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lundi 6 février 2023

 

Quelques heures après un premier séisme qui a déjà tué plus de 1 400 personnes, un nouveau tremblement de terre a frappé le pays à la mi_journée, selon l’Institut américain d’études géologiques.

Une réplique a de nouveau agité la région en fin de matinée, selon Institut américain d’études géologiques (USGS). Selon l’USGS, ce nouveau tremblement de terre était de magnitude 7,5. Il s’est produit à la mi-journée sur place (11 h 24 en France), à 4 km au sud-est de la ville turque d’Ekinozu.

Cette réplique a particulièrement surpris les habitants et les services de secours. Elle a même été enregistrée en direct à la télévision par le média HBR, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

Le séisme, a touché le sud-est de la Turquie. Il laisse craindre le pire pour la région, qui tente tant bien que mal de venir en aide aux nombreux habitants ensevelis sous les milliers d’immeubles effondrés.

Avant l’aube, c’est un tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé la Turquie et la Syrie, avec des secousses ressenties jusqu’en Égypte et en Irak. Selon des bilans provisoires, plus de 1 400 décès sont à déplorer, dont au moins 912 rien qu’en Turquie, où se trouve l’épicentre du séisme.

En Syrie, selon les chiffres du ministère de la Santé rapportés par l’agence de presse officielle Sana, 371 personnes ont été tuées et 1 089 blessées dans les zones gouvernementales. Les Casques blancs, des secouristes qui se trouvent en zones rebelles, ont fait eux état de 221 morts et 419 blessés, ajoutant que ce bilan était provisoire.

NA 

mercredi 1 février 2023

 

Le nombre de rhinocéros braconnés en Namibie a atteint un niveau record en 2022; Les autorités du pays affirment que 87 rhinocéros ont été tués l'année dernière contre 45 en 2021, la plupart ont été braconnés dans le plus grand parc du pays.

Lundi, le porte-parole du ministère de l'Environnement, des Forêts et du Tourisme, Romeo Muyunda, a déclaré que des braconniers avaient tué 61 rhinocéros noirs et 26 blancs, principalement dans le plus grand parc de Namibie,

"Nous notons avec une vive inquiétude que le parc national d'Etosha est devenu un point chaud du braconnage", a déclaré Muyunda, ajoutant que le ministère a ordonné aux responsables du parc d'intensifier leurs efforts contre la criminalité liée aux espèces sauvages dans le parc.

Ce pays d'Afrique australe abrite les seuls rhinocéros noirs en liberté au monde et abrite également un tiers des rhinocéros noirs restants dans le monde.

La population de rhinocéros d'Afrique a été décimée au fil des décennies pour répondre à la demande du marché de corne de rhinocéros très prisée en Asie comme médicament supposé ou porté comme bijou protecteur

Le braconnage des rhinocéros sévit en Afrique australe depuis des décennies, en particulier en Afrique du Sud et au Botswana voisins, ce qui a conduit à des programmes de lutte contre le braconnage, notamment à une surveillance très stricte et a "l'écornage" ou dit autrement au retrait des cornes des rhinocéros pour décourager le braconnage.

La Namibie abrite également la deuxième plus grande population de rhinocéros blancs au monde après l'Afrique du Sud.

On estime qu'environ 200 rhinocéros noirs vivent en liberté en Namibie, principalement dans le nord-est du pays

© NA

 

Selon de nouvelles recherches, publiées le 17 janvier 2023, plus de la moitié des espèces connues de requins et de raies des récifs coralliens sont désormais menacées d'extinction, principalement à cause de la surpêche. 

Selon l'étude les tendances démographiques dans le monde sont en déclin pour 94 espèces de requins et de raies des récifs coralliens 

Les requins de récif et les raies sont généralement capturés pour la consommation humaine et, dans une moindre mesure, pour être utilisés dans des vêtements ou des accessoires de mode, ou encore dans des présentoirs d'aquarium, comme nourriture pour les animaux domestiques et dans la médecine traditionnelle.

La surpêche semble être la principale cause du déclin de la population, suivie de prés par le changement climatique, la perte et de la dégradation de l'habitat, le développement résidentiel et commercial .

"Peu de politiques ont été mises en place pour protéger les requins et les raies de récif", a déclaré l'auteure principale le professeur Sherman, chercheuse postdoctorale à l'Université Simon Fraser au Canada

"La protection de ces espèces sont difficiles car elles se trouvent principalement dans des pays à très forte population côtière qui dépendent totalement des ressources de l'océan pour se nourrir et survivre", a-t-elle ajouté. "Ces pays ont également tendance à avoir un grand nombre de petits bateaux et de petits marchés répartis sur toute la côte, ce qui rend très difficile la mise en œuvre d'une politique efficace de protection"

Les auteurs de l'étude, qui selon le professeur Sherman sont pour la plupart membres d'un groupe de spécialistes des requins de l'UICN, ont placé 14 espèces dans la catégorie "en danger critique d'extinction", ce qui les rend presque éteintes à l'état sauvage ; 24 espèces sont en « en voie de disparition », ce qui indique une réduction de la population de 50 à 70 % au cours des trois dernières générations ; et de 41 espèces dites «vulnérable» car leur population ont diminué d'environ 20 à 50% au cours des trois dernières générations. Les auteurs y signalent également que les tendances démographiques sont en profond déclin pour 94 espèces de requins et de raies des récifs coralliens ; des deux groupes, les raies sont plus menacées que les requins. 

"Malgré cette situation critique, il y a très peu de législations de limitation sur la capture de ces espèces en voie critique d'extinction"

Les risques d'extinction les plus élevés dans le monde se retrouvent chez les grandes espèces largement répandues, telles que le requin bouledogue (Carcharhinus leucas) et la raie manta de récif (Mobula alfredi), toutes deux présentes dans les eaux de plus de 60 pays. 

Le risque est également particulièrement prononcé dans les pays où la pression de pêche est très forte et où la législation de protection est la plus faible, comme le Brésil, la Tanzanie et l'Indonésie, selon l'étude.

Nous constatons que les requins les plus menacés se trouvent dans l'Atlantique Ouest, tandis que les raies sont plus vulnérables en Asie et en Afrique du Sud-Est. 

Les efforts de conservation des requins et des raies nécessitent une coopération mondiale", a déclaré Sherman, notant également que les réglementations commerciales internationales destinées à les protéger manquent toujours à l'appel et nous ne parvenons donc pas à résoudre le problème.

Il existe pourtant des solutions d'urgence possibles comme par exemple les endroits comme les îles du Pacifique, où les requins de récif et les raies y sont assez abondants, pourraient servir de refuges pour des espèces menacées et les  moins répandues, et elles pourraient devenir la clé des efforts de conservation  selon l'étude, encore faut il qu'une mobilisation mondiale se mette en place de toute urgence.

© NA

 

Le «Bulletin of the Atomic Scientists» a dévoilé lors d’une conférence de presse à Washington son nouvel horaire, censé mesurer l’imminence d’une catastrophe mondiale. Il est désormais minuit moins 90 secondes.

Il est minuit moins 90 secondes et cela signifie que l’humanité n’a jamais été aussi proche d’un cataclysme planétaire: c’est en tout cas ce qu’a annoncé mardi, en citant notamment la guerre en Ukraine, le groupe de scientifiques gérant l’horloge de l’apocalypse, qui surveille non pas le temps mais la fin des temps.

Le «Bulletin of the Atomic Scientists», chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a dévoilé lors d’une conférence de presse à Washington son nouvel horaire, censé mesurer l’imminence d’une catastrophe mondiale. Il a été avancé de 10 secondes et marque désormais minuit moins 90 secondes, se rapprochant de minuit, l’heure fatidique que les scientifiques espèrent ne jamais voir atteinte. C’est un record depuis sa création. Depuis 2020, l’horloge était à 100 secondes de minuit.

«Nous avançons l’horloge, et c’est le plus près qu’elle ait jamais été de minuit», a dit le groupe en dévoilant le nouvel horaire. «Les menaces à peine voilées de la Russie sur un usage d’armes nucléaires rappellent au monde qu’une escalade du conflit – accidentellement, délibérément ou par erreur – est un risque terrible. La possibilité que le conflit puisse échapper à tout contrôle reste élevée», a-t-il averti.

Crise climatique

«Nous vivons à une époque de danger sans précédent, et l’horloge de l’apocalypse représente cette réalité», a expliqué Rachel Bronson, la présidente du Bulletin of the Atomic Scientists.

Avancer l’horaire «est une décision que nos experts ne prennent pas à la légère. Le gouvernement américain, ses alliés de l’Otan et l’Ukraine ont à leur disposition une multitude de canaux de dialogue; nous exhortons les dirigeants à faire leur maximum pour les examiner tous afin de reculer l’horloge», a-t-elle ajouté. C’est pourquoi le communiqué du groupe d’experts est disponible en anglais, en russe et en ukrainien, une première, a-t-elle précisé.

Outre la guerre en Ukraine et le danger nucléaire, les scientifiques ont pris en compte «les menaces persistantes représentées par la crise climatique» ainsi que le fait que les «événements dévastateurs, comme la pandémie de Covid-19, ne peuvent plus être considérés comme des faits rares n’arrivant qu’une fois tous les cent ans». Le groupe d’experts a aussi évoqué la désinformation et les technologies de surveillance.

«Comme un médecin»

La Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), prix Nobel de la paix en 2017, a vu dans l’annonce un signal d’alarme à ne pas balayer d’un revers de la main et a appelé à «des actes urgents pour éviter une catastrophe nucléaire». Mais la nouvelle a aussi été accueillie, sur Twitter par exemple, par certains commentaires sceptiques, interrogeant l’utilité de l’horloge de l’apocalypse ou sa fiabilité. «Nous ne prédisons pas l’avenir», a dit le groupe d’experts sur son site, anticipant les critiques.

Le Bulletin of the Atomic Scientists «est un peu comme un médecin faisant un diagnostic. Nous examinons les données comme les médecins examinent les tests de laboratoire et les radiographies, et nous prenons aussi en compte des facteurs plus difficiles à quantifier, comme les médecins le font lorsqu’ils parlent avec les patients et les membres de leur famille».

«Puis nous arrivons à un jugement qui résume ce qui pourrait se passer si les dirigeants et les citoyens n’agissent pas pour soigner les maladies», expliquent les scientifiques. Le Bulletin of the Atomic Scientists a été fondé en 1945 par Albert Einstein et des scientifiques ayant travaillé sur le projet «Manhattan», qui produisit la première bombe atomique.

À l’origine, après la Seconde Guerre mondiale, l’horloge indiquait minuit moins 7 minutes. En 1991, à la fin de la Guerre froide, elle avait reculé jusqu’à 17 minutes avant minuit. En 1953, ainsi qu’en 2018 et 2019, elle affichait minuit moins 2.

© AFP

 

Ce bloc de glace de 1 550 kilomètres carrés, soit l’équivalent de 15 fois la superficie de Paris, se détachait inexorablement de la Barrière de Brunt. Mais le changement climatique ne serait pas directement à l’origine de la formation de cet iceberg, selon les scientifiques, qui ont indiqué lundi 23 janvier que ce phénomène serait plus naturel qu’il n’y paraît. 

Il s’est détaché de la banquise le dimanche 22 Janvier 2023 entre 19h et 20h GMT lors d’une marée de forte amplitude qui a agrandi une fissure existante sur la glace, baptisée Chasm-1, a détaillé le British Antarctic Survey (BAS) dans un communiqué.

Sur une compilation crée à partir des images capturées entre 2018 et 2022 par le programme européen Copernicus, il est possible d'y voir la lente séparation s’effectuer

« Ce détachement était attendu et constitue un comportement naturel de la barrière de Brunt. Il n’est pas lié au changement climatique », a clarifié le glaciologue Dominic Hodgson, cité dans le communiqué.

Néanmoins 2022 reste une année record pour la fonte des glaces

Il y a deux ans, un iceberg d’une taille quasiment identique s’était déjà formé dans la même zone, baptisée Barrière de Brunt, et sur laquelle se situe la station de recherches britannique Halley VI. Les glaciologues, présents sur place de novembre à mars, y observent depuis une dizaine d’années la progression de vastes fissures dans la glace.

En 2016, le BAS avait décidé de déplacer d’une vingtaine de kilomètres cette station, craignant qu’elle ne se retrouve sur un iceberg à la dérive à la suite de la fonte des glaces.

Le continent subit toutefois les affres du réchauffement du climat, avec des températures records enregistrées l’an dernier, comme ailleurs sur la planète. L’étendue de la glace y a atteint en février 2022 le minimum jamais enregistré en 44 ans d’observations satellites, indiquait récemment le rapport annuel du programme européen sur le changement climatique Copernicus.

En 2021, la fonte complète d’un iceberg, à 4 000 km au nord du lieu où il s’était détaché de la banquise en 2017, avait relâché plus de 150 milliards de tonnes d’eau douce mêlée à des nutriments, inquiétant les scientifiques de l’impact du phénomène sur un écosystème déjà fragile.

 

Une étude publiée le 11 janvier 2023 indique que la température des océans du globe a battu un nouveau record en 2022. Un niveau de chaleur qui n’est pas sans avoir de nombreuses répercussions environnementales, climatiques ou même économiques.

« Une nouvelle année de chaleur record pour les océans ». Le titre de l’étude publiée le 11 janvier 2023 dans le journal Advances in atmospheric sciences est on ne peut plus clair : les eaux du globe n’en finissent plus de battre des records de température.

En 2022, la quantité de chaleur contenue dans nos océans et mers s’est accrue de 10 zettajoules (soit l’équivalent de 100 fois la production mondiale d’électricité), et a ainsi battu le précédent record établi… en 2021. Des records avaient également été battus en 2020 et 2019.

Ce réchauffement structurel a une première conséquence, palpable jusque sur nos côtes : il contribue à faire monter le niveau des mers et des océans.

Car si la fonte des glaces continentales est responsable d’une partie de cette élévation, la hausse de la température des mers est responsable de l’autre partie, en raison d’un phénomène appelé « dilatation thermique », qui amène l’eau à occuper plus de place lorsqu’elle se réchauffe.

« Les molécules soumises à la chaleur ont tendance à s’agiter et à s’éloigner les unes des autres. Par conséquent, le volume qu’elles occupent à nombre égal est plus important lorsque la température s’élève », détaille Futura Sciences . Or, ce volume d’eau plus important ne peut techniquement se traduire que par une hausse du niveau des mers.

Des phénomènes extrêmes plus intenses

Cette chaleur accrue a aussi pour conséquence une intensification de certains phénomènes météorologiques extrêmes.

« L’accumulation de chaleur dans les océans nourrit la convection et la formation de cyclones », explique ainsi à Ouest-France Catherine Jeandel, océanographe et géochimiste au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). En d’autres termes : un océan plus chaud fournit plus de « carburant » aux cyclones, typhons et autres ouragans, ce qui les rend plus sévères et intenses.

Les épisodes de pluies extrêmes sont également intensifiés par le réchauffement des mers et des océans. C’est par exemple le cas des épisodes méditerranéens, qu’évoque Catherine Jeandel. « Si la Méditerranée est plus chaude que d’habitude à la fin de l’été, si elle a encaissé beaucoup de chaleur, l’évaporation va être plus importante et la masse d’air qui va être poussée par les vents vers les Cévennes et les Alpes va être plus chargée en eau. Et quand elle rencontrera une masse d’air froid, cela se fera avec plus d’intensité. » Les pluies qui s’abattront à cette occasion seront donc elles aussi plus intenses.

La biodiversité marine en souffrance

La hausse tendancielle de la température des océans a également un très fort impact sur la biodiversité marine.

Pour illustrer les risques en la matière, Catherine Jeandel reprend à nouveau l’exemple de la Méditerranée et de la vague de chaleur marine qu’elle a subie cet été. Des températures « 6 °C plus élevées que les moyennes » y ont alors été relevées, note la chercheuse, expliquant qu’une telle chaleur avait eu, pour certaines espèces de coraux méditerranéens, l’effet d’un « incendie ».

À chaque vague de chaleur marine, la biodiversité prend ainsi « un sacré coup, avec la fragilisation des espèces endémiques, des écosystèmes et des milieux de pêches », résume-t-elle.

À plus long terme, le réchauffement des océans pousse également certains poissons à migrer, et permet l’arrivée d’autres espèces invasives, originaires d’eau traditionnellement plus chaudes. Une arrivée qui nuit aux écosystèmes locaux.

« On compte plus de 900 espèces qui sont arrivées par Suez et s’épanouissent en Méditerranée, notamment en Méditerranée orientale », recense Catherine Jeandel. Or, rappelle-t-elle, « les espèces invasives sont une cause majeure de l’effondrement de la biodiversité ». « La modification (du type d’espèces présentes dans un secteur) ne se fait pas sans un effondrement : par exemple, si le poisson-lion et le poisson-lapin broutent très vite des herbiers de posidonie (des herbes marines typiques de la Méditerranée), ça va être une véritable catastrophe pour toutes les espèces qui y sont hébergées. »

Et une telle fragilisation des écosystèmes a également un fort impact économique, note la chercheuse : « Dans le golfe du Lion, l’arrivée des crabes bleus qui mangent les anguilles oblige à basculer d’une économie à une autre, puisque les premiers mangent les secondes. »

Le réchauffement des océans fait par ailleurs entrer la planète dans un cercle vicieux. Car si elles constituent un formidable puits de carbone (elles ont absorbé 93 % de la chaleur émise en excès par l’humanité depuis 1970), les mers du globe sont de moins en moins aptes à jouer ce rôle lorsqu’elles se réchauffent.

« Les gaz sont moins solubles dans une eau plus chaude », rappelle à LCI Laurent Bopp, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du lien entre climat et cycle du carbone océanique. Donc, « plus l’océan est chaud, moins il est capable d’absorber du CO2 et plus une part importante de nos émissions reste dans l’atmosphère ».

S’il est par nature moins palpable que celui de l’atmosphère, le réchauffement des océans doit donc tout autant être surveillé. Sinon plus.


 

Plus d’un million de personnes sont menacées par une épidémie de choléra dans la province éthiopienne d’Oromia, a alerté mardi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Le nombre de cas de personnes affectées ayant augmenté de 30% depuis le début du mois de janvier 2023.

Selon OCHA, des nouveaux cas quotidiens ont été signalés et de nouveaux patients ont été admis dans les sous-divisions administratives (woredas) de Goro, Nenesebo et Girja.

« Selon l’Institut éthiopien de santé publique (EPHI), plus d’un million de personnes sont à haut risque dans les dix woredas touchés », a fait valoir OCHA dans son dernier rapport épidémiologique sur ce pays de la Corne de l’Afrique.

Au 30 janvier 2023, 1.055 cas de choléra ont été signalés, dont 28 décès associés, a détaillé l’agence onusienne, relevant qu’un million de personnes sont à haut risque dans les 10 woredas affectés.

Le 27 août 2022, le premier cas de choléra a été signalé dans le woreda Harana Buluk de la zone de Bale, dans la région d’Oromia du sud de l’Éthiopie.

Selon OCHA, l’épidémie de choléra s’est étendue à 66 villages ou « kebeles » de 8 sous-divisions administratives (woredas) dans les zones de Bale, Guji et West Arsi d’Oromia, mais aussi dans la zone de Liban (région Somali).

Hausse des niveaux de malnutrition dans l’Oromia

Face à cette menace, les autorités sanitaires éthiopiennes et les partenaires humanitaires ont entamé, le 13 janvier dernier, une campagne de vaccination orale contre le choléra dans les régions de Somali et d’Oromia. Selon un décompte effectué le 30 janvier, plus de 76.000 personnes à risque ont reçu une dose, ce qui représente 99% de la population totale ciblée.

Par ailleurs, les agences humanitaires surveillent de près les nouvelles épidémies dans la région du sud-ouest de l’Éthiopie. Une équipe zonale de réponse rapide (RRT) a été déployée dans le woreda de Sheko de la zone de Bench Sheko et dans la ville de Konta, « suite à des rumeurs de cas ».

Selon OCHA, les tests d’échantillons sont en cours d’investigation. « De même, de fortes inquiétudes existent quant à une possible escalade de l’épidémie de choléra dans la zone de Dawa de la région Somali en raison du nombre croissant de cas confirmés signalés dans le comté voisin de Marsabit, au Kenya », a ajouté l’agence onusienne.

Cette alerte de choléra intervient alors que les niveaux de malnutrition dans la région ont augmenté ces dernières années en raison de la sécheresse et des conflits. De plus, OCHA estime que la situation sécuritaire dans la région d’Oromia reste très volatile et entraîne des conséquences humanitaires dévastatrices.

Des centaines de milliers de personnes continuent d’être déracinées de leurs terres dans l’ouest de l’Oromia, y compris de l’autre côté de la frontière avec la région d’Amhara. « Les personnes déplacées restent en grande partie sans assistance en raison des difficultés d’accès », a conclu OCHA.




 

Le volcan sous-marin East Epi, situé au Vanuatu, dans le Pacifique, est entré en éruption ce mercredi.    

Un périmètre de sécurité de 10 km a été établi autour du volcan sous-marin. Les avions et les bateaux sont déroutés pour éviter la zone

Le volcan sous-marin East Epi, situé au Vanuatu, dans le Pacifique, est entré en éruption ce mercredi, projetant des cendres jusqu’à 100 mètres de hauteur.

De la vapeur avait été signalée au-dessus du site, puis le volcan avait commencé mercredi matin à projeter des cendres. L’activité volcanique a commencé peu avant 8 heures locales, selon le département local de météorologie. Philip Dick, responsable au sein du gouvernement, a déclaré que le sol avait commencé à trembler et que de la fumée était visible au-dessus du site dès les premières heures. « Puis les explosions ont commencé - il y a encore une mauvaise odeur de soufre dans les villages voisins ».

Le volcan sous-marin situé à l'Est d'Epi est entré en éruption ce matin. Il est conseillé aux personnes qui se trouvent sur les iles d'Epi, Tongoa et environnantes de rester à l'écart des côtes. 

Un périmètre de sécurité de 10 km a été établi autour du volcan sous-marin, qui se trouve à 68 km au nord de Port-Vila, la capitale de cet État du Pacifique. Les autorités ont recommandé aux navires et aux avions d’éviter la zone. Les habitants des îles voisines d’Epi et de Tongoa ont été invités à éviter la côte. Les autorités ont relevé l’alerte volcanique au premier niveau (sur cinq.)

Le Vanuatu se trouve dans une zone de forte activité sismique, aussi appelée « ceinture de feu du Pacifique », à la rencontre de plaques tectoniques.


© AFP

lundi 23 janvier 2023

 

En 2022, pour une troisième année consécutive le phénomène climatique de La Niña semble déréglé

 La Niña s'est ce phénomêne océanique qui se caractérise par le réchauffement d'un immense réservoir d'eau superficielle qui s'étend du centre de l'Océan Pacifique jusqu'aux côtes du Pérou et de l'Equateur. 

Totalement déréglé, cette année encore, La Niña a apporté beaucoup de pluie en Australie et en Asie du Sud-Est et bien au contraire des conditions de sécheresses extrêmes de l'autre côté du Pacifique. 

Même si ces phénomènes climatiques sont observés et connus depuis longtemps par les scientifiques du monde entier, il reste que derrière ces variations constatées ces dernières années, se cachent les signes troublants qui annoncent que l'ensemble du cycle mondial de l'eau est en train de changer

Une toute nouvelle étude de recherche qui surveille de près le cycle mondial de l'eau vient de le confirmer et c'est très inquiétant. 

"Nous analysons nos observations issues des données de plus de 40 satellites qui surveillent en permanence l'atmosphère et la surface de la Terre. Nous les fusionnons avec les données de milliers de stations météorologiques et de surveillance de l'eau sur terre, et pour la première fois, nous avons compilé et analysé des téraoctets de données pour pouvoir brosser un tableau complet du cycle  mondial de l'eau sur un an.

Les conclusions publiées la semaine dernière sont alarmantes: 

le cycle de l'eau sur la Terre est clairement en train de changer. 

Nous constatons qu'à l'échelle mondiale, l’atmosphère se réchauffe et devient de plus en plus sec, ce qui signifie que les sécheresses dans le monde se développent plus rapidement et plus fréquemment. Le phénomène La Niña renforce les alizés d'Est qui apportent de fortes pluies en Asie du Sud-Est et en Australie. En 2022, il s'est combinée aux eaux chaudes du nord de l'océan Indien pour provoquer des inondations généralisées dans une bande qui s'étend de l'Iran à la Nouvelle-Zélande, et presque partout entre les deux. Les inondations les plus dévastatrices se sont produites au Pakistan, où environ 8 millions ont été touché par des inondations massives tout le long du fleuve Indus. L'Australie a également connu plusieurs épisodes de graves inondations

En revanche, et comme c'est typique pour La Niña, les précipitations de ces derniéres années a été beaucoup moins abondantes de l'autre côté de l'océan Pacifique. La sécheresse a gagné depuis plusieurs années tout l'ouest des États-Unis et le centre de l'Amérique du Sud qui voit tous les lacs de ces régions tomber à des niveaux historiquement bas.

Une autre année de sécheresse a également été constatée en Afrique et a décimé complètement les récoltes et conduit à une aggravation rapide de la situation humanitaire dans toute la Corne de l'Afrique.

Bien que nos données ne suggèrent pas de changement dans les quantités moyennes des précipitations mondiales, on constate néanmoins des tendances inquiétantes dans la répartition de ces précipitations dans plusieurs régions du  monde. Les régions de mousson de l'Inde et du nord de l'Australie sont de plus en plus humides. En revanche certaines parties des Amériques et de l'Afrique s'assèche, y compris l'ouest des États-Unis, qui a connu sa 23e année de sécheresse en 2022.

Si les niveaux mensuels des précipitations totales restent les mêmes, ces précipitations sont observées sur des périodes beaucoup plus courtes et de plus en plus fréquentes, ce phénomène est observé dans le monde entier. Comme le souligne notre rapport, des précipitations anormalement intenses ont frappées des pays du monde entier en 2022, Le Brésil, le Nigéria et l Afrique du Sud à l'Afghanistan, l'Inde et le Pakistan.

Ces averses ont provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain, tuant sur leurs passages des milliers de personnes tout en dévastant des territoires entiers, forçant tristement à déplacer des millions de réfugiés climatiques.

Les températures moyennes de l'air dans le monde augmentent. Les vagues de chaleur augmentent en intensité et en durée et cela a été particulièrement perceptible en 2022. En plus de déclencher de terribles catastrophes naturelles comme les canicules, ces températures anormalement élevées affectent également le cycle de l'eau.

En 2022, d'intenses vagues de chaleur en Europe et en Chine ont conduit à ce que l'on appelle des "sécheresses éclair". Celles-ci se produisent lorsque l'air chaud et sec provoque l'évaporation rapide de l'eau des sols et des systèmes aquatiques intérieurs. Ainsi de nombreuses rivières d'Europe se sont asséchées, exposant même des artefacts historiques cachés depuis des siècles.

Bref la pression sur les ressources en eau augmente partout dans le monde, l'agriculture souffre, la biodiversité disparaît, les forêts s'assèchent plus rapidement, le manque d'eau augmente la gravité des risques d'incendies. En 2022, tout les continents ont connu des incendies majeurs ... 

Le changement climatique a désormais touché notre approvisionnement en eau...et les températures mondiales continuent de grimper en flèches...nous vivons une urgence absolue...Il faut absolument changer nos habitudes d'enfants gâtés si nous voulons du moins assurer un avenir vivable aux nôtres.

© NA




 

Les effets de l'activité humaine, du changement climatique à la pollution, "dévastent" la vie marine, avec près d'un dixième des plantes et animaux sous-marins évalués jusqu'à présent menacés d'extinction, a révélé la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN.

La publication du rapport coïncide avec un sommet de l’ONU sur la nature à Montréal, où le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté les pays à mettre fin à une « orgie de destruction » et à passer un accord pour arrêter et inverser la perte d’habitat.

Plus de 1 550 des quelque 17 903 plantes et animaux marins évalués par l’Union internationale pour la conservation de la nature sont menacés d’extinction, selon la dernière liste qui fait office de baromètre de la biodiversité et est publiée plusieurs fois par an.

« Cela montre que nous avons un impact assez dévastateur sur les espèces marines« , a déclaré Craig Hilton-Taylor, responsable de la Liste rouge de l’UICN.

« Sous l’eau, vous ne pouvez pas vraiment voir ce qui se passe. Et donc en évaluant le statut de l’espèce, cela nous donne un véritable indicateur de ce qui s’y passe réellement, et ce n’est pas une bonne nouvelle.« 

Craig Hilton-Taylor a déclaré que la proportion d’espèces marines menacées d’extinction était probablement beaucoup plus élevée que les données actuelles ne le montrent, car celles analysées jusqu’à présent ont tendance à être des espèces de poissons répandues, qui ne sont actuellement pas menacées.

Les populations de dugongs, un mammifère herbivore dodu et gris communément appelé la vache de mer, sont tombées à moins de 250 adultes en Afrique de l’Est et à moins de 900 sur le territoire français de la Nouvelle-Calédonie, a indiqué l’UICN.

...ET VIVEMENT L'EXPLOITATION MINIÈRE DES FONDS MARINS NOUS DISENT NOS ENTREPRENEURS GOUVERNANTS...AU SECOURS...

 

Dans le monde, la pollution lumineuse gagne rapidement du terrain et le nombre d’étoiles visibles à l’oeil nu s'est divisé par deux en moins de vingt ans, selon une étude scientifique dévoilée jeudi dans la revue Science.

La hausse de cette pollution par la lumière artificielle est bien plus importante que ce qui avait déjà été mesuré via les observations satellites de la Terre la nuit.

Afin d’évaluer l’effet de la lumière artificielle sur le ciel de nuit, les scientifiques se sont appuyés sur des observations d’étoiles réalisées entre 2011 et 2022 par quelque 51.000 « citoyens scientifiques », surtout aux Etats-Unis et en Europe.

L’évolution du nombre d’étoiles visibles signalées permet de déduire que la pollution lumineuse a augmenté annuellement de 9,6% en moyenne dans les lieux de résidence des participants observateurs du ciel, selon les chercheurs.

D'un lieu où l’on pouvait observer 250 étoiles auparavant, verrait aujourd'hui, sur 18 ans, ce chiffre se réduire à 100.

Cette étude coïncide avec le remplacement de nombreux éclairages extérieurs par des diodes électroluminescentes (LED), qui selon les chercheurs, impacte les observations partout dans le monde.

« La visibilité des étoiles s’est gravement détériorée ces dernières années, et ce malgré (ou peut-être à cause de) l’utilisation de LED pour l’éclairage public », ont indiqué les scientifiques.

...Même la poésie de nuit est devenue invisible...

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Des centaines de milliers de microbilles plastique souillent les plages du Finistère, de Vendée, de Loire-Atlantique ou du Morbihan.

Le ministère de la transition écologique a annoncé « intenter une action en justice » après celles d’élus et d’ONG.

Après le Finistère en décembre 2022, la Vendée mi-janvier, c’est au tour des plages de Loire-Atlantique et désormais du Morbihan d’être souillées par des centaines de milliers de petites billes de plastique. Surnommées les « larmes de sirènes », ces microbilles translucides, que l’on prendrait facilement pour de petites perles polies par le sable, ne sont pas des résidus de plastique issus de la dégradation de bouteilles ou de sac abandonnés sur la plage. Il s’agit de granulés industriels (généralement de moins de 5 millimètres de diamètre) qui servent de matière première à la production de la quasi-totalité des articles en plastique.

Après les maires de Pornic (Loire-Atlantique), Jean-Michel Brard, et des Sables-d’Olonne (Vendée), Yannick Moreau, la présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais, a porté plainte contre X, jeudi 19 janvier. L’élue anciennement membre du parti Les Républicains dénonce « une pollution extrêmement invasive » dont « les conséquences dramatiques pour la faune et la flore risquent de se mesurer sur le long terme ». 

Elle demande à ce que soient établies les responsabilités des « entreprises délinquantes » qui « dévastent nos océans, nos eaux et notre nature ».

© Le Monde

 

La cour de justice européenne siffle la fin de la partie en jugeant que « les États membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de mise sur le marché et d’utilisation de semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes » 

La France doit retirer immédiatement son projet de nouvelle dérogation !

Alors qu’en France le gouvernement voulait à toutes fins accorder une nouvelle dérogation pour les néonicotinoïdes en enrobage de semences de betteraves sucrières la cour européenne de justice vient de juger ce matin, suite à une action de PAN Europe,  que  « les États membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de mise sur le marché et d’utilisation de semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes » !

La cour européenne de justice est très claire !

En effet le communiqué de presse de la Cour rappelle que « s’agissant des semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des substances interdites expressément, elle considère que, par cette disposition, le législateur n’a pas entendu permettre aux États membres de déroger à une telle interdiction expresse ».

Une très belle victoire des écologistes !

« Il s’agit d’une décision formidable que Générations Futures salue et d’une grande victoire pour les écologistes ! Générations futures demande donc que le gouvernement retire immédiatement sa proposition de nouvelle dérogation pour des semences de betteraves enrobées de néonicotinoïdes pour 2023. » 

Déclare François Veillerette, porte parole de Générations Futures et administrateur de PAN Europe ! » Cette décision valide totalement les positions de Générations Futures contre la dérogation depuis plus de deux ans et invalide totalement les positions du gouvernement et de la majorité du conseil de surveillance pour une telle dérogation qui s’avère illégale. » conclut-il.

© Générations Futures

 

Davos (Suisse) – Un « grand mensonge »: le secrétaire général de l’ONU a appelé mercredi à poursuivre les majors pétrolières, comme les cigarettiers l’ont été, pour avoir caché pendant des années les informations dont elles disposaient sur le réchauffement climatique.

« Certains producteurs d’énergies fossiles étaient parfaitement conscients dans les années 1970 que leur produit phare allait faire brûler la planète », a affirmé Antonio Guterres dans un discours au Forum de Davos, en Suisse.

« Mais, comme l’industrie du tabac, ils ont fait peu de cas de leur propre science », a-t-il ajouté, en déduisant que « certains géants pétroliers ont colporté le grand mensonge ».

Dès les années 1980, la compagnie pétrolière américaine ExxonMobil disposait de prédictions sur le réchauffement climatique d’une justesse remarquable, réalisées par ses propres scientifiques et qui se sont révélées être précisément ce qui s’est produit plusieurs décennies plus tard, a confirmé une étude parue jeudi dans la prestigieuse revue Science.

Or l’entreprise a pendant des années publiquement jeté le doute sur l’état des connaissances scientifiques en la matière, a également souligné cette publication.

Après la parution dans la revue Science, un porte-parole d’ExxonMobil a déclaré à l’AFP que « cette question » avait « fait plusieurs fois surface ces dernières années », ajoutant qu' »à chaque fois, notre réponse est la même: ceux qui évoquent ce qu’+Exxon savait+ ont faux dans leurs conclusions. » 246 milliards de dollars

Selon Antonio Guterres, « les responsables doivent être poursuivis » comme les cigarettiers l’ont été. 

Une référence aux 246 milliards de dollars que les géants du tabac aux Etats-Unis avaient accepté de payer en 1998 à 46 Etats sur une période de 25 ans, afin de couvrir les coûts engagés pour soigner d’anciens fumeurs.

Depuis plusieurs années déjà, le groupe ExxonMobil est accusé d’avoir eu un double discours sur le réchauffement du climat provoqué par les immenses quantités de gaz à effet de serre rejetées par l’humanité dans l’atmosphère, notamment via la combustion de charbon et de pétrole pour produire de l’énergie.

Interrogé sur le sujet par la chaîne française BFM Business à Davos, le patron du géant français des hydrocarbures TotalEnergies Patrick Pouyanné a affirmé que son groupe ne « savait rien du tout ». « Moi, je n’ai pas des scientifiques du climat chez TotalEnergies », a-t-il dit. 

« La première chose que j’aimerais voir maintenant serait les entreprises du secteur pétrolier et gazier rejoindre les autres groupes exerçant une activité critique, dont beaucoup travaillent ici de manière diligente pour tenter de régler la crise climatique », a déclaré à l’AFP l’envoyé spécial des Etats-Unis sur le changement climatique, John Kerry.

L’ancien vice-président américain et militant pour le climat Al Gore, également présent en Suisse, s’est montré plus direct: « Les industries du pétrole, du gaz et du charbon combattent bec et ongles toute législation en faveur du climat au niveau national, régional, local, et municipal » et utilisent « leur influence politique et leur fortune pour empêcher les progrès », a-t-il accusé.

La question de l’impact de l’industrie pétrolière sur la planète se fait d’autant plus pressante aujourd’hui que « chaque semaine amène son lot d’histoires horrifiantes », s’est inquiété le secrétaire général de l’ONU, qui parle de « flirt avec le désastre climatique ».Jeudi dernier, l’Organisation météorologique mondiale a confirmé que les huit dernières années avaient été les plus chaudes jamais enregistrées.

« Il faut que le pétrole reste en terre », a lancé la militante équatorienne d’Amazonie de 20 ans, Helena Gualinga, dans un entretien avec l’AFP. Aux côtés de la Suédoise Greta Thunberg et d’autres jeunes militants, elle est l’un des nouveaux visages de la mobilisation contre le changement climatique.

Mais ce n’est pas la direction que prend l’industrie pétrolière, se désole Antonio Guterres: «Aujourd’hui, les producteurs de combustibles fossiles et ceux qui les soutiennent continuent de se battre pour accroître la production, tout en sachant pertinemment que leur modèle économique est incompatible avec la survie de l’humanité. »

Le secrétaire général de l’ONU a aussi fustigé les engagements climatiques « douteux » ou « obscurs » de nombreuses entreprises sur un objectif de zéro émission de carbone: cela « induit en erreur les consommateurs, les investisseurs et les régulateurs avec de faux récits » et ouvre la porte au « greenwashing ».

« Nos engagements climatiques requièrent l’engagement complet du secteur privé » car « la bataille pour tenir l’objectif d’1,5 degré (de réchauffement climatique) sera gagnée ou perdue au cours de cette décennie », selon lui.

© AFP


mercredi 18 janvier 2023

 

L'année dernière en Écosse, le montant des décès de saumons de pisciculture a presque doublé. 

Les chiffres sont sans appel, les fermes piscicoles écossaises ont ainsi subi la perte d'environ 15 millions de saumons en 2022 contre 8,5 million en 2021 et 5, 8 millions en 2020.

" Nous notons une nette augmentation des maladies infectieuses due au surpeuplement dans les bacs d'élevage installés sur nos cotes "

Les rapports sur les mortalités constatées par les autorités sanitaires du pays, répertorient plusieurs facteurs à cette hécatombe généralisée et présente dans les 127 fermes piscicoles suivies; par exemple les problèmes de branchies dues aux infections bactériennes ou virales dues au surpeuplement des bacs d'élevage, mais aussi le niveau croissant de maladies parasitaires. 

La production du saumon atlantique en écosse reste stable à environ 200 000 tonnes par an au cours des quatre dernières années, soit environ 77 millions de poissons cultivés chaque année.

«À mesure que l'industrie piscicole se développe, les problèmes aussi. Nous devons absolument reprendre le contrôle sur l'état de nos eaux côtières et pour ce faire boycotter les poissons cultivés - c'est la seule façon dont nous pouvons nous assurer un avenir durable de la qualité de nos eaux côtières; et en particulier reprendre la main et résoudre l'énorme problème de l'invasion de nos eaux par les méduses et les fleurs du plancton ainsi que les infections bactériennes qui leur sont liées»

En effet depuis les implantations toujours croissantes des fermes piscicoles industrielles dans les mers du pays le Royaume uni est confronté à l'invasion toujours croissante des méduses dans ces eaux côtières.

Le saumon représente 29% de tous les poissons vendus aux consommateurs britanniques, qui ont dépensé 1,2 milliard de livres sterling l'année dernière, Un quart de ces saumons est écossais.

Le saumon de l'Atlantique est élevé dans des cages pouvant aller jusqu'à 160 mètres de large dans les eaux écossaises.

"Environ 25% des saumons d'élevage meurent, environ un sur quatre, c'est monstrueux; Ils coulent dans les fonds des bacs où ils stagnent en semi-putréfaction avant que d’être discrètement ramassés par des filets chaussettes que nous avons pu suivre par nos drones de surveillance"  a déclaré Don Staniford, de la campagne Scamon Scotland. Cette situation est insupportable parce qu'invisible par le consommateur. 

J'en appelle au boycott du saumon d'écosse, c'est la seule solution à un éveil des consciences sur l'horreur de la pisciculture et de ses effets néfastes pour la qualité de nos eaux côtières. 

© NA

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