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lundi 27 février 2012
Dimanche soir vers 23H30, un séisme de magnitude 4,9 s'est déclenché dans la région des Alpes de Haute-Provence.

La nuit précédente, une autre secousse de 3,8 avait déjà secoué la Charente-Maritime.


Le phénomène a surpris les habitants un peu après 23H30.

Hier soir, un séisme de 4,9 a secoué la région de Barcelonnette dans les Alpes de Haute-Provence. D'après le Bureau central de sismologie français, basé à Strasbourg, son épicentre était situé à 12 kilomètres au nord-est de cette ville mais la secousse a été largement ressentie aux alentours.

Ainsi, une habitante de Nice situé à environ 130 kilomètres de Barcelonnette, a raconté à l'AFP avoir ressenti "une assez forte secousse suivie d'un grondement". Les pompiers des Alpes-Maritimes, du Var et des Alpes de Haute-Provence ont d'ailleurs reçu bon nombre d'appels d'habitants inquiets mais n'ont pas eu à intervenir, suggérant que le phénomène n'a fait aucun dégât. Néanmoins, d'après le journal La Provence, une secousse d'une telle magnitude ne s'était pas produite depuis 1997.

Dans la nuit de samedi à dimanche à 4H51, un autre séisme a secoué la France mais cette fois-ci dans la région des Charente-Maritime. De magnitude 3,8, il a été considéré comme faible par le bureau central de sismologie français. Mais il a été ressenti dans un périmètre de 40 kilomètres autour de son épicentre situé à Marennes d'après Sudouest.fr.


Aujourd'hui vers 17 h 30 nouveau séisme a secoué les Alpes du sud

Aujourd'hui un séisme d'une magnitude de 4,0 sur l'échelle de Richter s'est produit en fin d'après-midi dans les Alpes de Haute-Provence, selon le Bureau central de sismologie français, après les précédentes secousses des jours précédents.

Ce séisme "modéré" et "ressenti faiblement par la population" s'est produit à 17H31 et son épicentre était situé, comme celui de la veille dont il était une réplique, au nord-est de Barcelonnette. Le séisme survenu dimanche peu après 23h30 était d'une magnitude de 4,9.
Un incendie a détruit quelque 130 hectares de broussailles entre dimanche et lundi, sur les hauteurs de Labastide-sur-Besorgues (Ardèche), mais n'a fait aucune victime, a-t-on appris lundi auprès des pompiers.

Plus d'une centaine de pompiers ont été mobilisés pour lutter contre ce feu qui s'est déclaré dimanche vers 17H00 dans une zone peu habitée, les sols, après le gel et le grand froid, étant très secs, selon les pompiers.

Lundi, les pompiers ont reçu le soutien de deux Tracker et de deux Canadair.

L'incendie a été maîtrisé lundi en fin d'après-midi mais des rondes seront effectuées dans la nuit de lundi à mardi pour prévenir toute reprise.


Source ©AFP
Le constructeur canadien TransCanada a annoncé lundi qu'il allait lancer la construction d'une partie de l'oléoduc géant Keystone XL dans le sud des Etats-Unis, entre l'Oklahoma et le Texas, un projet de 2,3 milliards de dollars américains.

Le groupe a également indiqué qu'il allait prochainement demander une nouvelle autorisation au président Obama pour la construction d'une autre section de l'oléoduc entre la frontière canadienne et l'Etat du Nebraska, après le rejet en janvier par la Maison Blanche du projet dans sa forme initiale.


Source ©AFP

Le procès qui devait s'ouvrir lundi aux Etats-Unis pour déterminer les responsabilités du groupe BP dans la marée noire du golfe du Mexique en 2010 a été ajourné d'une semaine pour donner plus de temps à des pourparlers en vue d'un éventuel accord, a décidé la justice américaine dimanche.

Des dizaines de milliards de dollars sont en jeu dans cette procédure pour déterminer les responsabilités du géant pétrolier britannique et de ses sous-traitants dans la pire catastrophe écologique de l'histoire des Etats-Unis.

"Pour des raisons d'efficacité de la justice et pour permettre aux parties de faire davantage de progrès dans leurs discussions pour trouver un accord", l'ouverture du procès a été ajournée jusqu'au 5 mars, a décidé le tribunal de la Nouvelle Orléans devant lequel le procès doit avoir lieu.

Le groupe pétrolier et les plaignants ont confirmé dans un communiqué commun l'ajournement pour leur permettre de poursuivre les pourparlers, mais ont souligné "que rien n'assure que ces discussions vont mener à un accord".

Le directeur général de BP Bob Dudley a encore émis l'espoir dimanche, dans une interview au Sunday Telegraph, de "trouver des accords" avec la justice américaine.

De nombreuses plaintes au civil du gouvernement américain, d'entreprises et de particuliers accusent BP et ses principaux sous-traitants Transocean et Halliburton d'avoir fermé les yeux ou négligé les signes avant-coureurs de la catastrophe.

L'explosion le 20 avril 2010 de la plateforme Deepwater Horizon, à quelque 80 km au large de La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud des Etats-Unis), a fait 11 morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'à la fermeture du puits quatre mois plus tard.

Un juge fédéral doit désormais déterminer si BP et/ou ses sous-traitants ont commis une "faute lourde" et fixer les dommages et intérêts.

Source © AFP
85 % des zones de pêche mondiales sont aujourd’hui surexploitées, totalement exploitées ou épuisées

Alors que la biodiversité marine est confrontée à une hécatombe historique, la Banque mondiale a franchi un pas important dans le cadre de la lutte pour la protection des océans.

Surpêche, pollution, acidification des océans : les causes principales des maux sont connues.

Les initiatives pour s’y attaquer, elles, encore trop peu nombreuses, même si les propositions ne manquent pas .

On appréciera donc d’autant plus le Partenariat mondial officiellement constitué ce week-end, et qui a d’ores et déjà reçu le soutien prestigieux de certaines ONG comme le WWF et de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), de la FAO (Food and Agriculture Organization), du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) ou encore du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).

Composé de scientifiques, de défenseurs des océans, d’acteurs de la société privée et de représentants d’organismes publics internationaux, il vise à « faire progresser des objectifs définis ensemble pour la santé et la productivité des océans » et « entend contribuer à inverser la dégradation et l’épuisement des océans en aidant à coordonner les activités ainsi qu’à mobiliser de nouveaux soutiens financiers », résume la Banque mondiale sur son site Internet. Et son président Robert Zoellick (qui quittera ses fonctions le 30 juin prochain) de commenter : « Protéger les océans est un défi si gigantesque qu’il ne saurait être relevé par un seul pays ou une seule organisation. Nous avons besoin d’une action mondiale coordonnée pour redonner la santé à nos océans. Ensemble, nous nous appuierons sur les excellents travaux déjà réalisés pour répondre aux menaces qui pèsent sur les océans, identifier des solutions réalisables et les faire passer à la vitesse supérieure ».

Améliorer la gouvernance mondiale

Le Partenariat mondial ne consistera donc pas en un aréopage de gouvernants et de mécènes de la société publique. Des experts et des membres de la société civile en seront aussi partie intégrante.

Reste à connaître le détail de la contribution de chacun, qui fera l’objet de tractations dans les semaines à venir, et sachant que, dans l’immédiat, l’objectif est de réunir trois cents millions de dollars (environ deux cent vingt-trois millions d’euros).

Les discussions « porteront sur l’amélioration des systèmes de gouvernance liés à la pêche, l’augmentation du nombre de zones marines protégées (NDLR : jugé très insuffisant par l’ensemble des spécialistes), l’intensification des efforts pour combattre les sources de pollution et de dégradation des océans, ainsi que l’amélioration de la gestion côtière pour accroître la résilience aux menaces météorologiques et climatiques », précise la Banque mondiale, qui a frappé un grand coup à quatre mois de l’inauguration du sommet Rio+20 , alors que « le Brésil s’est engagé à atteindre des résultats spécifiques pour la conservation et le développement durable des océans », a rappelé Francisco Gaetani, ministre adjoint à l’Environnement, cité par la Banque mondiale.

« Quasiment tous les problèmes de durabilité des océans sont dus à l’échec de la gouvernance ou aux déficiences du marché (…) D’après notre expérience, c’est en appuyant la réforme de la gouvernance des océans à tous les niveaux que l’on parvient à créer un environnement favorable et capable, à son tour, de catalyser une quantité considérable de financements publics et privés en faveur des services écosystémiques des océans. Le Partenariat mondial pour les océans offre un moyen de mise en œuvre clef pour développer à grande échelle des approches qui ont fait leurs preuves », estime pour sa part Andrew Hudson, responsable du Programme pour la gouvernance de l’eau et des océans du PNUD.

La mise en place de ce Partenariat mondial alors que près de 85 % des zones de pêche sont aujourd’hui totalement exploitées, surexploitées ou épuisées, et que M. Zoellick évalue la perte annuelle nette des entreprises de pêche à grosso modo cinq milliards de dollars (trois milliards sept cents millions d’euros). La Banque mondiale espère via cette véritable « task force bleue » inverser la tendance et « accroître leur bénéfice net de vingt à trente milliards de dollars (de quinze à vingt-deux milliards cinq cents millions d’euros) », souligne son président, cité par nos confrères de Reuters et par ailleurs convaincu que, « quelle que soit la ressource, il est impossible de mettre au point un programme pour la gérer et la faire grandir si on ne connaît pas sa valeur ». Le préalable apparaît effectivement indispensable.




Ce lundi 27 février 2012, la Commission européenne, à la demande du commissaire à l'Environnement, Janez Potočnik, annonce qu'elle va traduire la France devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) "pour n'avoir pas pris les mesures efficaces contre la pollution des eaux par les nitrates".

La Commission indique que, suite à l'avis motivé envoyé à la France en octobre 2011, les modifications apportées à la législation française ont été trop lentes et insuffisantes.

Trop peu de zones vulnérables

"La France n'a toujours pas désigné un certain nombre de zones vulnérables à la pollution par les nitrates", déplore la Commission, estimant qu'"il lui reste à adopter des mesures pour lutter efficacement contre cette pollution dans ces zones".

Considérant que "les données relatives à la qualité de l'eau montrent que certaines zones de France sont dans les faits vulnérables à la pollution par les nitrates, mais ne sont pas, à l'heure actuelle, désignées comme telles", la Commission "demande donc instamment à la France de prendre des mesures en désignant davantage de zones et en élaborant des plans appropriés pour faire face au problème".

Des programmes d'action lacunaires

Par ailleurs, "la législation et les programmes d'action adoptés manquent de précision et présentent de nombreuses lacunes", juge la Commission qui évoque des "périodes d'interdiction (…) inappropriées" et des "restrictions concernant l'épandage des effluents d'élevage et des fertilisants (…) insuffisantes".

"Pour Eau & Rivières de Bretagne, qui a multiplié les mises en garde et alerté depuis deux ans les ministères concernés, cette décision est « tout sauf une surprise »", indique l'association qui déplore "l'insuffisance manifeste des mesures réglementaires édictées en France pour appliquer la directive". L'ONG pointe notamment "les reculs de la réglementation relative aux épandages" et "les récentes déclarations du Président de la République regrettant les « contrôles tatillons » dans les exploitations agricoles".

L'exécutif européen rappelle que la directive Nitrates, entrée en vigueur en 1991, "vise à protéger la qualité de l'eau dans toute l'Europe en empêchant que les nitrates utilisés dans l'agriculture ne polluent les eaux souterraines et de surface et en favorisant le recours aux bonnes pratiques agricoles". Dans ce cadre, les Etats membres doivent désigner les zones vulnérables à la pollution par les nitrates et d'adopter des mesures visant à réduire et à prévenir la pollution dans ces zones.


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mercredi 22 février 2012
L’Observatoire des zones humides méditerranéennes (OZHM) a rendu public, aujourd’hui, son premier état des lieux de la région, qui rassemble trois continents.

En se basant sur 17 indicateurs, il dégage plusieurs tendances principales, à l’œuvre depuis les années 1970, comme la réduction des superficies de zones humides, la hausse des populations d’oiseaux et la forte régression des poissons d’eau douce. Il préconise aussi de lancer une évaluation précise des polluants et de contrôler l’application des mesures de protection.

L’étendue des zones humides continue à baisser autour de Mare Nostrum. Les marais, les lacs, les réservoirs, les fleuves, les deltas, ou encore les lagunes, ne couvrent plus que 18,5 millions d’hectares, soit 1 à 2% des zones humides mondiales. Depuis le début du XXe siècle, leur superficie s’est réduite de moitié, selon le rapport de l'OZHM .

Ce sont les changements de l’occupation des sols -en particulier leur urbanisation et transformation en terres agricoles- ainsi qu’une gestion des eaux de plus en plus artificielle qui sont responsables de cette érosion. L’agriculture irriguée, en particulier, est une grande consommatrice d’eau (deux tiers de la demande totale), devant l’industrie et l’énergie (22%) et la consommation domestique (14%). En Jordanie, par exemple, la principale zone humide, située à Azraq, a presque disparu à cause de la surexploitation de la nappe phréatique pour l’agriculture.

Des actions de conservation ont toutefois porté leurs fruits, en particulier en Europe occidentale, pour la protection des oiseaux et des étendues d’eau qui les accueillent. Le nombre de sites Ramsar (du nom de la convention adoptée en 1971) a également doublé au cours de la décennie, passant de 168 en 2000 à 344 en 2011. Ils s’étendent aujourd’hui sur 6 millions d’hectares.

En ce qui concerne la faune, le bilan s’avère plus complexe. Les populations de vertébrés sont certes restées stables entre 1970 et 2006 selon l’indicateur Planète vivante . Mais ce n’est pas forcément synonyme de bonne qualité écologique des biotopes.

L’OZHM relève que l’accroissement de certaines espèces, comme les hérons et les mouettes, n’est pas forcément synonyme d’une bonne qualité des zones humides. Ces oiseaux sont en effet capables de profiter de l’eutrophisation des plans d’eau et de l’apparition de nouvelles ressources alimentaires d’origine anthropique comme les rejets de chalutage ou les décharges à ciel ouvert. En revanche, les populations de mammifères, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont régressé de 40%. Tout comme la biodiversité. Désormais, 30% des amphibiens, 25% des reptiles et 15% des mammifères, contre 5% seulement des oiseaux, sont menacés d’extinction.

La situation est particulièrement préoccupante pour les poissons d’eau douce, dont 39% des espèces sont menacées d’extinction en Méditerranée, contre 15% au niveau mondial. Ce fort taux s’explique par la pollution de l’eau, et par la perte et la dégradation d’habitat en raison de la réduction de débits fluviaux. Tous les fleuves de Méditerranée voient leur débit baisser, à l’exception du Rhône en France et du Pô en Italie, toujours soutenus par la fonte des neiges et des glaces alpines.

La quantité d’eau douce apportée par les fleuves jusqu’à la Méditerranée a décru de moitié depuis 1920, principalement à cause de la réduction du débit des fleuves. Le cas du Nil est significatif: entre 1920 et 2000, son débit annuel est passé de 84 à 6 kilomètres cubes.

Autres menaces pour les zones humides: la compétition avec des espèces exotiques envahissantes, les épisodes de sécheresse sévère et la construction des barrages.

La qualité de l’eau est plus difficile à mesurer car peu de données existent. L’OZHM juge malgré tout qu’elle s’est globalement améliorée en Europe depuis les années 1980, pour les nutriments et les métaux lourds, mais à un rythme différent selon les habitats et les pays. L’Observatoire nuance néanmoins son propos en précisant que la concentration d’autres polluants, comme les pesticides, a pu augmenter. Leur évaluation est si peu répandue dans le bassin méditerranéen qu’il est impossible de conclure.

Du nord au sud, les effets du changement climatique sont perceptibles. Le niveau de la grande Bleue s’est élevée de 22 centimètres au cours du XXe siècle. En moyenne, les zones du pourtour se sont réchauffées plus vite que dans le reste du monde: environ 2°C en un siècle dans la péninsule ibérique, le sud de la France et l’Afrique du Nord, selon le Pnue, contre 0,74°C au niveau mondial, selon le Giec.

Globalement, ce réchauffement s’observe par un glissement général vers le nord de nombreuses communautés d’oiseaux, qui hivernent désormais au bord de la Méditerranée au lieu de migrer vers l’Afrique subsaharienne. Mais cette adaptation n’est pas totale. Ainsi la hausse des températures enregistrée en France, entre 1987 et 2006, équivaut, selon les experts, à un déplacement vers le nord de 273 km en température. Mais, sur la même période, les oiseaux n’ont progressé que de 91 km vers le nord.

Ce large état des lieux se conclut par trois scénarios jugés prioritaires par l’OZMH. La gestion rationnelle des zones humides suppose de mettre fin à la surexploitation des ressources naturelles et à la détérioration de la qualité de l’eau due à l’agriculture intensive et aux produits chimiques servant à l’industrie.

Deuxième impératif: concevoir des politiques et des normes plus efficaces pour enrayer la perte et la dégradation des zones humides. Selon le rapport, le réseau européen Natura 2000 a été le moyen le plus efficace pour accélérer la protection des zones humides. La reconnaissance de sites Ramsar a également eu des effets positifs. Ils n’ont toutefois aucun impact sur les oiseaux ni sur les poissons.

Les experts militent enfin pour une accélération de la gestion intégrée des zones côtières, afin de réduire les pressions croissantes exercées sur le littoral. En France, les communes côtières ne couvrent que 4% du territoire national mais accueillent 20% des zones humides continentales de métropole. Lesquelles sont grignotées par le développement rapide des infrastructures touristiques. La protection de ces littoraux, déjà entamée, doit s’accentuer. Près d’un quart de la bande côtière hexagonale est couverte par au moins une mesure de protection, contre moins de 14% au niveau national. Seul problème: ces mesures sont rarement appliquées. Le rapport note en effet que pour trois quarts des acteurs concernés par la protection des zones humides, «ces lois de protection ne sont pas toujours ou pas souvent appliquées, en particulier lorsqu’il s’agit de réglementer la pêche, la chasse, le pâturage et la culture».


Source info environnement



Voyage en zone humide, Metz France par developpement-durable
Une centaine d'agriculteurs équipés d'une cinquantaine de tracteurs et d'engins ont symboliquement comblé mercredi une brèche de l'Argens (Var), pour dénoncer le désengagement de l'Etat dans les travaux d'urgence de la rivière, a constaté un journaliste de l'AFP.

Après les inondations de novembre 2011, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire nous avait promis la prise en charge par l'Etat des travaux d'urgence, estimés à 1,4 millions d'euros. Aujourd'hui les services de l'Etat viennent de nous faire savoir qu'à la suite d'un changement de ligne budgétaire le financement sera au maximum de 40 %, explique le président du syndicat des jeunes Agriculteurs (JA), Sébastien Perrin.

La démonstration a eu lieu à Roquebrune-sur-Argens, où les agriculteurs répondant à l'appel des JA et de la FDSEA ont déversé plus de 1.000 m3 de terre et de pierres dans la brèche, sous l'oeil des gendarmes. Aucun incident n'a eu lieu.

Si nous ne sommes pas entendus, nous déploierons des moyens plus importants, ont menacé les participants.

Selon le secrétaire de la FDSEA Gilles Millo, le préfet nous parle de +PAPI+ (Programme d'actions de prévention des inondations, ndlr), mais nous on demande des travaux d'urgence pour combler les 50 brèches recensées le long des berges de l'Argens.

Rien n'est fait pour protéger les terres et les exploitations agricoles qui en juin 2010 et en novembre 2011 ont été inondées, ajoute-t-il, déplorant aussi qu'en amont ne sont pas réalisés des retenues, des bacs de rétention qui éviteraient que l'eau arrive de plus en plus vite.

Pour lui, aujourd'hui on assassine l'agriculture de la plaine de l'Argens.

Un autre agriculteur, Philippe Mathieu, dénonce les remblaiements autorisés pour permettre la réalisation de zone d'activités commerciales. Olivier Cauvin, qui a perdu toutes ses récoltes depuis 2010, constate aussi que rien n'est fait.

Lors des dernières inondations de novembre 2011, 170 exploitations agricoles, représentant 1.000 emplois, sur les 280 que compte les 3.000 hectares de la plaine de l'Argens ont été sinistrées.


Source ©AFP


....Inondations du 5 Novembre 2011 à Roquebrune/Argens Var ...

En Roumanie avec le nouveau ministre de l’Agriculture, Stelian Fuia, se pose la question du conflit d’intérêt...

Ce dernier a en effet travaillé pour plusieurs entreprises de biotechnologies ou agrochimiques : de 1993 à 1995, pour AgrEvo, de 1995 à 1996 pour Monsanto Roumanie comme responsable des ventes, de 1996 à 1999, pour Monsanto Europe à Bruxelles en tant que responsable du développement commercial, de 1999 à 2002, en tant que directeur commercial de Monsanto Roumanie, et enfin, de 2002 à 2005 pour Procera Agrochemicals Romania, une entreprise spécialisée dans les pesticides, les engrais et les semences.

Son CV, en libre accès sur Internet, nous apprend qu’il est diplômé de l’Université des sciences agricoles et vétérinaires de Bucarest, et a aussi étudié aux Etats-Unis, où il a bénéficié de cours donnés par Monsanto.

Stelian Fuia a pris position en faveur des OGM, lorsque, député, il a voté la loi (n°247/2009) qui a modifié le système des autorisations des OGM vers plus de laxisme et moins d’accès à l’information environnementale. Une autre modification a permis, nous signale l’association d’information sur les OGM, Inf’OMG, d’exclure les ONG des consultations sur cette question.

Une coalition regroupant de nombreuses organisations environnementales a d’ores et déjà demandé le départ de Stelian Fuia, considérant qu’il ne saurait exercer son travail avec objectivité, étant donné les liens étroits qui l’unissent à des entreprises ayant des intérêts économiques importants dans le pays .

Dans un pays où la « nostalgie » pour les cultures de soja RoundUp Ready est encore vive de la part des entreprises et de certains responsables politiques, la nomination de Stelian Fuia est un nouvel appel du lobby pro-OGM en direction de Bruxelles pour que la Commission européenne (ré)autorise ce soja GM.

Source : Christophe NOISETTE, Inf’OGM, 14 février 2012
Le tribunal de grande instance de Troyes (Aube) s'est déclaré "incompétent", mardi 21 février, dans le procès des neuf activistes de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale de Nogent-sur-Seine, le 5 décembre. Cette décision représente une "victoire juridique et politique", selon l'association écologiste : le procureur, lors du procès, le 20 janvier, avait requis quatre à six mois de prison avec sursis, et 1 000 et 1 500 euros d'amende.

Mais, a fait valoir le président du tribunal, Gérard Launois, le qualificatif de violation de domicile, pour lequel les militants étaient poursuivis, ne pouvait être retenu. Se déclarant donc "incompétent", il a incité le procureur et les pouvoirs publics à requalifier le chef d'accusation en invoquant une "intrusion non autorisée dans un bâtiment intéressant la défense nationale", des faits qui doivent être poursuivis devant un tribunal à compétence militaire. "Le juge a confirmé l'une de nos thèses, explique Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires à Greenpeace. On ne peut prendre un délit de droit commun s'agissant du nucléaire : cela met un coup d'arrêt à la tentative de banalisation, de la part d'EDF et du gouvernement, de l'activité nucléaire en France."

TRIBUNAL MILITAIRE

Outre le dessaisissement de son tribunal, le juge a annulé totalement la procédure concernant deux militants et partiellement pour un troisième. Deux possibilités s'offrent alors au procureur : soit il fait appel de ces nullités, mais retarde d'autant la possibilité de reprendre la procédure devant un nouveau tribunal, soit il laisse tomber, ces trois militants sortant alors de la procédure, requalifie les faits tel que le juge l'y incite et poursuit devant le tribunal de Reims, qui a la compétence militaire. Les peines encourues devant cette juridiction seraient alors moins lourdes.

Dernière hypothèse enfin, le ministère public abandonne les poursuites, comme cela s'était fait, quelques mois après l'élection de Nicolas Sarkozy, à l'occasion d'une action à l'intérieur de la centrale nucléaire de Dampierre (Loiret), en octobre 2007. Aucune poursuite n'avait abouti malgré l'arrestation de nombreux militants. Poursuivis pour les mêmes raisons, deux autres militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale de Cruas (Ardèche) le 5 décembre, le même jour que l'action à Nogent-sur-Seine, connaîtront le jugement du tribunal de Privas, le 28 février.

Le procureur a dix jours pour faire appel et trois ans pour requalifier les faits. Mais quelle que soit la décision du parquet, la décision du juge de Troyes illustre une nouvelle fois les difficultés que rencontrent le gouvernement et EDF pour stopper, judiciairement, l'organisation écologique dans son combat contre le nucléaire français.


Source © Rémi Barroux/ LE MONDE
Trois Français sur quatre sont inquiets de possibles traces de pesticides dans l'alimentation et 90% soutiennent la prochaine mise en place d'une appellation sans OGM sur les emballages alimentaires, selon un sondage CSA pour France nature environnement (FNE).

73% des Français sont inquiets (30% très inquiets) de la présence éventuelle de traces de pesticides dans les produits alimentaires. 13% ne sont pas ou pas vraiment inquiets, 14% ne se posent pas la question.

Cela veut dire que la sensibilisation est faite, qu'il y a une vraie inquiétude en termes de santé environnementale, a indiqué à l'AFP Benoît Hartmann, porte-parole de la fédération (qui regroupe 3.000 associations).

Ils sont une majorité aussi (56%) à souhaiter la réduction du nombre des porcs de Bretagne, qui, avec les bovins et les volailles, polluent les rivières et provoquent une prolifération d'algues vertes. 23% y sont tout à fait favorables et 33% plutôt favorables. 39% sont de l'avis inverse.

C'est plutôt une bonne nouvelle, puisqu'une majorité de gens font le lien de cause à effet entre un modèle agricole et l'émergence des marées vertes, note Benoît Hartmann. Mais il faut encore travailler sur le sujet pour que les gens comprennent mieux encore qu'il faut changer de modèle agricole, agir sur les causes.

Enfin 91% des personnes interrogées pensent que c'est une bonne chose (48% une très bonne chose) qu'à partir du 1er juillet les denrées alimentaires puissent porter la mention sans OGM sur leurs emballages.

Ce sondage, réalisé par téléphone le 20 février auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, intervient un an après une campagne choc menée par FNE, qui traitait de pesticides, d'OGM et d'algues vertes et avait été considérée comme particulièrement déplacée par Nicolas Sarkozy.

Nous voulions apprécier son impact, a expliqué Benoît Hartmann, selon qui les candidats ne vont pas pouvoir faire l'économie d'un positionnement fort là-dessus.


Source ©AFP


Pesticides dans l'alimentation par 2zan1



Fertilité et pesticides : l'association Générations Futures demande au gouvernement d'appliquer le principe de précaution sur les perturbateurs endocriniens.

Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire(1) qui est publié ce 21 février passe en revue les études existantes sur : la fertilité du couple, la qualité du sperme ; l'évolution des malformations de l'appareil génital, la fertilité en fonction des expositions professionnelles et le cancer des testicules. Un constat sans appel : le pourcentage de couples sans grossesse après un an sans contraception est actuellement de l'ordre de 15 à 25%, "Ce qui constitue un problème de santé non négligeable", selon le BEH.

A cela les scientifiques ajoutent le constat de la baisse de la concentration spermatique, d'une augmentation de malformations génitales chez le garçon (cryptorchidies et hypospadias), d'une augmentation des cas de cancers des testicules depuis 20 ans.

Les responsables ? Le BEH pointe également des responsabilités à tous ces problèmes de santé, mises en évidence par de nombreuses études.

Une méta-analyse de 91 études, publiées depuis 2000, montre que l'exposition à certains pesticides de type pyréthrénoïdes, carbamates et organophosphorés est liée à un allongement du délai nécessaire pour concevoir.

10 études sur 12 étudiants l'exposition aux pesticides font un lien direct avec une anomalie du sperme.

Une étude associe le travail des parents comme agriculteur et le risque d'hypospadias...

« Ce travail de l'INVS confirme ce que Générations Futures dénonce depuis des années : les pesticides, et particulièrement ceux qui sont des perturbateurs endocriniens, constituent une
menace grave pour la fertilité humaine. » Déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures

« On ne doit maintenant plus attendre d'avantage pour mettre en oeuvre une
vraie exclusion de ces pesticides ayant des effets perturbateurs endocriniens (PE), telle que prévue par l'Annexe II du nouveau Règlement sur les pesticides 1107/2009 CE (2).

Le gouvernement français doit s'engager sans plus tarder à agir en ce sens en privilégiant la précaution et la santé humaine. Il ne doit pas laisser les lobbies de l'agrochimie user scandaleusement de leur influence pour dicter dans le secret des 'comités d'experts' les critères qui serviront à sélectionner les pesticides PE qui devront effectivement être exclus à partir de décembre 2013 ! » Ajoute t'il.

Plus de 300 000 agriculteurs américains, majoritairement cultivant du bio, ont introduit une action en justice contre Monsanto afin d'obtenir le droit de semer librement et de ne pas être poursuivis pour violation de brevets en cas de contamination de leurs champs par des OGM.

Par le passé, plusieurs agriculteurs ont en effet déjà été condamnés pour violation de droits de propriété intellectuelle après que des semences génétiquement modifiées ont été retrouvés dans leurs champs, le plus souvent emportés par le vent.

Le Los Angeles Times précise que les agriculteurs ne demandent aucune indemnisation. Leur action ne vise qu'à obtenir un jugement déclaratoire qui empêcherait Monsanto des leur demander des indemnités en cas de contamination de leurs cultures.

Du côté du groupe Monsanto, on explique que « Monsanto n'a jamais poursuivi et ne poursuivra jamais un agriculteur si une ou plusieurs semences sont retrouvées dans ses champs lorsque cela résulte de circonstances indépendantes de sa volonté. »

Mais pour Dan Ravicher, l'avocat principal des plaignants, tout le problème réside dans l'interprétation par le juge de ces « circonstances indépendantes de la volonté de l'agriculteur », car jusqu'à présent, c'est à l'agriculteur qui ne cultive pas d'OGM de prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir les OGM en dehors de son champ et de le prouver.

A l'appui de son action, il entend principalement démontrer que les brevets déposés par Monsanto ne sont pas valables :

« la loi exige qu'une technologie ait une utilité sociale pour pouvoir être brevetée. Or nous allons démontrer qu'en ce qui concerne les OGM, ce n'est pas le cas. »

Source goodplanet.info
Un tribunal équatorien a annoncé mardi son refus de suspendre la condamnation record infligée au géant pétrolier américain Chevron dans le cadre d'une affaire de pollution en Amazonie, rejetant ainsi une demande formulée par un groupe d'arbitrage international.

La cour de la province de Sucumbios (nord-est) a affirmé qu'un simple groupe d'arbitrage ne pouvait en Equateur contraindre ses magistrats à violer les droits de l'homme de ses citoyens, dans sa décision dont l'AFP a obtenue copie.

Un groupe d'arbitrage extraordinaire, réuni à Washington sous la supervision de la Cour permanente d'arbitrage de La Haye, avait demandé à l'Equateur de suspendre la condamnation prononcée en appel contre le groupe pétrolier.

Cela serait non seulement porter atteinte aux droits garantis dans notre Constitution, mais aussi aux obligations internationales majeures incombant à l'Equateur en terme de droits de l'homme, a estimé la cour de Sucumbios.

Le tribunal a toutefois accepté un recours en cassation présenté par Chevron en janvier dernier. L'affaire sera examinée par la Cour nationale de justice, l'instance suprême équatorienne.

La cour de justice de Sucumbios avait confirmé en janvier un jugement de 2011 selon lequel le groupe pétrolier devait payer une amende d'au moins 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie imputées à des délits commis par Texaco, société achetée par Chevron en 2001.

Le groupe pétrolier a appelé l'Equateur à respecter l'avis du groupe d'arbitrage, dans un communiqué transmis à l'AFP.

Dans son pourvoi, Chevron avait indiqué que les preuves présentées par les plaignants étaient frauduleuses et sans fondement scientifique, estimant en outre que le jugement était basé sur une application rétroactive et illégale de la législation.

La condamnation du groupe américain représente l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989, de 4,5 milliards de dollars.

Quelque 30.000 habitants de la province de Sucumbios avaient porté plainte contre Chevron pour les opérations en Equateur de la compagnie Texaco Petroleum qu'elle a rachetée en 2001 et qui a opéré entre 1964 et 1990 sur une concession d'un million d'hectares.

Selon les plaignants, Texaco a causé des dégâts environnementaux très graves, notamment en versant dans des fosses à ciel ouvert ses déchets pétroliers qui ont ensuite contaminé sols et rivières.

CHEVRON


Source ©AFP

...Pour comprendre le début de cette affaire c'est ici
En Indonésie: le volcan Galunggung se réveille

Le volcan indonésien Galunggung a été placé en alerte de niveau 2 depuis hier lundi 20 février 2012. Les eaux du lac de son cratère ont viré à la couleur Kaki et leur température a brusquement augmenté.

Le volcan Galunggung, nommé Danau kawah Galunggung dans la langue locale des populations de l’Est de Java, suscite des inquiétudes chez les volcanologues. Ces derniers ont constaté depuis septembre 2011, des signes poussant à croire que ce volcan endormi serait en train de se réveiller.

Depuis cette époque, les eaux du lac du cratère de ce volcan ont changé de teinte. Cette eau a progressivement pris la couleur kaki. Jusque là, rien d’alarmant n’avait été signalé.

Mais les choses ont commencé à s’accélérer depuis le 5 février. En seulement 3 jours, les eaux de ce lac de 8 millions de mètres cubes ont connu une augmentation de température de 13°C. Leur température est brusquement passée de 27°C à 40°C, entraînant la mort de la plus grande partie des poissons et d’un certain nombre d’animaux vivant dans les eaux retenues dans le cratère. Le plus curieux est qu’aucun autre signe, parmi ceux qui accompagnent habituellement le réveil d’un volcan n’a encore été détecté.

Les séismographes chargés de surveiller l’activité sismiques dans les abords immédiats du Danau kawah Galunggung, n’ont enregistré aucune anomalie. Le pH de l’eau du cratère n’a pas non plus varié et aucune odeur de soufre n’est détectable. Les volcanologues ont toutefois usé de prudence en plaçant ce volcan au passé tumultueux en alerte de niveau 2 sur une échelle qui en comporte 4. Il est notamment recommandé de rester à plus de 500 mètres des eaux du lac.

Le Danau kawah Galunggung est stratovolcan dont une partie du cône est éventré par une caldeira semblable à un fer à cheval. Cette caldeira résulte d’une avalanche qui a emporté une partie du cône volcanique. Ce volcan est situé dans les environs de la ville indonésienne de Tasikmalaya qui appartient à la province de Java occidental. Le sommet de ce volcan qui culmine à 2.240 mètres d’altitude est occupé par un cratère de 600 m de diamètre et 300 mètres de profondeur. Ce cratère abrite un lac et un cône de cendre.

Le Galunggung se serait formé il y a de cela 4200 ans. Ce volcan est connu pour deux de ses éruptions. La première eu lieu en 1822 et fit un bilan de 4011 morts. Cette éruption qui dura trois mois (du 8 octobre à la fin de l’année 1822) fut extrêmement violente. Une épaisse panache de cendres volcaniques surchauffées se répandit dans un rayon de 10 kilomètres et produisit la destruction de 115 villages. L’éruption était accompagnée de violentes explosions de niveau 5 et de coulées de laves.

Mais ce volcan doit surtout son succès à son éruption de qui s’étala du 5 avril 1982 au 8 janvier 1983. Cette éruption historique provoqua de graves avaries sur deux avions de lignes et permit aux ingénieurs aéronautiques de se rendre compte du grave danger que pouvait représenter une éruption volcanique pour un avion de ligne. Un Boeing 747 de la british Airways avait vu l’ensemble de ses quatre réacteurs s’arrêter brusquement durant 16 minutes alors qu’il se trouvait à une altitude de 11500 mètres. L’appareil qui transportait à son bord 263 passagers n’avait vu ses moteurs repartir qu’après une chute vertigineuse de 7500 mètres. Les réacteurs avaient été encrassés par la fine cendre volcanique qui s’échappait du volcan en cette nuit du 24 juin 1982.

source ecologie tv

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Dans la péninsule du Kamtchatka en Russie un deuxième volcan, le Bezymianny, 2882 m, se réveille

En raison de la hausse progressive de la sismicité, accompagnée d'une hausse progressive de l'intensité de l'anomalie thermique sur le dôme, les volcanologues du KVERT ont décidé, hier, de passer le niveau d'alerte du Bezymianny à l'orange. Ils estiment donc qu'une activité explosive, source de risque pour l'aviation en particulier, est hautement probable dans un délai assez court.

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En Alaska dans les iles Aléoutiennes, un deuxième volcan, le Kanaga, se réveille, ...quant au Mont Cleveland son cratère s'agrandit

Suite à du trémor volcanique et de petits séismes détectés, et un petit panache de cendres repéré par le satellite AVHRR à 39 km. au NE du volcan et s'étirant sur 8 km, l'alerte du Kanaga, situé sur l'île du même nom au centre de la chaine des Aléoutiennes, a été relevée à jaune pour l'aviation et vigilance pour le volcan.

Ce stratovolcan basalto-andésitique, d'un diamètre de 4,8 km., s'élève à 1307 m de hauteur. Sa dernière éruption date de 1994-95, avec émissions de panaches de cendres atteignant 7.500 m.

Source : AVO rapport du 18.02.2012

le dôme de lave sommital du Cleveland grossit et atteint un diamètre de 50 mètres, selon une observation par satellite du 10 février.

Entre les 8 et 14.02, aucune observation concernant des éventuelles émissions de cendres, ou élévation de températures, n'a été possible en raison des conditions d'ennuagement.

Le Cleveland ne possède pas de "réseau sismique en temps réel". Le niveau d'alerte aviation est maintenu à orange.

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Au Japon possibles signes de réveil du célèbre Mont Fuji

Une chaine de nouveaux cratères, le plus large mesurant 50 m. de diamètre, est apparue sur le flanc Est du Mont Fuji, vers 2.200 m. d'altitude. De la vapeur est émise par ces évents.

Diverses observations suggèrent un réveil graduel du volcan : un essaim de séismes, incluant 4 secousses de Magnitude 5, a marqué le NE du Mt Fuji à partir du 28 janvier. ( un séisme de M 6,4 l'avait déjà secoué le 15.03.2011); de plus, depuis 2003, l'activité fumerollienne d'un évent situé à une altitude de 1500 m. s'est intensifiée, ainsi que celle de sources chaudes sur le flanc Est.

L'alignement géographique de ces divers emplacements, et leur possible connexion, laisse supposer, selon les volcanologues de la Ryukyu University, qu'une éruption est possible sur le flanc Est.

Source : Volcanodiscovery - 18.02.2012 / 21h.
mardi 21 février 2012
Un satellite de la NASA a fourni dernièrement des images spectaculaires d'une énorme «tempête» de courants sous marins, en forme de vortex .

Cette énorme masse tourbillonnante d'eau, qui mesure plus de 150 km de large, a été repéré au large de la côte de l'Afrique du Sud par le satellite Terra le 26 Décembre dernier.

Ces images spectaculaires de la Nasa, peuvent au premier abord inquiéter et pourtant aucune alerte pour le transport maritime international n' a été émise, il semble en fait que ce phénomène étrange ne représente aucun danger. Il est même probable que ce vortex de courants sous-marins soit plutôt une aubaine pour la vie maritime, les éléments nutritifs qu'il transporte après les avoir arraché au plancher océanique sont source de vie.

Source Daily mail


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