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Le Honduras a perdu 10% de ses forêts entre 2010 et 2021, a rapporté vendredi la présidente Xiomara Castro en inaugurant un programme de protection de l’environnement.
« Sous la dictature, de 2010 à 2021, le Honduras a perdu 696.562 hectares de forêt au total, ce qui représente 10% de nos forêts », a indiqué la présidente, en faisant référence aux gouvernements de ses prédécesseurs Porfirio Lobo (2010-2014) et de Juan Orlando Hernandez (2014-2018 et 2018-2022).
Elle a déploré les feux de forêts que subit le Honduras et la déforestation du pays, attribuée à l’élevage extensif et à l’agriculture itinérante.
Le Honduras comptait 1,9 millions d’hectares de forêt de conifères, mais a perdu quelque 500.000 hectares entre 2015 et 2016, en raison notamment de l’augmentation éclair de la population d’un insecte à la suite d’une importante sécheresse, attribuée au changement climatique.
Avec une superficie totale de 112.492 km2, le Honduras compte cinq types de forêts: de conifères, tropicale humide, de nuage, de mangrove et sèche.
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Le Grand Lac Salé de l'Utah aux Etats Unis pourrait s'assécher complètement d'ici 5 ans, préviennent les scientifiques
« L'écosystème du lac n'est pas seulement au bord de l'effondrement. Il s'effondre », a déclaré un chercheur.
Le Grand Lac Salé de l'Utah, le plus grand lac d'eau salée des états unis, pourrait se tarir complètement d'ici cinq ans si la consommation d'eau n'est pas réduite de manière significative, préviennent les chercheurs.
"Les choix que nous ferons au cours des prochains mois affecteront son état et nos écosystèmes dans toute la région pour les décennies à venir."
Les niveaux d'eau du lac sont au plus bas depuis deux années consécutives. Si le niveau d'eau continue de baisser au même rythme qu'il le fait depuis 2020, "le lac va disparaître dans les cinq ans", indique le rapport.
La surface du lac ne cesse de se réduire parce qu'il n'est plus alimenté par les eaux des rivières et des ruisseaux qui sont désormais détournées et systématiquement redirigées pour usage domestique. Cette situation est exacerbée par la méga-sécheresse due au changement climatique qui dessèche tout l'ouest des États-Unis depuis des années, avec moins de précipitations et de neige pour alimenter les cours d'eau.
Le Washington Post note que plus de 70% de l'utilisation des eaux de l'État sont destinées à l'agriculture pour nourrir le bétail.
L'écosystème unique du Grand Lac Salé en fait une ressource importante pour les oiseaux migrateurs. On estime que 10 millions d'oiseaux dépendent des crevettes de saumure et des mouches du lac. C'est aussi un lieu de reproduction essentiel pour les pélicans.
La disparition du lac représente également des risques pour la santé humaine. En effet lorsque les lacs salés s'assèchent, leurs lits exposés aux vents deviennent des sources de poussières nocives qui polluent l'air.
L'étude souligne l'importance d'aider les agriculteurs à passer à des cultures qui utilisent beaucoup moins d'eau et demande aux responsables des villes et villages limitrophes d'étendre les programmes visant à éliminer les gazons des jardins et à planter de la végétation indigène qui nécessite moins d'arrosage.
"Nous sommes dans une situation d'urgence et nous avons besoin que les agriculteurs, les comtés, les villes, les entreprises, les églises, les universités et d'autres organisations fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour réduire l'utilisation de l'eau ", indique le rapport. "Nous pensons que notre communauté est particulièrement bien placée pour relever ce défi, si nous mettons en œuvre un sauvetage unifié "
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Depuis quelques semaines, la Californie subie de fortes pluies et des inondations. Ces intempéries devraient se continuer jusqu'au 18 janvier. Près de 55 000 foyers sont sans électricité et au moins 19 personnes sont décédées.
La côte ouest américaine, déjà récemment endeuillée par une accumulation de tempêtes historiques, se prépare à affronter de nouvelles fortes pluies au cours du week-end.
Selon les prévisionnistes américains, le premier des deux cyclones à se diriger de l'océan Pacifique vers la côte ouest devrait apporter d'importantes précipitations du nord de cet État jusqu'à celui de Washington et de l'Oregon. Les précipitations, qui auront les conséquences les plus importantes, resteront concentrées le long du littoral du nord de la Californie et du nord-ouest du Pacifique jusqu'à vendredi soir, puis elles s'étendront au sud samedi et à l'est dimanche, ont mis en garde jeudi 12 janvier les services météorologiques du pays.
Les tempêtes ont déjà fait au moins 19 morts dans l'État Californien depuis leurs débuts il y a trois semaines. Parmi les victimes, des conducteurs pris au piège par les eaux dans leur véhicule, des personnes tuées par la chute d'un arbre ou un couple tué dans un éboulement.
Par endroits, des niveaux de précipitations jamais atteints depuis 150 ans ont été enregistrés. "C'est probablement la pire inondation que j'ai vue depuis que je me suis installé ici en 1984", témoigne un habitant.
Le Gouverneur de Californie, Gavin Newsom, explique : "nous ne sommes pas au bout de nos peines. Nous nous attendons à ce que les tempêtes se poursuivent au moins jusqu'au 18 janvier".
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Au moins 800 lamantins sont morts de famine en Floride l'année dernière. En cause la disparition des herbiers marins que les lamantins ont l'habitude de brouter et qui disparaissent tragiquement en raison d'une pollution généralisée de l'eau où ils vivent.
La Commission de la Florida Fish and Wildlife Conservation vient de publier une étude qui démontre la perte dévastatrice des populations de lamantins en Floride, une hécatombe principalement due à la famine chronique a laquelle l’espèce est désormais confrontée et ce malgré les efforts considérables déployés l'année dernière pour nourrir les lamantins à la main avec de la laitue afin de les aider à passer l'hiver.
Même si ce chiffre de 2022 est en baisse par rapport au record de 1 100 lamantins morts en 2021 les chiffres restent très alarmants.
Les prairies d'algues qui nourrissent les mammifères sont devenues vulnérables à la pollution de l'eau due aux ruissellements pollués des champs avoisinants les rives, et leur quantités ont désormais considérablement diminuées dans le lagon de la rivière Indian, un habitat clé pour les lamantins.
"La principale cause de mortalité est due à la famine et à la malnutrition chronique au cours des trois premiers mois les plus froids de l'année", a déclaré la commission dans un communiqué.
Les lamantins mangent environ 10% de leur poids corporel par jour.Les responsables et les volontaires de la faune de la Floride ont de nouveau commencé à nourrir les lamantins avec des milliers de livres de laitue pour tenter de les sauver pendant l'hiver.
Même si le gouverneur de Floride, Ron DeSantis s'est dit prêt à dépenser 100 millions de dollars pour aider à améliorer la qualité de l'eau dans le lagon de l'Indian River dans sa déclaration de la semaine dernière, les défenseurs de l'environnement, eux, restent très inquiets et craignent néanmoins que les populations de ces vaches marines uniques au monde ne continuent de baisser tragiquement.
Avec Le Center for the Biological Diversity ils ont déposé une pétition aux auprès du l'US Fish and Wildlife en novembre dernier, affirmant que c'était une erreur de retirer le lamantin de la liste des espèces en voie de disparition en 2017.
"Les réglementations existantes ne protègent pas adéquatement les lamantins", s'insurge le groupe. "Les meilleures informations scientifiques disponibles démontrent que, depuis que le lamantin a été déclassé en tant qu'espèce menacée en 2017, la situation ne fait qu'empirer
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Une étude américano-brésilienne utilisant des images satellite en séries chronologiques de 2000 à 2021 révèle le rôle vital des territoires autochtones et des aires protégées pour la conservation des forêts en Amazonie brésilienne, et attire l'attention sur les impacts négatifs des politiques de conservation gouvernementales trés affaiblies ces dernières années.
Les résultats de l'étude, récemment publiés dans Nature Sustainability, ont attiré l'attention sur les impacts négatifs des politiques gouvernementales de conservation très affaiblies ces dernières années.
L'Amazonie brésilienne comprend la plus grande zone forestière tropicale et reste la plus riche en biodiversité au monde. Depuis 2000, les territoires autochtones et les aires protégées ont considérablement augmenté dans la région, en 2013 les territoires autochtones et les aires protégées représentaient environ 43 % de la superficie totale des terres et couvraient environ 50 % de la superficie forestière totale.
Cependant, les tensions entre les indigènes, conservateurs des forêts, et les objectifs de développement socio-économique du pays persistent. Ces dernières années, la conservation des forêts a été menacée par de grands changements socio-écologiques au Brésil. L'affaiblissement des politiques forestières et environnementales et leur application ainsi que les impacts de la pandémie de COVID-19 ont eu des effets dévastateurs sur les groupes autochtones de la région.
Dans cette étude collaborative américano-brésilienne,l'équipe de recherche a combiné plusieurs sources de données pour documenter et quantifier la dynamique et l'impact de la perte de forêts en Amazonie brésilienne au cours des deux dernières décennies.l'équipe de recherche a combiné des données d'images provenant de satellites pour générer des cartes annuelles de la forêt amazonienne brésilienne. À l'aide de ces cartes forestières annuelles, ils ont évalué les effets positifs des territoires autochtones et des aires protégées sur la dynamique de la déforestation en Amazonie brésilienne jusqu'en 2021.
Les aires protégées de l'Amazonie brésilienne sont soumises à différents accords de gouvernance, soit régionales, soit nationale, et ont des objectifs de gestion différents, allant d' une protection stricte à une protection moindre en fonctions des législations choisies. Les chercheurs ont constaté qu'entre 2003 et 2021, la perte brute de forêts a chuté de 48 % dans les aires protégées soumises à une protection stricte contre 11 % dans les aires protégées soumises à des règles législatives régionales dites simplement durables.
"Ces effets variables sur la conservation des forêts nécessitent des analyses plus approfondies mais les chercheurs invitent les parties prenantes, les décideurs et le public à réévaluer les politiques existantes pour chaque zones. Les législations sont importantes, mais si la loi n'est pas appliquée, la protection des forêts ainsi que sa biodiversité sera illusoire. C'est un domaine dans lequel le Brésil échoue sciemment »
Les résultats de cette étude montrent également que la perte annuelle de superficie forestière a été affectée par les politiques forestières brésiliennes des dernières années, comme en témoigne une forte réduction de la perte de superficie forestière au début des années 2000 jusqu'au milieu des années 2010, correspondant à l'administration du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva de 2003. -2010, et la nouvelle augmentation de la perte de superficie forestière et ce même parmi les territoires autochtones et les aires protégées de 2019-2021, correspondant à l'ére du président Jair Bolsonaro.
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Le groupe minier suédois LKAB a annoncé jeudi avoir identifié dans la région de Kiruna, dans le Grand Nord de la Suède, «le plus grand gisement connu» de terres rares d’Europe, qui recèlerait plus d’un million de tonnes de métaux.
«Nous prévoyons qu’il faudra plusieurs années pour étudier le gisement et les conditions d’une exploitation rentable et durable» Jan Moström, PDG du groupe public LKAB
Cette découverte est importante à un moment où l’Europe s’inquiète de sa dépendance, en particulier à la Chine, plus gros producteur mondial, pour la fourniture de ces minéraux qui servent notamment à fabriquer les batteries des véhicules électriques et les turbines des éoliennes.
«Il s’agit du plus grand gisement connu d’éléments de terres rares dans notre partie du monde, et il pourrait devenir un élément de base important pour la production des matières premières critiques absolument cruciales pour la transition verte», s’est félicité le PDG du groupe public LKAB, Jan Moström, dans un communiqué.
«Nous sommes confrontés à un problème de fourniture. Sans mines, il ne peut pas y avoir de véhicules électriques», a-t-il fait valoir.
Selon les estimations préliminaires, le gisement de Kiruna, grande région minière du pays scandinave, contient plus d’«un million de tonnes d’oxydes de terres rares», mais l’entreprise souligne ne pas avoir encore chiffré son ampleur exacte.
«Un long chemin» reste à parcourir avant une mise en exploitation, a prévenu LKAB.
«Nous prévoyons qu’il faudra plusieurs années pour étudier le gisement et les conditions d’une exploitation rentable et durable», a indiqué Jan Moström.
Interrogé lors d’une conférence de presse sur la date attendue des premiers coups de pioche, il a répondu que cela dépendrait largement de la vitesse d’obtention des permis d’exploitation, en précisant que l’expérience montrait que cela prendrait probablement «entre 10 et 15 ans».
Cette annonce a été faite à l’occasion d’une visite d’une délégation de la Commission européenne en Suède, qui occupe la présidente tournante de l’UE depuis le début de l’année.
Parmi ses efforts pour enrayer le réchauffement climatique, Bruxelles a acté l’an dernier la fin des ventes de voitures neuves essence et diesel à partir de 2035.
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RDC : les rebelles du M23 menacent les gorilles du parc national des Virunga
L'Institut congolais de conservation de la nature (ICCN) alerte sur la situation des gorilles des montagnes du parc national des Virunga, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Le groupe rebelle du M23 a installé sa base arrière dans la zone du parc occupée par les gorilles de montagne, rendant impossible le suivi des primates.
Dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), l’insécurité affecte négativement la survie des gorilles de montagnes dans le Parc national des Virunga. Dans un communiqué publié le 20 décembre 2022 par l’Institut congolais de conservation de la nature (ICCN) qui assure la gestion du parc, les rebelles du M23 sont présentés comme la principale menace qui pèse actuellement sur les gorilles des montagnes du parc national des Virunga.
« Actuellement, la zone des gorilles de montagne (en contre-bas du mont Mikeno au sud du parc, où vivent 234 gorilles des montagnes, soit un tiers de la population mondiale de l’espèce, Ndlr) est occupée par les rebelles et cette situation sécuritaire délicate ne permet pas à nos équipes de s’y déployer », s’inquiète Bienvenu Bwende le porte-parole du Parc national des Virunga.
Depuis près de 6 mois, les rangers du Parc national des Virunga n’ont plus accès à ces espèces rares. « Au mois d’août 2022 nous avons perdu un gorille à dos argentin au niveau de Gikeri, c’était parce que le suivi des gorilles était interrompu à cause de la guerre. Il n’y avait plus de gardes qui suivaient ce gorille pour savoir comment était sa santé et comment il évoluait sur terrain. », Déplore Didi Mwanaki, ranger au sein de l’ICCN.
Le M23, groupe armé majoritairement tutsi (une ethnie du Rwanda voisin) vaincu en 2013, a repris les armes en fin 2021 et accentué son offensive en octobre 2022, s’emparant de larges pans d’un territoire au nord de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Créé en 1925, les Virunga, le parc naturel le plus ancien sur le continent africain, devient ainsi la victime collatérale de la guerre et des violences au Nord-Kivu, alors qu’il s’agit d’un joyau du patrimoine congolais, africain et mondial. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979. C’est un écosystème riche. Selon la direction du parc, plus de 50% des espèces terrestres d’Afrique y sont représentées
© Boris Ngounou
Sultan Ahmed al-Jaber, PDG du géant pétrolier ADNOC a été désigné président de la COP28. Elle se déroulera à Dubaï aux Émirats arabes unis.
C’est une nouvelle qui va faire grincer des dents et plus encore. Le PDG de la compagnie pétrolière des Émirats arabes unis, pays hôte cette année de la conférence de l’ONU sur le climat, présidera la COP28. Une nomination qui pose question, quand on sait que le changement climatique est principalement provoqué par l’utilisation des énergies fossiles.
Sultan Ahmed al-Jaber porte déjà plusieurs casquettes. Il est ministre émirati de l’Industrie, chef du géant pétrolier Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC) et envoyé spécial pour le changement climatique.
Mais depuis ce jeudi 12 janvier, il est également le « président désigné pour la 28e Conférence des Parties (COP28) », indique un communiqué de l’agence de presse officielle WAM.
« Nous apporterons une approche pragmatique, réaliste et axée sur les solutions », a déclaré le nouveau président de la COP28, cité dans le communiqué. « L’action climatique est une immense opportunité économique d’investissement dans la croissance durable. Le financement est la clé », a-t-il ajouté. « Premier PDG à présider une COP », Sultan al-Jaber dirige la compagnie pétrolière nationale depuis 2016 mais aussi Masdar, l’entreprise émiratie d’énergies renouvelables.
Une COP28 dans un pays pétrolier
Sa double casquette lui vaut déjà des critiques de la part des militants de l’environnement. « La nomination de Sultan Ahmed al-Jaber à la présidence de la COP28, alors qu’il occupe le poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale d’Abu Dhabi constitue un conflit d’intérêts scandaleux », a réagi Harjeet Singh, de l’organisation Climate Action Network International.
« La menace constante des lobbyistes des combustibles fossiles lors des négociations climatiques de l’ONU a toujours affaibli les résultats de la conférence sur le climat, mais cette situation atteint un autre niveau dangereux et sans précédent. », a-t-il ajouté.
Les Émirats arabes unis, qui figurent parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, plaident pour une sortie progressive des hydrocarbures et se sont engagés à atteindre la neutralité carbone en 2050. « L’action climatique est une immense opportunité économique d’investissement dans la croissance durable. Le financement est la clé », a affirmé Sultan Ahmed al-Jaber dans le communiqué.
La dernière conférence mondiale sur le climat, organisée en novembre en Égypte, a été marquée par l’adoption d’une résolution sur l’indemnisation des pays les plus pauvres pour les dégâts causés par le changement climatique. Mais cette COP27 n’a pas réussi à faire progresser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour maintenir l’objectif de limiter le réchauffement de la planète. La prochaine édition se tiendra à Dubaï en novembre et décembre.
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Vendredi 6 janvier 2023, Météo-France a confirmé que l’année 2022 avait atteint des records de chaleur sans précédent, avec une moyenne de 14,5 degrés. Un « symptôme du changement climatique », selon ces spécialistes.
« L’année 2022 est bien la plus chaude jamais mesurée en France métropolitaine, avec 14,5 degrés de température moyenne annuelle », a annoncé Météo-France, qui qualifie ce record de « symptôme du changement climatique ».
RECORDS DE CHALEUR SANS PRÉCÉDENT
« 2022 se classe au premier rang de puis le début des relevés en 1900, très loin devant 2020 qui détenait jusqu’à présent le record, avec 14,07°C », a déclaré Météo-France. « C’est un grand bond »,a déclaré Christine Berne, climatologue à Météo-France.
« Depuis 2014, toutes les années ont été supérieures à la normale, à l’exception de 2021 et 2016 », précise Christine Berne.
POET conclut un nouveau partenariat pour accélérer les objectifs climatiques de l’éthanol
Selon le site Météo-France, « l’ensemble du pays est concerné » par ce record de chaleur, à l’exception de « l’Île de France où 2022 se classe en 2e position ». « L’année a été la plus ensoleillée sur la moité Nord depuis le début des relevés, avec notamment des records très inhabituels à Paris, Nancy ou encore Brest », précise encore Christine Berne.
La France a connu le deuxième Noël le plus chaud de son histoire ; avec 18,6°C à Strasbourg et 20°C à Marseille, le 31 décembre a été la journée la plus anormalement chaude de l’année avec des températures 8,3°C au-dessus des normales saisonnières.
« L’accumulation de ces records s’inscrit pleinement dans la tendance du réchauffement climatique. Il y a toujours eu des phénomènes exceptionnels et des pics avant, mais la répétition, particulièrement durant cette année 2022 », déclarait François Gourand, météorologue à Météo-France auprès de nos confrères chez Libération, en décembre.
Les États-Unis ont approuvé l'utilisation du premier vaccin conçu au monde pour des abeilles, les abeilles mellifères.
Il a été conçu pour prévenir du fléau de la loque américaine, une maladie bactérienne connue pour affaiblir les colonies d'abeilles en s'attaquant à leurs larves.
Le département américain de l'Agriculture (USDA) a approuvé cette semaine une licence à la société de biotechnologie à l'origine de son développement, le vaccin pourrait servir de "percée dans la protection des abeilles mellifères", a déclaré le PDG de Dalan Animal Health Kleiser dans un communiqué.
Il s'agit pour nous d'introduire le vaccin, une version inactive de la bactérie, dans la gelée royale donnée à la reine, pour que les larves de la colonie acquièrent alors une pleine immunité.
Depuis des années la loque américaine pose un défi aux apiculteurs américains car elle est très contagieuse et incurable. La seule méthode de traitement efficace consistait à brûler les colonies d'abeilles touchées ainsi que la destruction de leurs ruches et des équipements et le traitement des colonies voisines avec des antibiotiques.
Les États-Unis connaisse une réduction annuelle des colonies d'abeilles mellifères depuis 2006 et l'USDA affirme que de nombreux facteurs, parfois superposés, menacent leur santé
Ce nouveau vaccin est présenté comme une « avancée encourageante par les apiculteurs membres de la California State Beekeepers Trevor Tauzer,
"Si nous pouvons nous prévenir d'une infection de nos ruches, nous pourrons alors éviter des traitements coûteux et concentrer toute notre énergie sur d'autres éléments importants pour garder nos abeilles en parfaite santé »
La société Dalan prévoit de distribuer immédiatement le vaccin "sur une base d'essai limitée" d'apiculteurs commerciaux et a déclaré que le produit serait probablement disponible aux États-Unis dés cette année.
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3,3 millions de personnes ont été déplacés par des catastrophes naturelles au états unis au cours de l'année écoulée.
Les ouragans sont responsables de plus de la moitié de ces déplacements forcés, selon le US Census Bureau. Ouragans, inondations, incendies, tornades et autres catastrophe ont été prises en compte dans l'étude.
Cela représente plus de 1,3% de la population du pays déplacée, certains États ont été plus touchés que d'autres. En Floride, près d'un million de personnes, soit environ un résident adulte sur 17, ont été déplacées dans l'État qui a été ravagé par les ouragans Ian et Nicole en 2022
L'Indiana, le Maine, le Dakota du Nord, l'Ohio et l'Oklahoma comptent parmi les États les moins touchés
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Le trou de la couche d'ozone pourrait se résorber d'ici à quatre décennies mais de potentiels projets de géo-ingénierie solaire destinés à limiter le réchauffement climatique pourraient avoir des effets indésirables, ont mis en garde des scientifiques lundi.
"Si les politiques actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait retrouver les valeurs de 1980 (avant l’apparition du trou) d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde", indique l'ONU Environnement dans son estimation quadriennale.
"L’élimination progressive de près de 99 % des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la couche d'ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution dans la haute stratosphère et à une diminution de l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil", notent les experts mandatés par l'ONU.
Le trou de la couche d'ozone a été créé par la pollution d'origine humaine, particulièrement par les chlorofluorocarbures (CFC) autrefois émis par de nombreux réfrigérateurs.
Au cours des dernières décennies, la coopération mondiale lui a cependant donné une chance de se reconstituer.
Le Protocole de Montréal (Canada), signé en 1987 et ratifié par 195 pays, a fortement réduit la quantité de CFC dans l'atmosphère, et la couche d'ozone va pouvoir se reconstituer complètement, selon les estimations de l'ONU.
- "Incertitudes" -
Toutefois, ces derniers se sont aussi penchés pour la première fois sur les potentiels effets sur l'ozone de projets de géo-ingénierie destinés à limiter le réchauffement climatique, mettant en garde contre leurs effets indésirables.
L'idée serait d'ajouter intentionnellement des particules en suspension dans la stratosphère pour renvoyer une partie des rayons du soleil. Un de ces projets consisterait à injecter une quantité considérable de particules de soufre dans la couche supérieure de l'atmosphère.
Ces technologies reproduiraient en quelque sorte une éruption volcanique similaire à celle du Pinatubo aux Philippines en 1991, qui avait abaissé la température de 1°C.
Mais le niveau d'ozone a été affecté pendant les années qui ont suivi, remarque John Pyle, co-président du panel scientifique qui travaille sur l'ozone pour le compte de l'ONU.
Une injection de particules dans l'atmosphère "pourrait avoir pour conséquence une grave baisse du niveau de l'ozone", met-il en garde. "Il y a beaucoup d'incertitudes", selon lui.
- Multiplication des canicules -
La planète a gagné près de +1,2°C depuis l'ère pré-industrielle, entraînant déjà une multiplication des canicules, inondations ou tempêtes.
La communauté internationale s'est engagé à limiter ce réchauffement bien en deçà de +2°C, +1,5°C si possible. Mais les politiques actuelles laissent présager une hausse des températures de 2,8 °C d'ici la fin du siècle, bien au-dessus des limites de l’accord de Paris, selon les Nations Unies.
Les projets de géo-ingénierie sont ainsi parfois avancés comme une solution pour gagner du temps mais les scientifiques ont déjà mis en garde sur les dangers associés à ces technologies.
Une modification intentionnelle des rayonnements solaires pourrait par exemple perturber le régime des moussons en Asie du Sud et dans l'ouest de l'Afrique et détruire ainsi les cultures dont des centaines de millions de personnes dépendent, selon des études déjà publiées.
Et si la modification des rayonnements prenait fin "pour une raison quelconque, il est très probable que la température de la surface augmenterait rapidement", estime le Giec.
Un injection de particules au-dessus de l’Antarctique a été simulée, avec des résultats mitigés. Cela permettrait certes de réduire la température mondiale de 0,5°C sur vingt ans, mais le trou de la couche d'ozone retournerait à des niveaux proches de ceux des années 1990.
"La chose la plus simple à faire est d'arrêter de relâcher des gaz à effet de serre dans l'atmosphère", a souligné John Pyle. "Et c'est difficile".
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Le scandale du chlordécone se double d'un déni de justice avec le non-lieu définitif prononcé cette semaine.
16 années de procédure pour un scandale sanitaire et environnemental, plus de 90?% de la population des Antilles toujours exposée, et pour des siècles, aux contaminations contenues dans les sols et la mer.
La seule réponse de la justice française est de tirer le rideau.
La Confédération paysanne est aux côtés des femmes et des hommes victimes de cet empoisonnement. Nous réaffirmons tout notre soutien dans la suite du combat.
© La Confédération paysanne
Des militants contre les « mégabassines » condamnés de deux à six mois de prison avec sursis...la honte...
Les procès de militants contre les retenues d’eau des Deux-Sèvres et de Charente Maritime se tenaient les 5 et 6 janvier derniers. Des peines sévères ont été prononcées ou requises.
.Quatre militants contre les « mégabassines » ont été condamnés à des peines de deux à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Niort, le 6 janvier. Ils faisaient partie des cinq personnes (« dont 3 paysans », souligne la Confédération paysanne) poursuivies pour des dégradations ou violences commises lors d’un rassemblement contre un chantier de retenue d’eau à Mauzé-sur-le-Mignon, dans les Deux-Sèvres,
« Les peines, très sévères, vont de 2 à 6 mois de prison avec sursis, assorties 'interdictions de paraître à Sainte-Soline, Mauzé ou dans les Deux-Sèvres », précise la Confédération paysanne dans un communiqué.
Cinq à six mois de prison et 500 000 euros de dommages et intérêts requis à La Rochelle
La veille au tribunal correctionnel de La Rochelle, des peines de cinq à six mois de prison avec sursis et une amende de 500 000 euros de dommages et intérêts ont été requis contre deux manifestants pour des dégradations commises à Cram-Chaban, en Charente Maritime, en novembre 2021. Il leur est reproché d’avoir cisaillé et découpé la bâche servant à retenir l’eau d’une réserve. Le jugement a été mis en délibéré au 2 mars prochain.
« Les 5 et 6 janvier, à La Rochelle et Niort, se sont déroulés deux nouveaux procès de la résistance aux bassines : le premier pour le désarmement par des milliers de personnes d’une bassine construite et remplie depuis des années illégalement à Cram-Chaban le 6 novembre 2022, l'autre pour l'intrusion dans le chantier de la méga-bassine de Mauzé-sur-le-Mignon et la neutralisation d'un tractopelle le 22 septembre 2021.Dans les deux cas, après des mois d'un dispositif d'enquête, filatures, géolocalisation et de fichage ahurissant, la justice a choisi d'isoler quelques personnes pour les réprimer lourdement », ont dénoncé dans un communiqué commun le collectif Bassines Non Merci, la Confédération paysanne et Soulèvements de la Terre qui affirment que ces mouvements de protestation avaient été « revendiqués par les centaines de personnes présentes devant les tribunaux comme un geste de désobéissance absolument nécessaire face à l'urgence climatique et à la fuite en avant du modèle agro-industriel ».
Les militants restent mobilisés et annoncent une nouvelle mobilisation le 25 mars
Malgré des décisions qu’ils jugent « injustes », des militants rassemblés le 5 janvier devant le tribunal de La Rochelle ont brandi des dizaines de cutters, et le porte-parole national de la
Confédération paysanne le morceau de pompe démonté, « pour affirmer qu'ils étaient prêts à agir de nouveau ensemble contre les méga-bassines tant qu'un moratoire sur leur construction ne serait pas obtenu », selon le communiqué commun. Et d’annoncer une nouvelle mobilisation le 25 mars prochain pour une manifestation qu’ils prévoient « historique ».
D’ici là la Confédération paysanne informe avait obtenu un rendez-vous le 16 janvier avec le cabinet d’Elisabeth Borne. Le syndicat minoritaire agricole indique qu’il demandera la définition des « priorités d’usage de l’eau au sein de l’agriculture » à destination des « fermes qui produisent une alimentation relocalisée ». Autre revendication : la mise en place de plafonds d’irrigation sur les fermes en fonction du nombre d’actifs, des productions et du caractère local de leur commercialisation et de la surface agricole utile.
© Confédération paysanne
...et très bizarrement voilà que nos nappes phréatiques sont désormais à des niveaux alarmants, en particulier là même où ces méga-bassines se sont implantées (voir la carte ci jointe) ... faut il y voir un lien?...
Les niveaux des nappes phréatiques françaises sont particulièrement bas en ce début d'année 2023 et nettement inférieurs à l'année précédente.
En France, les nappes phréatiques fournissent environ deux tiers de l’eau potable et un tiers de l’irrigation agricole.
Nos réserves d'eau souterraines se trouvaient fin décembre à des niveaux « préoccupants » sur une grande partie du pays, avertit ce vendredi le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM).
« Plus des trois quarts des nappes restent sous les normales mensuelles avec de nombreux secteurs affichant des niveaux bas à très bas », relève-t-il, soulignant que « les niveaux sont nettement inférieurs à ceux de décembre de l’année dernière ».
Le BRGM constate ainsi des niveaux « préoccupants sur une grande partie du territoire », avec toutefois quelques exceptions locales comme la Bretagne ou Alsace. Dans le détail, le BRGM montre que seules huit nappes phréatiques présentent des niveaux « autour de la moyenne », les autres affichant un taux « modérément bas », « bas » voire « très bas ». Aucune n’est à des niveaux « modérément hauts », « hauts » ou « très hauts » en ce début d’année.
Une situation inquiétante. En France, les nappes phréatiques fournissent environ deux tiers de l’eau potable et un tiers de l’irrigation agricole.Selon Météo-France, 2022 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en France avec 14,5 degrés de température moyenne annuelle mais aussi l’une des plus sèches, accusant un déficit de pluviométrie de quelque 25 %. Or, pour se remplir, les nappes phréatiques ont besoin de précipitations.
« Les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer durablement l’état des nappes », explique le Bureau des recherches géologiques et minières. Et quand il pleut, les sols qui ont été assoiffés sur la durée deviennent partiellement imperméables. Les pluies de l’automne, sur des sols très secs, ont donc profité en premier lieu aux sols en surface et à la végétation avant de recharger les nappes en profondeur.
Les prochains mois apporteront-ils suffisamment de pluie pour inverser la tendance ?
Dans son bulletin des grandes tendances climatiques sur trois mois pour la période janvier mars 2023, Météo-France n’avançait fin décembre « aucun scénario » précis en matière de précipitations pour la France. Or ce sont les pluies qui seront déterminantes. « Les tendances et l’évolution de l’état des nappes en période hivernale dépendent exclusivement des pluies infiltrées, et donc des cumuls pluviométriques, et de l’inertie de la nappe [temps de réponse à une pluie infiltrée] », souligne encore le BRGM.
Mais la situation est alarmante, notamment dans le Sud-Ouest. « Aujourd’hui, on sait que ce sera pratiquement impossible de les remplir », dans la région, explique Guillaume Choisy, directeur général de l’Agence de l’eau de cette zone qui s’étend sur 25 départements de la Charente-Maritime à l’Ariège.
Si la pluie est aussi rare en 2023, « on arrivera à une situation bien pire que celle qu’on a connue en fin d’été 2022 », quand quasiment tous les départements métropolitains connaissaient des restrictions d’eau, a-t-il ajouté. Des arrêtés sont toujours en vigueur dans une douzaine d’entre eux.
La neige peut-elle changer la donne ?
De la neige est annoncée dans les Pyrénées dès dimanche. « Une période de froid avec de la neige dans la montagne peut permettre de remplir régulièrement les barrages lors de la fonte », explique Guillaume Choisy. « Mais normalement ces barrages sont plus d’à moitié plein lors de cette période. Là, ils oscillent seulement entre 17 % dans l’Ariège et 25 % dans les Hautes-Pyrénées et Pyrénées-Atlantiques », alerte-t-il. La neige permettra aux nappes de se remplir mais sans elle et sans des précipitations régulières, la situation sera « extrême » en été. « Même pour une année moyenne, nous aurons des difficultés à subvenir à l’ensemble des usages », avertit le directeur général de l’Agence de l’eau Adour-Garonne.
© 20 Minutes
...enfin croyez ce que vous voulez mais consultez les cartes ci-jointes elles sont parlantes..et pour rappel