas aussi loin. Il ne vise que deux types de matériaux contenant de l'amiante, tandis que la réglementation de la province voisine a été modifiée récemment pour viser tous les matériaux, comme les carreaux de vinyle ou le calfeutrant de fenêtres.
La restriction du registre aux flocages et aux calorifuges est d'ailleurs dénoncée par le président de la Société pour vaincre la pollution (SVP), Daniel Green. Il se préoccupe également de l'accès éventuel aux informations colligées par les employeurs.
La formulation retenue dans le projet de règlement est assez ambiguë pour leur permettre de restreindre l'accès au personnel d'entretien, juge-t-il, alors que tous les travailleurs sont susceptibles d'être touchés en cas de problème.
Les données devraient plutôt être réunies dans un registre central chapeauté par le ministère de la Santé, de manière à être accessible au plus grand nombre, conclut M. Green.
Source
La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) entend imposer de nouvelles obligations de suivi et de transparence aux employeurs de la province dans le but d'éviter que des travailleurs soient exposés indûment à l'amiante.
L'organisation, par l'entremise d'un projet de règlement approuvé il y a quelques semaines par le conseil d'administration, souhaite notamment exiger qu'un effort particulier soit fait pour localiser les flocages et les calorifuges, des types de revêtement pouvant contenir ce produit cancérigène.
Une inspection visuelle devra être réalisée aux deux ans dans chaque établissement afin d'alimenter un registre. Le document ainsi constitué sera mis à la disposition «des travailleurs et de leurs représentants qui oeuvrent» dans le bâtiment concerné.
«L'employeur dispose d'un délai de deux ans, à compter de la date d'entrée en vigueur du présent règlement», pour produire une première version du registre, précise un mémoire obtenu par La Presse, qui a été préparé pour le conseil d'administration de la CSST.
Le projet de règlement, salué avec enthousiasme par le milieu syndical, prévoit également des contrôles accrus pour déceler les matériaux et produits susceptibles de contenir de l'amiante lors de travaux pouvant libérer de la poussière.
«C'est un pas important pour nous permettre de mieux protéger les travailleurs», a souligné en entrevue Jacques Nadeau, porte-parole de la CSST. Il précise que le règlement devrait entrer formellement en vigueur au printemps, après l'approbation du gouvernement.
Selon lui, les registres ainsi constitués seront un atout précieux pour les inspecteurs lors des contrôles réalisés dans les bâtiments.
Pas de bouleversement majeur
L'approche utilisée, en mettant l'accent sur une inspection visuelle plutôt que sur une «caractérisation systématique des lieux», doit améliorer la protection des employés «tout en évitant de surcharger les employeurs», selon la CSST.
Les nouvelles normes s'appliqueront aux établissements publics, parapublics et privés. Selon M. Nadeau, elles ne devraient pas pour autant entraîner de bouleversement majeur, puisque la plupart des employeurs savent déjà, selon lui, où se trouve l'amiante dans leurs immeubles.
Le Conseil du patronat du Québec (CPQ), qui a participé aux réflexions de la CSST, approuve totalement l'idée de constituer des registres sur les flocages et les calorifuges contenant de l'amiante, puisqu'ils peuvent présenter des risques importants pour la santé en cas d'effritement.
Les employeurs ont depuis longtemps l'obligation légale de protéger les travailleurs contre l'amiante et ont relevé les points problématiques qui demandent un suivi ou une action correctrice, souligne Carmel Laflamme, vice-présidente à la santé et la sécurité du travail de la CPQ. Plusieurs d'entre eux n'ont cependant pas fait de registre formel.
Les employeurs et le gouvernement craignaient, dit-elle, que le coût de l'exercice soit très élevé, mais la formule retenue devrait limiter les dépenses. Une estimation de la CSST évaluait à environ 2500 $ le coût d'une inspection visuelle pour un bâtiment de cinq ou six étages.
La Société immobilière du Québec (SIQ), bras immobilier du gouvernement du Québec, affirme dans la même veine qu'elle a déjà fait l'exercice dans plusieurs centaines d'établissements qu'elle gère depuis des années. Son porte-parole, Martin Roy, affirme que le processus est déjà lancé pour quelques centaines d'établissements de santé passés plus récemment sous sa gestion.
Selon lui, l'information sur la présence d'amiante est normalement accessible aux employés des établissements touchés, mais elle n'est pas publique.
La SIQ a accepté l'année dernière de publier une liste de bâtiments contenant de l'amiante après avoir été ciblée par une demande d'accès à l'information, mais aucun renseignement détaillé sur les établissements concernés n'a été fourni.
Plus de transparence
Syndicats et écologistes réclament depuis longtemps plus de transparence relativement à la présence d'amiante dans les bâtiments publics et privés. Ils s'inquiètent de l'apparition de maladies liées au produit cancérigène chez des personnes qui ne se savaient pas exposées.
Le nouveau règlement de la CSST est «un changement important que nous recevons de manière très positive. Ça fait longtemps que l'on attend ça», a déclaré mardi Pierre Lefebvre, conseiller en santé et sécurité du travail à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Le projet proposé reflète l'approche ontarienne, mais ne va pas aussi loin. Il ne vise que deux types de matériaux contenant de l'amiante, tandis que la réglementation de la province voisine a été modifiée récemment pour viser tous les matériaux, comme les carreaux de vinyle ou le calfeutrant de fenêtres.
La restriction du registre aux flocages et aux calorifuges est d'ailleurs dénoncée par le président de la Société pour vaincre la pollution (SVP), Daniel Green. Il se préoccupe également de l'accès éventuel aux informations colligées par les employeurs.
La formulation retenue dans le projet de règlement est assez ambiguë pour leur permettre de restreindre l'accès au personnel d'entretien, juge-t-il, alors que tous les travailleurs sont susceptibles d'être touchés en cas de problème.
Les données devraient plutôt être réunies dans un registre central chapeauté par le ministère de la Santé, de manière à être accessible au plus grand nombre, conclut M. Green.
Source
12:45
La filiale française du groupe américain a saisi le tribunal administratif de deux requêtes concernant le permis de recherches d’hydrocarbure incluant les sites d’Ecury-sur-Coole et de Huiron.
LES intérêts potentiellement colossaux que représente le sous-sol de la Marne étaient palpables hier après-midi au tribunal administratif de Châlons. Hess Oil France a dépêché spécialement pour cette audience deux pointures du code minier, appartenant au cabinet international Herbert Smith Freehills Paris LLP. Le permis dit « de Mairy » sur Marne, incluant les sites de recherches d’hydrocarbures d’Écury-sur-Coole près du chef-lieu de région et de Huiron, était au cœur des débats. Hess Oil France a saisi le 10 décembre dernier le tribunal administratif de deux requêtes en référé-suspension concernant ce document. Car, comme chacun peut le constater en consultant le site du ministère de l’Environnement, le permis d’exploration est établi pour Lundin International, Toreador Energy France, et Encore (E & P) Limited. Hess Oil France n’y apparaît pas… C’est pourtant bien Hess Oil qui a construit la plateforme de recherche près de l’aérodrome d’Écury-sur-Coole, achevée à l’automne dernier. Hess Oil France explique avoir acquis 50 % des droits sur ce périmètre, auprès des titulaires initiaux.
L’entreprise réclame que l’Etat français se prononce explicitement sur deux points : la mutation du permis de Mairy et sa prolongation. L’autorisation, établie en juillet 2007, ne devait en effet durer que quatre ans. Les travaux préparatoires au forage d’exploration ont été effectués, le pétrolier ronge maintenant ses freins, plus que jamais prêt à se lancer à la recherche de l’or noir. Mais l’échéance serait dépassée.
Ses avocats ont expliqué à Daniel Josserand-Jaillet, juge des référés, que le groupe a investi 90 millions d’euros, avec 35 personnes à Paris. Plus de 4 millions auraient déjà été dépensés localement. Hess Oil a clairement fait savoir que ses moyens financiers sont réels, mais qu’il entend investir en vue d’une recherche effective d’hydrocarbure, quel que soit d’ailleurs le bilan de ses explorations. Un bras de fer s’est engagé entre le ministère concerné et le pétrolier.
Le gouvernement semble rester très prudent, tant le sujet est sensible d’un point de vue économique mais aussi environnemental – bien que Hess Oil assure vouloir établir un forage conventionnel et non par fracturation de la roche. Il s’agit pour les uns d’affirmer que l’Etat n’a aucune raison de ne pas reconnaître Hess Oil comme le nouveau titulaire du permis de Mairy et de prolonger le délai imparti pour les recherches, tandis que l’institution adverse resterait volontairement dans une économie de déclarations.
De même, Hess Oil a souhaité porter le débat sur ce qu’il considère comme des « décisions implicites » de l’administration, du fait de ses longs silences.
Les nuances apportées par le code minier sont au centre de cette bataille. Hess Oil a-t-il qualité à agir de cette façon sur ce dossier ?
Le silence de l’Etat peut-il être interprété, dans certains cas, comme un refus implicite ? Le travail, dans un contexte tel que celui-ci, peut-il être poursuivi sur le terrain après l’expiration du permis ? Hess Oil réclame une position claire, qu’il s’agisse d’un refus ou d’une acceptation. « Quelle serait ma situation si je fais une découverte et que le permis ne m’est pas formellement attribué ? » s’interroge l’un des défenseurs du groupe. Le représentant du ministère de l’Ecologie ne s’est pas déplacé à l’audience. Sur son site n’apparaît qu’une demande de mutation du permis de recherches cosignée par Encore, Toreador et Hess Oil, datée du 26 octobre 2010.
Un autre document (du 12 septembre 2011), également mis en ligne, détaille les modalités d’exploration envisagées, cosignée cette fois par Egdon, Toreador et Hess Oil. Le pétrolier a terminé son argumentaire en soulignant que 61 permis de recherches d’hydrocarbures seraient actuellement bloqués. « Cela dénote des prises de position automatiques », estime-t-il, en réclamant une réponse claire du ministère dans un délai imparti en ce qui le concerne, sous peine d’astreintes financières quotidiennes. Hess Oil presse donc l’administration. Les deux affaires ont été mises en délibéré, la décision sera connue le 17 janvier a annoncé le juge des référés.
Source © S.L./ lunion.presse.fr
LES intérêts potentiellement colossaux que représente le sous-sol de la Marne étaient palpables hier après-midi au tribunal administratif de Châlons. Hess Oil France a dépêché spécialement pour cette audience deux pointures du code minier, appartenant au cabinet international Herbert Smith Freehills Paris LLP. Le permis dit « de Mairy » sur Marne, incluant les sites de recherches d’hydrocarbures d’Écury-sur-Coole près du chef-lieu de région et de Huiron, était au cœur des débats. Hess Oil France a saisi le 10 décembre dernier le tribunal administratif de deux requêtes en référé-suspension concernant ce document. Car, comme chacun peut le constater en consultant le site du ministère de l’Environnement, le permis d’exploration est établi pour Lundin International, Toreador Energy France, et Encore (E & P) Limited. Hess Oil France n’y apparaît pas… C’est pourtant bien Hess Oil qui a construit la plateforme de recherche près de l’aérodrome d’Écury-sur-Coole, achevée à l’automne dernier. Hess Oil France explique avoir acquis 50 % des droits sur ce périmètre, auprès des titulaires initiaux.
L’entreprise réclame que l’Etat français se prononce explicitement sur deux points : la mutation du permis de Mairy et sa prolongation. L’autorisation, établie en juillet 2007, ne devait en effet durer que quatre ans. Les travaux préparatoires au forage d’exploration ont été effectués, le pétrolier ronge maintenant ses freins, plus que jamais prêt à se lancer à la recherche de l’or noir. Mais l’échéance serait dépassée.
Ses avocats ont expliqué à Daniel Josserand-Jaillet, juge des référés, que le groupe a investi 90 millions d’euros, avec 35 personnes à Paris. Plus de 4 millions auraient déjà été dépensés localement. Hess Oil a clairement fait savoir que ses moyens financiers sont réels, mais qu’il entend investir en vue d’une recherche effective d’hydrocarbure, quel que soit d’ailleurs le bilan de ses explorations. Un bras de fer s’est engagé entre le ministère concerné et le pétrolier.
Le gouvernement semble rester très prudent, tant le sujet est sensible d’un point de vue économique mais aussi environnemental – bien que Hess Oil assure vouloir établir un forage conventionnel et non par fracturation de la roche. Il s’agit pour les uns d’affirmer que l’Etat n’a aucune raison de ne pas reconnaître Hess Oil comme le nouveau titulaire du permis de Mairy et de prolonger le délai imparti pour les recherches, tandis que l’institution adverse resterait volontairement dans une économie de déclarations.
De même, Hess Oil a souhaité porter le débat sur ce qu’il considère comme des « décisions implicites » de l’administration, du fait de ses longs silences.
Les nuances apportées par le code minier sont au centre de cette bataille. Hess Oil a-t-il qualité à agir de cette façon sur ce dossier ?
Le silence de l’Etat peut-il être interprété, dans certains cas, comme un refus implicite ? Le travail, dans un contexte tel que celui-ci, peut-il être poursuivi sur le terrain après l’expiration du permis ? Hess Oil réclame une position claire, qu’il s’agisse d’un refus ou d’une acceptation. « Quelle serait ma situation si je fais une découverte et que le permis ne m’est pas formellement attribué ? » s’interroge l’un des défenseurs du groupe. Le représentant du ministère de l’Ecologie ne s’est pas déplacé à l’audience. Sur son site n’apparaît qu’une demande de mutation du permis de recherches cosignée par Encore, Toreador et Hess Oil, datée du 26 octobre 2010.
Un autre document (du 12 septembre 2011), également mis en ligne, détaille les modalités d’exploration envisagées, cosignée cette fois par Egdon, Toreador et Hess Oil. Le pétrolier a terminé son argumentaire en soulignant que 61 permis de recherches d’hydrocarbures seraient actuellement bloqués. « Cela dénote des prises de position automatiques », estime-t-il, en réclamant une réponse claire du ministère dans un délai imparti en ce qui le concerne, sous peine d’astreintes financières quotidiennes. Hess Oil presse donc l’administration. Les deux affaires ont été mises en délibéré, la décision sera connue le 17 janvier a annoncé le juge des référés.
Source © S.L./ lunion.presse.fr
12:36
Tous les poissons sont des menhadens, le ministère des Richesses naturelles a été informés de l'incident.
Le menhaden de l'Atlantique (Brevoortia tyrannus) est un poisson argenté de la famille des harengs, les Clupeidae. Il se nourrit de plancton qu'il collecte en filtrant l'eau de mer. Un poisson adulte peut filtrer 15 litres d'eau par minute, et il joue donc un rôle important dans l'écosystème marin, et est un contrôleur naturel du risque d'efflorescence algale. Ces poissons gras sont utilisés pour faire de l'huile de poisson et comme ingrédient entrant dans la composition du rouge à lèvres, ils sont également utilisés comme alimentation pour le bétail.
Non comment
Le menhaden de l'Atlantique (Brevoortia tyrannus) est un poisson argenté de la famille des harengs, les Clupeidae. Il se nourrit de plancton qu'il collecte en filtrant l'eau de mer. Un poisson adulte peut filtrer 15 litres d'eau par minute, et il joue donc un rôle important dans l'écosystème marin, et est un contrôleur naturel du risque d'efflorescence algale. Ces poissons gras sont utilisés pour faire de l'huile de poisson et comme ingrédient entrant dans la composition du rouge à lèvres, ils sont également utilisés comme alimentation pour le bétail.
Non comment
12:34
De fortes précipitations liées à la mousson ont provoqué des inondations dans plusieurs quartiers de Jakarta obligeant certaines administrations gouvernementales et entreprises à fermer leurs portes et perturbant l’activité de la capitale indonésienne, jeudi.
Les prévisions météorologiques annoncent un renforcement des intempéries dans les prochains jours alors que les médias locaux indiquent que plusieurs milliers d’habitants de la capitale et des agglomérations périphériques ont été contraints de quitter leurs maisons.
Selon les estimations, plus de 100 millimètres d’eau sont tombés en une nuit à Djakarta alors que la saison des pluies a vu les plus fortes précipitations enregistrées depuis cinq ans.
Plusieurs rues dans la ville sont inondées et la circulation automobile est paralysée. L’aéroport demeure ouvert mais plusieurs voies d’accès qui le desservent sont fermées. La majeure partie du trafic des trains de banlieue et des transports en commun routiers est interrompue.
Les ambassades de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni notamment, étaient encerclées par les eaux, tout comme les hôtels de luxe et les gratte-ciel de verre et d'acier du quartier de la finance.
Des milliers de voitures étaient bloquées depuis le début de la journée, souvent abandonnées par leurs occupants. De courageux conducteurs d'"ojek" (motos-taxis) tentaient de pousser leur mobylette dans les eaux limoneuses, d'où ne dépassaient que les guidons.
Dans les rares quartiers encore au sec, les bouchons s'allongeaient sur des kilomètres, dans cette capitale d'une vingtaine de millions d'habitants où la circulation est déjà dantesque en temps normal.
La ville entière était paralysée, de nombreux bureaux restant vides, faute d'employés.
Le niveau d'alerte est à son plus haut et "la situation pourrait empirer", a prévenu le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho. "Jakarta est assiégée par les eaux", a-t-il lâché dans une interview à l'AFP.
Source AFP
Les prévisions météorologiques annoncent un renforcement des intempéries dans les prochains jours alors que les médias locaux indiquent que plusieurs milliers d’habitants de la capitale et des agglomérations périphériques ont été contraints de quitter leurs maisons.
Selon les estimations, plus de 100 millimètres d’eau sont tombés en une nuit à Djakarta alors que la saison des pluies a vu les plus fortes précipitations enregistrées depuis cinq ans.
Plusieurs rues dans la ville sont inondées et la circulation automobile est paralysée. L’aéroport demeure ouvert mais plusieurs voies d’accès qui le desservent sont fermées. La majeure partie du trafic des trains de banlieue et des transports en commun routiers est interrompue.
Les ambassades de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni notamment, étaient encerclées par les eaux, tout comme les hôtels de luxe et les gratte-ciel de verre et d'acier du quartier de la finance.
Des milliers de voitures étaient bloquées depuis le début de la journée, souvent abandonnées par leurs occupants. De courageux conducteurs d'"ojek" (motos-taxis) tentaient de pousser leur mobylette dans les eaux limoneuses, d'où ne dépassaient que les guidons.
Dans les rares quartiers encore au sec, les bouchons s'allongeaient sur des kilomètres, dans cette capitale d'une vingtaine de millions d'habitants où la circulation est déjà dantesque en temps normal.
La ville entière était paralysée, de nombreux bureaux restant vides, faute d'employés.
Le niveau d'alerte est à son plus haut et "la situation pourrait empirer", a prévenu le porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes Sutopo Purwo Nugroho. "Jakarta est assiégée par les eaux", a-t-il lâché dans une interview à l'AFP.
Source AFP
12:31
Attention, pollution aux particules aujourd'hui
Airparif prévoit pour le jeudi 17 janvier un épisode de pollution aux particules fines (poussières) avec un possible dépassement du 50µg/m3 de la procédure d'information et d'alerte.
Ces concentrations élevées sont liées aux conditions météorologiques et aux sources de particules à l'échelle locale et européenne. L'origine de ce polluant est en effet variée, avec des sources directes (véhicules, industrie, chauffage, agriculture) et indirectes (remises en suspension, transformations chimiques d'autres polluants ou transport de particules à travers l'Europe).
Le seuil de pollution atmosphérique aux particules fines entraine la mise en place de la procédure d’information et de recommandation du public. Il est recommandé aux personnes sensibles aux polluants atmosphériques comme les enfants, les personnes âgées de faire attention. Ces polluants peuvent être irritants pour les bronches.
Mesures d’urgence:
Limitation de la vitesse maximale sur certaines voies :
- 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h
- 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement
limitées à 110 km/h
- 70 km/h sur les portions d’autoroutes, de voies rapides et de routes
nationales et départementales normalement limitées à 90 km/h
- 60 km/h sur le boulevard périphérique à Paris
Renforcement des contrôles techniques, de vitesse et de pollution des véhicules
Interdiction des épandages par pulvérisation
Il est préférable aussi de différer les déplacements dans la région d’Ile-de-France, de contourner l’agglomération de Paris, pour le trafic de transit et d'emprunter prioritairement les réseaux de transport en commun.
Recommandations aux personnes sensibles
L'Agence Régionale de la Santé (ARS) recommande aux personnes sensibles aux polluants atmosphériques comme les enfants, les personnes âgées et celles souffrant d'asthme et d'insuffisances respiratoires chroniques, de privilégier des activités calmes et éviter les activités sportives intenses. Elle conseille également de ne pas utiliser de solvants sans protection appropriée et de s'abstenir de fumer. Les particules fines, (PM10 - d'un diamètre inférieur à 10 microns - et surtout PM2,5 - moins de 2,5 microns)produites notamment par les voitures, peuvent pénètrer profondément dans les poumons et sont de fait particulièrement irritantes pour ces personnes qui sont invitées à respecter scrupuleusement leurs traitements médicaux.
Automobilistes, modérer la vitesse
La préfecture de police, de son côté, recommande aux automobilistes de modérer leur vitesse et d'adopter une conduite souple. Les automobilistes sont invités a s'assurer du bon entretien de leurs véhicule particulièrement s'il s'agit d'un diesel.
Attention: Un dépassement du seuil de pollution atmosphérique aux particules entraîne: des vérifications systématiques des contrôles techniques, un renforcement des contrôles anti-pollution des véhicules à moteur, au contrôle de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs et à l’intensification des contrôles de vitesse.
Alertes pollution comment ça marche?
Pour les particules fines le niveau d'information et de recommandation est activé dès que la concentration de 50 microgrammes par m3 d'air est dépassée pendant 24 heures consécutives.
D'une manière générale le seuil d'alerte est déclenché lorsque le niveau d'un polluant (dioxyde de soufre - ozone - dioxyde d'azote - particules PM10) est atteint. Chaque seuil d'information correspond à un niveau de concentration d'un polluant dans l'atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée a des effets (limités et transitoires) sur la santé de la population particulièrement sensibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques et insuffisants respiratoires chroniques).
» www.airparif.asso.fr
12:25
Après Pékin, c'est Shanghaï qui est touchée par un nuage de pollution. La densité de particules de 2,5 microns de diamètre, les plus dangereuses, a dépassé un seuil de 273 microgrammes par mètre cube dans cette ville de la côte est.
Un niveau qualifié de "très mauvais" pour la santé par l'ambassade américaine.
A Pékin, le niveau avait atteint 755 alors qu'à 300 l'OMS estime déjà que la pollution est "dangereuse".
Un niveau qualifié de "très mauvais" pour la santé par l'ambassade américaine.
A Pékin, le niveau avait atteint 755 alors qu'à 300 l'OMS estime déjà que la pollution est "dangereuse".
mercredi 16 janvier 2013
10:36
27 champs pétrolifères de la mer du nord et leurs huit plateformes de pompage sont a l’arrêt, faisant suite à la découverte d'une fuite de pipeline sur la plateforme de distribution "Cormorant Alpha" située à environ 150 km au nord-est des îles Shetland.
Des Hydrocarbures ont été détectés à l'intérieur d'une des jambes de la plate-forme .
L'opérateur, Taqa Bratani, a indiqué que les ouvriers de la plateforme ont été évacués par hélicoptère à titre de précaution et affirme que la fuite est sous contrôle, et qu'aucune nappe de pétrole n'a été reperé en mer.
L'arrêt de la plate-forme affecte tout le système de canalisation de distribution de l'ensemble du réseau de pipeline appelé Brent.
Oil and Gas UK l'organisme de l'industrie offshore anglais a expliqué à la presse que le pétrole transporté par le réseau de gazoducs Brent représente entre cinq et six pour cent du pétrole et du gaz du Royaume-Uni provenant de mer du Nord.
© Nature Alerte
Des Hydrocarbures ont été détectés à l'intérieur d'une des jambes de la plate-forme .
L'opérateur, Taqa Bratani, a indiqué que les ouvriers de la plateforme ont été évacués par hélicoptère à titre de précaution et affirme que la fuite est sous contrôle, et qu'aucune nappe de pétrole n'a été reperé en mer.
L'arrêt de la plate-forme affecte tout le système de canalisation de distribution de l'ensemble du réseau de pipeline appelé Brent.
Oil and Gas UK l'organisme de l'industrie offshore anglais a expliqué à la presse que le pétrole transporté par le réseau de gazoducs Brent représente entre cinq et six pour cent du pétrole et du gaz du Royaume-Uni provenant de mer du Nord.
© Nature Alerte
09:59
Les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées étaient en état d'alerte rouge mercredi, soit le niveau maximal de vigilance déclenché pour la première fois en France, devant un risque exceptionnel de puissantes avalanches pouvant menacer les routes et peut-être même les habitations.
Douze autres départements, essentiellement situés dans le grand Sud-Ouest, ont été placés en état d'alerte orange face aux risques posés par les intempéries hivernales.
Si l'Hexagone a déjà connu des alertes rouges, devant la tempête Klaus de janvier 2009 par exemple, c'est la première fois qu'on décrète ce niveau de vigilance pour les avalanches depuis 2001 et l'instauration de l'actuel système d'alerte météorologique, a indiqué Météo France.
Les services de secours dans les départements concernés ont indiqué toutefois que la nuit avait été calme, sans avalanches a priori. Mais ils sont sur le pied de guerre par précaution car les autorités s'attendent à un évènement d'une intensité inconnue depuis décembre 1990 dans les Pyrénées.
On s'attend à des coulées d'avalanches, à de grosses avalanches même, qui pourront couper les routes et peut-être bousculer des habitations isolées, expliquait mardi Patrick Bornuat, ingénieur à la cellule avalanches de Météo France Pyrénées.
Pas d'inquiétude pour les villages, a-t-il assuré, car les autorités s'emploient de longue date à éloigner les populations des couloirs d'avalanches référencés. La vigilance rouge cible une fenêtre de 0H00 à 12H00 mercredi. Elle ne concerne pas la totalité des deux départements, mais seulement les massifs Aspe-Ossau (Pyrénées-Atlantiques) et Haute-Bigorre (Hautes-Pyrénées).
Toutefois, a-t-il souligné, dans ces zones, les avalanches pourraient prendre des trajectoires inattendues et, si la menace est moindre en dehors des massifs concernés, quasiment la totalité des Pyrénées est en (vigilance) orange, ce qui veut dire que des avalanches, il va y en avoir ailleurs aussi, de l'Andorre (...) jusqu'au Pays basque. On a une situation dangereuse, a-t-il prévenu.
Dans les douze départements en vigilance orange (Charente, Dordogne, Corrèze, Lot, Aveyron, Tarn-et-Garonne, Tarn, Aude, Ariège, Haute-Garonne, Hérault et Haute-Vienne), les risques sont plutôt liés aux chutes de neige et au verglas. Dans l'Ariège et la Haute-Garonne, Météo France craint également des avalanches.
Dans certains départements, comme dans l'Aude ou le Tarn, les transports scolaires ont été suspendus. Ils le sont partiellement en Haute-Garonne.
Des restrictions de circulation ont été mises en place. Aucun véhicule ne peut emprunter la RN320 entre l'Hospitalet près l'Andorre en Ariège, où les services de l'Etat s'employaient à purger les couloirs d'avalanche, et La Vignole, dans les Pyrénées-Orientales. Le préfet des Hautes-Pyrénées a décidé de fermer les départementales 118 et 918 menant aux stations de ski de Piau-Engaly et de La Mongie.
Quasiment toutes les stations des Hautes-Pyrénées devraient être fermées, à l'instar des stations de Gavarnie, Hautacam et Cauterets.
Le danger s'explique mécaniquement. Depuis dimanche, la neige est tombée en abondance sur les hauteurs dans un air très froid, et cette neige, légère, est dispersée irrégulièrement par un vent fort, explique une autre spécialiste de Météo France, Corinne Mithieux. La nouvelle perturbation apporte une neige très humide, plus lourde, qui va se poser sur un manteau instable et qui risque de le faire partir. Le manteau neigeux sera encore fragilisé par le bas par les pluies à faible altitude.
Mardi après-midi déjà, il y a eu () une coulée de neige à Accous qui a coupé la nationale 134, a indiqué le maire de ce village de 450 habitants des Pyrénées-Atlantiques. Six communes de la vallée d'Aspe étaient privées d'électricité en raison des chutes de neige mais les 700 foyers concernés devraient être alimentés de nouveau dans le courant de la matinée, selon la préfecture.
Les conseils de Météo France et des autorités: éviter, si possible, tous les déplacements sur les routes en altitude et suivre à la lettre les instructions en vigueur dans les stations de ski et les communes de montagne.
La crainte ne se limite cependant pas aux avalanches. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques surveille attentivement la Nive, qui arrose Bayonne, et la Nivelle, qui ont déjà connu des crues assez marquées pour la saison.
Source ©AFP
Douze autres départements, essentiellement situés dans le grand Sud-Ouest, ont été placés en état d'alerte orange face aux risques posés par les intempéries hivernales.
Si l'Hexagone a déjà connu des alertes rouges, devant la tempête Klaus de janvier 2009 par exemple, c'est la première fois qu'on décrète ce niveau de vigilance pour les avalanches depuis 2001 et l'instauration de l'actuel système d'alerte météorologique, a indiqué Météo France.
Les services de secours dans les départements concernés ont indiqué toutefois que la nuit avait été calme, sans avalanches a priori. Mais ils sont sur le pied de guerre par précaution car les autorités s'attendent à un évènement d'une intensité inconnue depuis décembre 1990 dans les Pyrénées.
On s'attend à des coulées d'avalanches, à de grosses avalanches même, qui pourront couper les routes et peut-être bousculer des habitations isolées, expliquait mardi Patrick Bornuat, ingénieur à la cellule avalanches de Météo France Pyrénées.
Pas d'inquiétude pour les villages, a-t-il assuré, car les autorités s'emploient de longue date à éloigner les populations des couloirs d'avalanches référencés. La vigilance rouge cible une fenêtre de 0H00 à 12H00 mercredi. Elle ne concerne pas la totalité des deux départements, mais seulement les massifs Aspe-Ossau (Pyrénées-Atlantiques) et Haute-Bigorre (Hautes-Pyrénées).
Toutefois, a-t-il souligné, dans ces zones, les avalanches pourraient prendre des trajectoires inattendues et, si la menace est moindre en dehors des massifs concernés, quasiment la totalité des Pyrénées est en (vigilance) orange, ce qui veut dire que des avalanches, il va y en avoir ailleurs aussi, de l'Andorre (...) jusqu'au Pays basque. On a une situation dangereuse, a-t-il prévenu.
Dans les douze départements en vigilance orange (Charente, Dordogne, Corrèze, Lot, Aveyron, Tarn-et-Garonne, Tarn, Aude, Ariège, Haute-Garonne, Hérault et Haute-Vienne), les risques sont plutôt liés aux chutes de neige et au verglas. Dans l'Ariège et la Haute-Garonne, Météo France craint également des avalanches.
Dans certains départements, comme dans l'Aude ou le Tarn, les transports scolaires ont été suspendus. Ils le sont partiellement en Haute-Garonne.
Des restrictions de circulation ont été mises en place. Aucun véhicule ne peut emprunter la RN320 entre l'Hospitalet près l'Andorre en Ariège, où les services de l'Etat s'employaient à purger les couloirs d'avalanche, et La Vignole, dans les Pyrénées-Orientales. Le préfet des Hautes-Pyrénées a décidé de fermer les départementales 118 et 918 menant aux stations de ski de Piau-Engaly et de La Mongie.
Quasiment toutes les stations des Hautes-Pyrénées devraient être fermées, à l'instar des stations de Gavarnie, Hautacam et Cauterets.
Le danger s'explique mécaniquement. Depuis dimanche, la neige est tombée en abondance sur les hauteurs dans un air très froid, et cette neige, légère, est dispersée irrégulièrement par un vent fort, explique une autre spécialiste de Météo France, Corinne Mithieux. La nouvelle perturbation apporte une neige très humide, plus lourde, qui va se poser sur un manteau instable et qui risque de le faire partir. Le manteau neigeux sera encore fragilisé par le bas par les pluies à faible altitude.
Mardi après-midi déjà, il y a eu () une coulée de neige à Accous qui a coupé la nationale 134, a indiqué le maire de ce village de 450 habitants des Pyrénées-Atlantiques. Six communes de la vallée d'Aspe étaient privées d'électricité en raison des chutes de neige mais les 700 foyers concernés devraient être alimentés de nouveau dans le courant de la matinée, selon la préfecture.
Les conseils de Météo France et des autorités: éviter, si possible, tous les déplacements sur les routes en altitude et suivre à la lettre les instructions en vigueur dans les stations de ski et les communes de montagne.
La crainte ne se limite cependant pas aux avalanches. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques surveille attentivement la Nive, qui arrose Bayonne, et la Nivelle, qui ont déjà connu des crues assez marquées pour la saison.
Source ©AFP
09:54
La planète a connu sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880, signe que le globe continue à se réchauffer sous l'effet des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, ont indiqué mardi des climatologues américains.
A l'exception de 1988, les neuf années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000 avec 2010 qui détient le record, suivi de près par 2005. Et la température moyenne mondiale a grimpé d'environ 0,8 degré depuis 1880.
La température d'une année n'est pas en soi significative mais ce qui compte c'est le fait que la dernière décennie a été plus chaude que la précédente et que cette dernière a été plus chaude que celle d'avant, relève Gavin Schmidt, un climatologue de la Nasa.
La planète se réchauffe et la raison est que nous continuons à émettre de plus en plus de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmopshère, a-t-il ajouté.
L'année 2012 a été la neuvième la plus chaude avec 14,6 degrés Celsius de moyenne, soit 0,6 degré de plus qu'au milieu du 20e siècle, selon les derniers chiffres de l'Institut Goddard pour les études spatiales (GISS) de la Nasa.
Selon des données légèrement différentes publiées parallèlement mardi, l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), classe 2012 au 10e rang pour l'année la plus chaude avec une température moyenne de 14,47 degrés, 0,57 degré au-dessus de la moyenne du 20é siècle (13,9 degrés).
La NOAA souligne aussi que 2012 a marqué la 36e année consécutive avec une température mondiale au-dessus de la moyenne du XXe siècle.
Le CO2 qui piège la chaleur du soleil et affecte dans une large mesure le climat terrestre se produit naturellement mais est aussi émis par la combustion d'énergie fossile qui ne cesse d'augmenter depuis des décennies, précise la Nasa.
En 1880, la concentration de CO2 dans l'atmosphère était environ de 285 parties par million (ppm) en volume. En 1960, elle atteignait 315 ppm, selon les mesures de (NOAA). Aujourd'hui, cette concentration dépasse 390 ppm.
vagues de chaleur saisonnières extrêmes
Si 2012 a été une année relativement chaude sur l'ensemble du globe, elle a été la plus torride jamais enregistrée aux Etats-Unis (hors Alaska et Hawaï) depuis 1880, avait annoncé la NOAA la semaine dernière.
Les températures élevées aux Etats-Unis durant l'été 2012 sont le signe d'une nouvelle tendance de vagues de chaleur saisonnières extrêmes, plus chaudes que durant les étés les plus chauds au milieu du 20e siècle, a relevé James Hansen, directeur du GISS.
Il a aussi rejeté l'affirmation de certains climato-sceptiques selon lesquels il n'y a pas eu quasiment de réchauffement de la planète depuis 16 ans.
Ils prennent comme référence 1988 quand l'intensité d'El Nino (un courant chaud du Pacifique, ndlr) a été la plus forte du siècle et entraîné un bond de la température du globe, qui ont été ensuite plus basses, a expliqué James Hansen lors d'une conférence de presse téléphonique. Mais a-t-il ajouté c'est clair que les récentes décennies ont été plus chaudes et que cette tendance va se poursuivre.
Nous constatons que les océans se réchauffent ce qui montre que la planète connaît un déséquilibre thermique en absorbant plus d'énergie qu'elle n'en libère, a expliqué le scientifique. Nous pouvons de ce fait prédire que la prochaine décennie sera plus chaude que la précédente.
Selon un rapport de 240 experts publié vendredi par le gouvernement américains, la montée de la température moyenne pourrait dépasser cinq degrés d'ici 2100 sans une réduction des émissions de CO2 après 2050.
Source ©AFP
A l'exception de 1988, les neuf années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000 avec 2010 qui détient le record, suivi de près par 2005. Et la température moyenne mondiale a grimpé d'environ 0,8 degré depuis 1880.
La température d'une année n'est pas en soi significative mais ce qui compte c'est le fait que la dernière décennie a été plus chaude que la précédente et que cette dernière a été plus chaude que celle d'avant, relève Gavin Schmidt, un climatologue de la Nasa.
La planète se réchauffe et la raison est que nous continuons à émettre de plus en plus de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmopshère, a-t-il ajouté.
L'année 2012 a été la neuvième la plus chaude avec 14,6 degrés Celsius de moyenne, soit 0,6 degré de plus qu'au milieu du 20e siècle, selon les derniers chiffres de l'Institut Goddard pour les études spatiales (GISS) de la Nasa.
Selon des données légèrement différentes publiées parallèlement mardi, l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), classe 2012 au 10e rang pour l'année la plus chaude avec une température moyenne de 14,47 degrés, 0,57 degré au-dessus de la moyenne du 20é siècle (13,9 degrés).
La NOAA souligne aussi que 2012 a marqué la 36e année consécutive avec une température mondiale au-dessus de la moyenne du XXe siècle.
Le CO2 qui piège la chaleur du soleil et affecte dans une large mesure le climat terrestre se produit naturellement mais est aussi émis par la combustion d'énergie fossile qui ne cesse d'augmenter depuis des décennies, précise la Nasa.
En 1880, la concentration de CO2 dans l'atmosphère était environ de 285 parties par million (ppm) en volume. En 1960, elle atteignait 315 ppm, selon les mesures de (NOAA). Aujourd'hui, cette concentration dépasse 390 ppm.
vagues de chaleur saisonnières extrêmes
Si 2012 a été une année relativement chaude sur l'ensemble du globe, elle a été la plus torride jamais enregistrée aux Etats-Unis (hors Alaska et Hawaï) depuis 1880, avait annoncé la NOAA la semaine dernière.
Les températures élevées aux Etats-Unis durant l'été 2012 sont le signe d'une nouvelle tendance de vagues de chaleur saisonnières extrêmes, plus chaudes que durant les étés les plus chauds au milieu du 20e siècle, a relevé James Hansen, directeur du GISS.
Il a aussi rejeté l'affirmation de certains climato-sceptiques selon lesquels il n'y a pas eu quasiment de réchauffement de la planète depuis 16 ans.
Ils prennent comme référence 1988 quand l'intensité d'El Nino (un courant chaud du Pacifique, ndlr) a été la plus forte du siècle et entraîné un bond de la température du globe, qui ont été ensuite plus basses, a expliqué James Hansen lors d'une conférence de presse téléphonique. Mais a-t-il ajouté c'est clair que les récentes décennies ont été plus chaudes et que cette tendance va se poursuivre.
Nous constatons que les océans se réchauffent ce qui montre que la planète connaît un déséquilibre thermique en absorbant plus d'énergie qu'elle n'en libère, a expliqué le scientifique. Nous pouvons de ce fait prédire que la prochaine décennie sera plus chaude que la précédente.
Selon un rapport de 240 experts publié vendredi par le gouvernement américains, la montée de la température moyenne pourrait dépasser cinq degrés d'ici 2100 sans une réduction des émissions de CO2 après 2050.
Source ©AFP
09:50
La FNSEA a déversé des rouleaux de paille près du ministère de l'Agriculture ce mercredi matin...
Une centaine d'agriculteurs ont déversé des rouleaux de paille mercredi matin à proximité du ministère de l'Agriculture à Paris pour dénoncer les nouvelles contraintes liées à l'application d'un règlement européen contre les nitrates. Arrivés à bord de plusieurs camions à l'appel de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) d'Ile-de-France, ils étaient bloqués peu avant 7h par un cordon de CRS à l'angle de la rue de Varenne, où siège le ministère. Selon un des manifestants, des camions de fumier, destinés eux aussi au ministère Stéphane Le Foll et à ses services, ont été bloqués aux portes de Paris.
La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), actuellement en campagne pour les élections aux chambres d'agriculture prévues fin janvier, a appelé ses adhérents à se mobiliser partout en France ce mercredi. Menacée de lourdes sanctions financières par Bruxelles pour non-respect de la directive adoptée il y a plus de 20 ans, la France a pris récemment des mesures restreignant diverses pratiques agricoles pour protéger les points de captage de l'eau et les nappes phréatiques. La FNSEA conteste ces «décisions politiques arbitraires» et une directive qui a pris selon elle la tournure d'un «monstre administratif».
Des manifestations dès mardi en région
En région, certains ont commencé de se manifester dès mardi soir. Des militants de la FDSEA ont organisé des actions de protestion mardi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine) et au Mans (Sarthe) notamment contre les «surenchères» de l'Etat par rapport à la directive nitrate, au détriment de l'activité des agriculteurs. Au Mans, environ 150 agriculteurs se sont regroupés au pied de la cathédrale, avec la volonté de déverser des pneus et du fumier devant la préfecture. La préfecture avait publié un arrêté interdisant l'accès du centre aux tracteurs équipés d'une remorque.
Une dizaine a toutefois réussi à passer à travers les mailles du filet policier. Une vingtaine d'autres ont aussi convergé vers le centre et stationnaient en début de nuit sur les rails du tramway, à proximité de la préfecture protégée par un cordon de gendarmes mobiles et de CRS. Des pneus ont été déchargés par les manifestants devant le bâtiment, et une délégation de la FDSEA a été reçue en préfecture. A sa sortie, du fumier et des pneus ont été déversés, avant que les forces de l'ordre ne tirent des bombes lacrymogènes. Les agriculteurs ont ensuite pris la direction d'un hypermarché Leclerc, dans la périphérie du Mans, dont les accès avaient été bloqués par des camions de livraison de l'enseigne. Les agriculteurs ont alors déversé du fumier.
A Rennes, une quarantaine de militants ont érigé un mur de parpaings devant l'entrée de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, sur lequel ils ont tracé à la bombe de peinture le slogan «Laissez nous faire notre métier». «C'est une action pour montrer notre désarroi par rapport à la politique environnementale qui ne prend pas en compte l'activité économique agricole», a déclaré René Collin, de la FDSEA Ille-et-Villaine. «Il n'y a pas de raison de surenchérir la directive nitrate, par rapport au résultat obtenu en Bretagne où la qualité de l'eau s'est considérablement améliorée», a-t-il ajouté. «L'Etat veut rajouter des contraintes supplémentaires concernant la protection de l'environnement, sans prendre en compte l'agronomie et l'agriculture», a-t-il déploré.
Source © AFP
Une centaine d'agriculteurs ont déversé des rouleaux de paille mercredi matin à proximité du ministère de l'Agriculture à Paris pour dénoncer les nouvelles contraintes liées à l'application d'un règlement européen contre les nitrates. Arrivés à bord de plusieurs camions à l'appel de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) d'Ile-de-France, ils étaient bloqués peu avant 7h par un cordon de CRS à l'angle de la rue de Varenne, où siège le ministère. Selon un des manifestants, des camions de fumier, destinés eux aussi au ministère Stéphane Le Foll et à ses services, ont été bloqués aux portes de Paris.
La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), actuellement en campagne pour les élections aux chambres d'agriculture prévues fin janvier, a appelé ses adhérents à se mobiliser partout en France ce mercredi. Menacée de lourdes sanctions financières par Bruxelles pour non-respect de la directive adoptée il y a plus de 20 ans, la France a pris récemment des mesures restreignant diverses pratiques agricoles pour protéger les points de captage de l'eau et les nappes phréatiques. La FNSEA conteste ces «décisions politiques arbitraires» et une directive qui a pris selon elle la tournure d'un «monstre administratif».
Des manifestations dès mardi en région
En région, certains ont commencé de se manifester dès mardi soir. Des militants de la FDSEA ont organisé des actions de protestion mardi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine) et au Mans (Sarthe) notamment contre les «surenchères» de l'Etat par rapport à la directive nitrate, au détriment de l'activité des agriculteurs. Au Mans, environ 150 agriculteurs se sont regroupés au pied de la cathédrale, avec la volonté de déverser des pneus et du fumier devant la préfecture. La préfecture avait publié un arrêté interdisant l'accès du centre aux tracteurs équipés d'une remorque.
Une dizaine a toutefois réussi à passer à travers les mailles du filet policier. Une vingtaine d'autres ont aussi convergé vers le centre et stationnaient en début de nuit sur les rails du tramway, à proximité de la préfecture protégée par un cordon de gendarmes mobiles et de CRS. Des pneus ont été déchargés par les manifestants devant le bâtiment, et une délégation de la FDSEA a été reçue en préfecture. A sa sortie, du fumier et des pneus ont été déversés, avant que les forces de l'ordre ne tirent des bombes lacrymogènes. Les agriculteurs ont ensuite pris la direction d'un hypermarché Leclerc, dans la périphérie du Mans, dont les accès avaient été bloqués par des camions de livraison de l'enseigne. Les agriculteurs ont alors déversé du fumier.
A Rennes, une quarantaine de militants ont érigé un mur de parpaings devant l'entrée de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, sur lequel ils ont tracé à la bombe de peinture le slogan «Laissez nous faire notre métier». «C'est une action pour montrer notre désarroi par rapport à la politique environnementale qui ne prend pas en compte l'activité économique agricole», a déclaré René Collin, de la FDSEA Ille-et-Villaine. «Il n'y a pas de raison de surenchérir la directive nitrate, par rapport au résultat obtenu en Bretagne où la qualité de l'eau s'est considérablement améliorée», a-t-il ajouté. «L'Etat veut rajouter des contraintes supplémentaires concernant la protection de l'environnement, sans prendre en compte l'agronomie et l'agriculture», a-t-il déploré.
Source © AFP
09:45
Epargnée depuis la fin du XIXe siècle, La Havane se voit frappée par le choléra depuis le 6 janvier, avec 51 cas répertoriés dans le centre de la capitale cubaine un peu plus de quatre mois après une précédente poussée dans le sud du pays, qui avait fait trois morts.
Ce nouveau foyer, qui survient au moment où des milliers d'étrangers se trouvent à Cuba en pleine saison touristique, a pris naissance dans un quartier situé près du centre-ville la capitale cubaine.
A partir du dimanche 6 janvier, le système de vigilance clinique épidémiologique a détecté une augmentation de cas de diarrhées aiguës dans le quartier du Cerro puis dans d'autres quartiers de la capitale, qui ont ensuite été identifiés comme des cas de choléra, a annoncé mardi le ministère de la Santé dans un communiqué publié par le quotidien officiel Granma. A ce jour, 51 cas ont été confirmés, a ajouté le texte.
Le foyer a été généré par un porteur de la maladie sans symptômes, contaminé lors de la précédente poussée, qui a manipulé des aliments, a assuré le ministère, tout en assurant que ce foyer de choléra était en voie d'extinction.
Les autorités ont appelé à intensifier les mesures d'hygiène, en particulier le lavage des mains, l'ingestion d'eau chlorée, le nettoyage et la cuisson adéquate des aliments, et plusieurs sources ont fait état de mesures préventives prises dans les centres de santé et écoles de cette ville de 2,2 millions d'habitants.
Ces derniers jours, les rumeurs portant sur une poussée du choléra se sont multipliées dans le quartier du Cerro, où plusieurs médecins et infirmières se sont rendus pour distribuer des traitements préventifs.
Ils venaient dans toutes les maisons et nous demandaient : +vous êtes allergique à la pénicilline?+, avant de nous donner trois pastilles de Doxiciclina sans rien dire de plus. Je leur ai demandé si c'était pour le choléra et ils se sont mis à rire mais ne nous ont rien dit, a raconté à l'AFP une femme au foyer résidant dans ce quartier.
Fin août dernier, les autorités sanitaires avaient officiellement annoncé la fin d'une poussée de choléra qui s'était déclarée fin juin dans le sud de l'île, et avait causé la mort de trois personnes âgées et contaminé 417 personnes.
Cette nouvelle poussée survient au moment de la saison touristique la plus haute, qui court de décembre à avril, et alors que le pays abrite plusieurs milliers de canadiens, Européens et Latino-américains en villégiature. Près de trois millions de touristes avaient visité l'île communiste en 2012.
En octobre comme aujourd'hui, les autorités cubaines n'ont jamais utilisé le terme d'épidémie. Ce sujet est particulièrement sensible à Cuba, qui se félicite d'avoir l'un des systèmes de santé les plus admirés de la région, fruit des succès d'un demi-siècle de régime communiste.
La dernière personne à mourir du choléra à Cuba était décédée en 1882 à une époque où l'île était encore une colonie espagnole. Les médecins cubains ont toutefois entretenu leurs connaissances et leur savoir-faire en participant régulièrement aux missions humanitaires en Haïti, pays très souvent touché par la maladie.
L'agent du choléra, le vibrion cholerae, est une minuscule bactérie en forme de virgule qui se transmet par voie digestive, par ingestion d'eau, de boissons ou d'aliments souillés par des déjections cholériques, par des mains sales ou du matériel contaminé.
Après une incubation courte, de deux à cinq jours, la maladie débute brutalement par de violentes diarrhées vidant littéralement l'organisme de son eau. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle. En outre, l'efficacité des vaccins disponibles est loin d'être absolue.
Source ©AFP
Ce nouveau foyer, qui survient au moment où des milliers d'étrangers se trouvent à Cuba en pleine saison touristique, a pris naissance dans un quartier situé près du centre-ville la capitale cubaine.
A partir du dimanche 6 janvier, le système de vigilance clinique épidémiologique a détecté une augmentation de cas de diarrhées aiguës dans le quartier du Cerro puis dans d'autres quartiers de la capitale, qui ont ensuite été identifiés comme des cas de choléra, a annoncé mardi le ministère de la Santé dans un communiqué publié par le quotidien officiel Granma. A ce jour, 51 cas ont été confirmés, a ajouté le texte.
Le foyer a été généré par un porteur de la maladie sans symptômes, contaminé lors de la précédente poussée, qui a manipulé des aliments, a assuré le ministère, tout en assurant que ce foyer de choléra était en voie d'extinction.
Les autorités ont appelé à intensifier les mesures d'hygiène, en particulier le lavage des mains, l'ingestion d'eau chlorée, le nettoyage et la cuisson adéquate des aliments, et plusieurs sources ont fait état de mesures préventives prises dans les centres de santé et écoles de cette ville de 2,2 millions d'habitants.
Ces derniers jours, les rumeurs portant sur une poussée du choléra se sont multipliées dans le quartier du Cerro, où plusieurs médecins et infirmières se sont rendus pour distribuer des traitements préventifs.
Ils venaient dans toutes les maisons et nous demandaient : +vous êtes allergique à la pénicilline?+, avant de nous donner trois pastilles de Doxiciclina sans rien dire de plus. Je leur ai demandé si c'était pour le choléra et ils se sont mis à rire mais ne nous ont rien dit, a raconté à l'AFP une femme au foyer résidant dans ce quartier.
Fin août dernier, les autorités sanitaires avaient officiellement annoncé la fin d'une poussée de choléra qui s'était déclarée fin juin dans le sud de l'île, et avait causé la mort de trois personnes âgées et contaminé 417 personnes.
Cette nouvelle poussée survient au moment de la saison touristique la plus haute, qui court de décembre à avril, et alors que le pays abrite plusieurs milliers de canadiens, Européens et Latino-américains en villégiature. Près de trois millions de touristes avaient visité l'île communiste en 2012.
En octobre comme aujourd'hui, les autorités cubaines n'ont jamais utilisé le terme d'épidémie. Ce sujet est particulièrement sensible à Cuba, qui se félicite d'avoir l'un des systèmes de santé les plus admirés de la région, fruit des succès d'un demi-siècle de régime communiste.
La dernière personne à mourir du choléra à Cuba était décédée en 1882 à une époque où l'île était encore une colonie espagnole. Les médecins cubains ont toutefois entretenu leurs connaissances et leur savoir-faire en participant régulièrement aux missions humanitaires en Haïti, pays très souvent touché par la maladie.
L'agent du choléra, le vibrion cholerae, est une minuscule bactérie en forme de virgule qui se transmet par voie digestive, par ingestion d'eau, de boissons ou d'aliments souillés par des déjections cholériques, par des mains sales ou du matériel contaminé.
Après une incubation courte, de deux à cinq jours, la maladie débute brutalement par de violentes diarrhées vidant littéralement l'organisme de son eau. En l'absence de soins immédiats basés d'abord sur une réhydratation, cette déperdition gravissime de liquides (un malade peut perdre 10% de son poids en quatre heures) est souvent mortelle. En outre, l'efficacité des vaccins disponibles est loin d'être absolue.
Source ©AFP
mardi 15 janvier 2013
19:29
Des scientifiques japonais ont réussi à recréer une variété de saumon en transformant les cellules reproductives de truites arc-en-ciel, une technologie qui peut selon eux éventuellement aider à protéger des espèces halieutiques menacées d'extinction.
Cette méthode est complète et nous pouvons recréer des spermatozoïdes, des oeufs, et des saumons à tout moment, a expliqué le professeur Goro Yoshizaki de l'Université de Sciences et Technologies maritimes de Tokyo.
La méthode consiste à geler les testicules du saumon Yamame, un poisson d'eau douce, avant d'en extraire des cellules germinales primordiales et de les implanter dans une truite arc-en-ciel.
Ces cellules, appelées spermatogonies primitives, se combinent avec celles de la truite pour générer des spermatozoïdes chez les mâles et des ovules viables et pleinement fonctionnels chez les femelles.
Les ovules et les spermatozoïdes peuvent être fusionnés in vitro pour produire un saumon Yamame parfaitement sain, selon lui.
Et d'ajouter: nous avons aussi vérifié que cette technologie fonctionne également avec le poisson-globe, le célèbre fugu très apprécié des gourmets japonais mais dont une substance mortelle doit être extraite auparavant par un spécialiste.
Le professeur, qui a déjà lancé un projet visant à conserver les espèces de poissons menacées, dit également envisager de voir si cette méthode peut s'appliquer aux mammifères ou aux reptiles, mais l'obstacle est encore élevé parce que les ensembles de gènes sont très différents entre les mâles et femelles, souligne-t-il.
L'étude de son équipe a été publiée en ligne dans les Actes de l'Académie nationale des sciences des États-Unis.
Source ©AFP
Cette méthode est complète et nous pouvons recréer des spermatozoïdes, des oeufs, et des saumons à tout moment, a expliqué le professeur Goro Yoshizaki de l'Université de Sciences et Technologies maritimes de Tokyo.
La méthode consiste à geler les testicules du saumon Yamame, un poisson d'eau douce, avant d'en extraire des cellules germinales primordiales et de les implanter dans une truite arc-en-ciel.
Ces cellules, appelées spermatogonies primitives, se combinent avec celles de la truite pour générer des spermatozoïdes chez les mâles et des ovules viables et pleinement fonctionnels chez les femelles.
Les ovules et les spermatozoïdes peuvent être fusionnés in vitro pour produire un saumon Yamame parfaitement sain, selon lui.
Et d'ajouter: nous avons aussi vérifié que cette technologie fonctionne également avec le poisson-globe, le célèbre fugu très apprécié des gourmets japonais mais dont une substance mortelle doit être extraite auparavant par un spécialiste.
Le professeur, qui a déjà lancé un projet visant à conserver les espèces de poissons menacées, dit également envisager de voir si cette méthode peut s'appliquer aux mammifères ou aux reptiles, mais l'obstacle est encore élevé parce que les ensembles de gènes sont très différents entre les mâles et femelles, souligne-t-il.
L'étude de son équipe a été publiée en ligne dans les Actes de l'Académie nationale des sciences des États-Unis.
Source ©AFP
19:23
Le gouverneur de New York a déclaré l'état d'urgence sanitaire en raison d'une épidémie de grippe qui a frappé plus de 19 000 personnes dans l'État, et il a de ce fait autorisé les pharmaciens à vacciner les bébés et les enfants.
Cette mesure exceptionnelle prise samedi par le gouverneur Andrew Cuomo intervient alors que l'épidémie s'est répandue dans tout le pays et pourrait durer encore plusieurs semaines.
Au moins 28 747 cas de grippe ont été recensés aux États-Unis cet hiver, et 20 enfants sont morts de la maladie, selon les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Il est probable néanmoins que les chiffres soient beaucoup plus élevés, de nombreux malades ne consultant pas de médecin.
Afin de freiner l'expansion d'un virus potentiellement mortel, le gouverneur Cuomo a estimé qu'il était crucial de suspendre, pendant les 30 prochains jours, la réglementation qui autorise les pharmaciens new-yorkais à ne vacciner que des adultes âgés d'au moins 18 ans.
«Nous subissons la pire épidémie de grippe depuis au moins 2009, et le virus est actif dans tout l'état de New York, avec des cas enregistrés dans les 57 comtés et les cinq arrondissements de la ville de New York», a déclaré M. Cuomo dans un communiqué expliquant pourquoi il avait déclaré l'état d'urgence dans son État.
Dans l'état de New York; la contamination par la grippe, qui a touché 4404 personnes à l'hiver 2011-2012, a explosé à 19 128 cas cet hiver.
«C'est pour cela que j'ai donné des directives à mon administration, au service de santé de l'état de New York de mobiliser toutes les ressources pour répondre à cet état d'urgence sanitaire, et écarter toute entrave à la vaccination de tous les New Yorkais, enfant ou adulte.»
Il appelle aussi les New Yorkais non immunisés à se faire vacciner «immédiatement», en insistant sur le fait qu'«il n'était pas trop tard». Il a également appelé les personnes régulièrement en contact avec de jeunes enfants à se faire vacciner, car les risques sont très élevés pour les enfants de moins de deux ans. Les personnes âgées de plus de 50 ans, les femmes enceintes et les patients affaiblis par une maladie chronique ou un déficit immunitaire sont également en danger.
Tandis que l'État du Massachusetts enregistrait 18 décès de cette infection, le maire de Boston, Thomas Menino, a déclaré l'état d'urgence sanitaire mercredi après que la ville eut enregistré 700 cas confirmés de grippe, dix fois plus que durant toute la saison précédente.
L'épidémie s'étend également dans le New Jersey où la situation est critique par endroits, les hôpitaux, qui peinent à faire face au flot de malades, ouvrent de nouvelles unités d'urgence.
Selon les CDC, depuis 1976, la grippe fait entre 3000 et 49 000 morts par an aux États-Unis.
Source © afp
Cette mesure exceptionnelle prise samedi par le gouverneur Andrew Cuomo intervient alors que l'épidémie s'est répandue dans tout le pays et pourrait durer encore plusieurs semaines.
Au moins 28 747 cas de grippe ont été recensés aux États-Unis cet hiver, et 20 enfants sont morts de la maladie, selon les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Il est probable néanmoins que les chiffres soient beaucoup plus élevés, de nombreux malades ne consultant pas de médecin.
Afin de freiner l'expansion d'un virus potentiellement mortel, le gouverneur Cuomo a estimé qu'il était crucial de suspendre, pendant les 30 prochains jours, la réglementation qui autorise les pharmaciens new-yorkais à ne vacciner que des adultes âgés d'au moins 18 ans.
«Nous subissons la pire épidémie de grippe depuis au moins 2009, et le virus est actif dans tout l'état de New York, avec des cas enregistrés dans les 57 comtés et les cinq arrondissements de la ville de New York», a déclaré M. Cuomo dans un communiqué expliquant pourquoi il avait déclaré l'état d'urgence dans son État.
Dans l'état de New York; la contamination par la grippe, qui a touché 4404 personnes à l'hiver 2011-2012, a explosé à 19 128 cas cet hiver.
«C'est pour cela que j'ai donné des directives à mon administration, au service de santé de l'état de New York de mobiliser toutes les ressources pour répondre à cet état d'urgence sanitaire, et écarter toute entrave à la vaccination de tous les New Yorkais, enfant ou adulte.»
Il appelle aussi les New Yorkais non immunisés à se faire vacciner «immédiatement», en insistant sur le fait qu'«il n'était pas trop tard». Il a également appelé les personnes régulièrement en contact avec de jeunes enfants à se faire vacciner, car les risques sont très élevés pour les enfants de moins de deux ans. Les personnes âgées de plus de 50 ans, les femmes enceintes et les patients affaiblis par une maladie chronique ou un déficit immunitaire sont également en danger.
Tandis que l'État du Massachusetts enregistrait 18 décès de cette infection, le maire de Boston, Thomas Menino, a déclaré l'état d'urgence sanitaire mercredi après que la ville eut enregistré 700 cas confirmés de grippe, dix fois plus que durant toute la saison précédente.
L'épidémie s'étend également dans le New Jersey où la situation est critique par endroits, les hôpitaux, qui peinent à faire face au flot de malades, ouvrent de nouvelles unités d'urgence.
Selon les CDC, depuis 1976, la grippe fait entre 3000 et 49 000 morts par an aux États-Unis.
Source © afp
19:20
Pour cela, il "compte sur la commission locale de l'eau haut Doubs – haute Loue, auteur d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE), pour guider l'action et encourage la création de la conférence départementale de la Loue et des rivières comtoises prévue, sous leur double présidence, par le préfet et le président du conseil général du Doubs", indique le communiqué publié par l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse.
Agir sur les eaux usées, l'épandage agricole et le couvert des berges
Réuni le 14 décembre dernier, le comité de bassin a défini les priorités d'une campagne de reconquête de la qualité de la rivière. Tout d'abord, faire baisser les apports de phosphore et de nitrates, à l'origine de l'eutrophisation. "Des tapis d'algues colmatent le fond de la rivière et consomment l'oxygène la nuit, ce qui nuit à la faune aquatique. Ces végétaux sont nourris par les excès de phosphore et d'azote venus des élevages et des eaux usées domestiques, qui persistent malgré tous les efforts déjà engagés par les agriculteurs et les collectivités", indiquait en octobre 2012 le conseil scientifique dans un avis sur l'état de la Loue. Il s'agit de rénover les réseaux de collecte des eaux usées, avoir recours à des traitements plus poussés dans les stations d'épuration et contrôler mieux l'assainissement non collectif. Les agriculteurs doivent quant à eux avoir recours aux bonnes pratiques en matières d'épandage, qui passe par un arrêt complet des épandages pendant la saison morte de végétation et un recours minimum au épandages proches des fractures du plateau karstique, qui ne filtre pas les eaux polluées.
Le rapport scientifique soulignait également le rôle inattendu des "trous dans le couvert d'arbres des berges, trop nombreux pour la Loue, des barragesqui ralentissent l'eau, ainsi que du changementclimatique, qui s'observe dans la Loue depuis la fin des années 80, [et qui] aggravent les conséquences de l'eutrophisation en réchauffant et éclairant les eaux". Le comité de bassin souhaite donc "réinstaller un couvert forestier dense sur les berges de la Loue et supprimer des seuils en travers de la rivière, pour réduire la sensibilité de la rivière aux effets du changement climatique".
Accroitre la connaissance de la pollution
Outre ces mesures d'urgence, le comité estime qu'il est nécessaire de réaliser un bilan plus exhaustif de la pollution de la Loue, en recensant les apports en polluants par catégorie d'activité afin de définir des mesures d'actions complémentaires. "Ce bilan concernera les micropolluants toxiques pour la vie aquatique [.. et] regardera également la gestion halieutique et les pratiques de pêche. Ces nouvelles données permettront d'affiner la recherche sur les causes de l'eutrophisation".
Source: Sophie Fabrégat actu environnement
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